Comme il n'y pouvait rien, il se mit à astiquer les deux pièces et continua à étudier, testant des sorts de deuxième année. Pratiquer la magie lui était plus facile depuis que Relhnad lui avait réappris de zéro. Par ailleurs, qu'il maîtrise deux sorts normalement hors de sa portée, lui avait donné confiance en lui. Peut-être qu'en fin de compte, il n'était pas si faible et si nul que ça en magie...
Le nombre de pièces augmenta, nuit après nuit, et Zibulinion tranchant que cela devait être positif, étudia davantage. Il aurait aimé s'acheter d'autres livres de sorts, mais sa tentative pour obtenir davantage de poudre des fées pour en acheter, échoua, aussi se contenta-t-il de ce qu'il avait, apprenant tous les sorts du manuel de deuxième année.
A la fin des vacances, il pouvait remplir trois pots de confiture avec ses pièces, sa plante avait si bien grandi qu'elle était plus haute que lui et son œuf avait éclos, laissant place à un adorable oiseau duveteux aux plumes de l'arc-en-ciel qui bizarrement ne mangeait pas, ne buvait pas et ne salissait rien. Ultime point marquant : en voulant s'entraîner à voler, Zibulinion s'était cogné au plafond. Cela n'avait plus rien à avoir avec les quelques centimètres péniblement grappillés en cours de vol.
La veille de la rentrée des classes, alors que Zibulinion cauchemardait qu'il était perdu dans les couloirs de Valeiage aux lampes à moitié éteintes, Neyenje apparut. Zibulinion, non préparé à sa venue, ne parvint à prendre les rennes de son rêve qu'après avoir été embrassé.
– Je venais chercher ta réponse, mais tu as accepté mon baiser, donc...
– Neyenje ! Tu me prends toujours par surprise ! Et pour le moment, c'est non. Je préfère rêver de celui que j'aime. Sans magie.
Mine de rien, c'était pénible d'agir consciemment dans son rêve alors qu'on était paisiblement endormi dans son lit.
– Je retenterai ma chance plus tard, alors... répliqua Neyenje avant de disparaître.
Le lendemain matin, Zibulinion prit son sac, mais laissa les pièces qui ne cessaient de se multiplier, la plante devenue intransportable et l'oiseau arc-en-ciel qui avait une fâcheuse tendance à gazouiller pour un oui ou un non derrière lui.
Il salua Laloréa et Neyenje qui était assis à côté d'une autre fée, et opta pour un siège au fond où il eut le bonheur d'être rejoint par Folebiol et Zurmmiel quand ces derniers grimpèrent à bord.
– Tu es si content que ça de retourner à l'école ? bougonna Zurmmiel qui n'aurait clairement rien eu contre des vacances d'été encore plus longues.
Zibulinion ne pouvait en effet s'empêcher d'être heureux de retrouver Folebiol en chair et en os après tous ses jours sans le voir.
– Arrête donc de grogner ! s'exclama Folebiol. D'ici trois semaines débutera le festival de magie et les neuvième, dixième, onzième et douzième années affronteront des sorciers de l'école Daroilak.
– C'est à toi que cela plaît puisque tu vas pouvoir participer, grommela Zurmmiel sans se départir de son air renfrogné.
– Plein de cours vont sauter, tu seras également gagnant. Avoue que si cela ne te réjouis pas plus que cela, c'est que les sorciers t'effraient !
– Non, c'est pas vrai !
Vu ce que Zibulinion avait lu sur eux dans les manuels d'histoire, il y avait de quoi pourtant : laids à faire peur, dangereux à souhaits avec leur sortilèges destructeurs et leur goût pour le chaos. Pendant des siècles, ils avaient été en guerre avec les fées jusqu'à finalement les choses se stabilisent et qu'il soit établi que la magie noire ne pouvait exister sans la blanche des fées et vice et versa.
– C'est un événement exceptionnel ? intervint Zibulinion, plein de curiosité.
– Non, c'est une tradition. Chaque année 40 sorciers de Daroilak viennent à Valeiage pendant une semaine en septembre et en deux mois plus tard, c'est 40 fées qui se déplacent à Daroilak. Cet échange a pour but d'en mettre plein la vue aux sorciers !
