Zibulinion décida que puisqu'il avait été capable de créer une illusion si géniale qu'elle trompait même le professeur de sorts, il devait être à même de s'en débarrasser. Il retourna dans les toilettes, s'aspergea le visage d'eau, inspira à fond, expira, et prononça les mots pour rompre l'illusion le plus distinctement possible, le cœur battant à cent à l'heure. Enfin, cela fonctionna.
La tension de Zibulinion retomba d'un coup, le laissant épuisé comme s'il avait couru un marathon. Il gagna le dortoir où tout le monde dormait.
Mais son absence avait été remarquée. Le lendemain matin, Folebiol lui demanda ce qui lui était arrivé, ce qui fit plaisir à Zibulinion qui prétendit avoir oublié l'heure à la bibliothèque.
Juycylli le punit :
– Tu as dépassé le couvre-feu sans raison valable. Comme lire est un plaisir pour toi, je t'interdis d'ouvrir un livre pendant trois jours, sauf en cours.
Zibulinion aurait pu tricher et lire sous son apparence féminine, mais il éprouvait le besoin de faire une pause avec ça après ses difficultés de la veille et en profita pour pratiquer les sorts qu'il connaissait par cœur.
Comme il pleuvait des cordes dehors, Zibulinion s'entraînait gentiment dans un couloir désert quand sa baguette lui brûla la paume de la main.
Surpris, il la lâcha et elle roula sur le sol. Son bout tordu se redressa. Elle parut se vider de l'intérieur et le marron cuivré finit par disparaître. Le bâtonnet s'était métamorphosé en verre. Zibulinion, les yeux écarquillés, se baissa pour récupérer la baguette qui avait repris sa température normale, mais ne ressemblait plus du tout à celle qu'il avait acheté.
Zibulinion s'empressa de l'utiliser pour effectuer un nouveau sort. Une fleur apparut sans problème. La baguette marchait toujours. Son sort d'embellissement devait être responsable du changement. Il avait fonctionné avec un temps de retard, voilà tout. Zibulinion s'en réjouit et reprit son entraînement.
Au bout de cinq sorts, il constata que quelques paillettes d'argent flottaient désormais à l'intérieur du bâtonnet de verre : la mutation de sa baguette n'était à priori pas terminée et était probablement à l'origine de son incapacité temporaire à se défaire de son illusoire apparence la veille.
Jeudi, en cours de sorts, Zurmmiel qui était assis à côté de l'adolescent poussa une exclamation de surprise quand il vit la baguette de Zibulinion.
Relhnad qui était en train d'expliquer l'exécution d'un nouveau sort, se tut et s'approcha de leur table.
– Que se passe-t-il ? Vous ne comprenez pas ce qui est dit ?
Son ton était aimable, mais quelque chose dans sa posture permit à Zibulinion de deviner que Relhnad était agacé.
Avant de l'avoir vu excédé quelques jours auparavant, il aurait cru se faire des idées, mais maintenant il commençait à se rendre compte que si Relhnad était merveilleusement beau et extraordinairement gentil, il n'en restait pas moins un fée comme les autres avec ses moments d'énervements et de découragements.
La tension de Zibulinion retomba d'un coup, le laissant épuisé comme s'il avait couru un marathon. Il gagna le dortoir où tout le monde dormait.
Mais son absence avait été remarquée. Le lendemain matin, Folebiol lui demanda ce qui lui était arrivé, ce qui fit plaisir à Zibulinion qui prétendit avoir oublié l'heure à la bibliothèque.
Juycylli le punit :
– Tu as dépassé le couvre-feu sans raison valable. Comme lire est un plaisir pour toi, je t'interdis d'ouvrir un livre pendant trois jours, sauf en cours.
Zibulinion aurait pu tricher et lire sous son apparence féminine, mais il éprouvait le besoin de faire une pause avec ça après ses difficultés de la veille et en profita pour pratiquer les sorts qu'il connaissait par cœur.
Comme il pleuvait des cordes dehors, Zibulinion s'entraînait gentiment dans un couloir désert quand sa baguette lui brûla la paume de la main.
Surpris, il la lâcha et elle roula sur le sol. Son bout tordu se redressa. Elle parut se vider de l'intérieur et