Le nombre de pièces augmenta, nuit après nuit, et Zibulinion tranchant que cela devait être positif, étudia davantage. Il aurait aimé s'acheter d'autres livres de sorts, mais sa tentative pour obtenir davantage de poudre des fées pour en acheter, échoua, aussi se contenta-t-il de ce qu'il avait, apprenant tous les sorts du manuel de deuxième année.
A la fin des vacances, il pouvait remplir trois pots de confiture avec ses pièces, sa plante avait si bien grandi qu'elle était plus haute que lui et son œuf avait éclos, laissant place à un adorable oiseau duveteux aux plumes de l'arc-en-ciel qui bizarrement ne mangeait pas, ne buvait pas et ne salissait rien. Ultime point marquant : en voulant s'entraîner à voler, Zibulinion s'était cogné au plafond. Cela n'avait plus rien à avoir avec les quelques centimètres péniblement grappillés en cours de vol.
La veille de la rentrée des classes, alors que Zibulinion cauchemardait qu'il était perdu dans les couloirs de Valeiage aux lampes à moitié éteintes, Neyenje apparut. Zibulinion, non préparé à sa venue, ne parvint à prendre les rennes de son rêve qu'après avoir été embrassé.
– Je venais chercher ta réponse, mais tu as accepté mon baiser, donc...
– Neyenje ! Tu me prends toujours par surprise ! Et pour le moment, c'est non. Je préfère rêver de celui que j'aime. Sans magie.
Mine de rien, c'était pénible d'agir consciemment dans son rêve alors qu'on était paisiblement endormi dans son lit.
– Je retenterai ma chance plus tard, alors... répliqua Neyenje avant de disparaître.
Le lendemain matin, Zibulinion prit son sac, mais laissa les pièces qui ne cessaient de se multiplier, la plante devenue intransportable et l'oiseau arc-en-ciel qui avait une fâcheuse tendance à gazouiller pour un oui ou un non derrière lui.
Il salua Laloréa et Neyenje qui était assis à côté d'une autre fée, et opta pour un siège au fond où il eut le bonheur d'être rejoint par Folebiol et Zurmmiel quand ces derniers grimpèrent à bord.
– Tu es si content que ça de retourner à l'école ? bougonna Zurmmiel qui n'aurait clairement rien eu contre des vacances d'été encore plus longues.
Zibulinion ne pouvait en effet s'empêcher d'être heureux de retrouver Folebiol en chair et en os après tous ses jours sans le voir.
– Arrête donc de grogner ! s'exclama Folebiol. D'ici trois semaines débutera le festival de magie et les neuvième, dixième, onzième et douzième années affronteront des sorciers de l'école Daroilak.
– C'est à toi que cela plaît puisque tu vas pouvoir participer, grommela Zurmmiel sans se départir de son air renfrogné.
– Plein de cours vont sauter, tu seras également gagnant. Avoue que si cela ne te réjouis pas plus que cela, c'est que les sorciers t'effraient !
– Non, c'est pas vrai !
Vu ce que Zibulinion avait lu sur eux dans les manuels d'histoire, il y avait de quoi pourtant : laids à faire peur, dangereux à souhaits avec leur sortilèges destructeurs et leur goût pour le chaos. Pendant des siècles, ils avaient été en guerre avec les fées jusqu'à finalement les choses se stabilisent et qu'il soit établi que la magie noire ne pouvait exister sans la blanche des fées et vice et versa.
– C'est un événement exceptionnel ? intervint Zibulinion, plein de curiosité.
– Non, c'est une tradition. Chaque année 40 sorciers de Daroilak viennent à Valeiage pendant une semaine en septembre et en deux mois plus tard, c'est 40 fées qui se déplacent à Daroilak. Cet échange a pour but d'en mettre plein la vue aux sorciers !
3 commentaires:
Encore un super épisode merci à toi ^___^
Je suis de plus en plus curieuse par rapport aux pièces, à la plante et l'oiseau mais aussi pour cette fameuse rencontre avec les sorciers :D
Vivement la suite \^o^/
Merci pour cet épisode toujours aussi prenant^^
Décidément Zibu résiste encore et toujours à Neyenje et reste fidèle à Folebiol!
Je ne sais pas pourquoi mais je sens une catastrophe arrivée avec le fait qu'il ait laissé les pièces, l'oiseau et la plante derrière lui :S
Les sorciers m'intriguent beaucoup, j'ai hâte de voir ce que ça donnera :)
Pour les sorciers, on ne les verra pas longtemps pour cette fois, mais ils reviendront bien sûr. :)
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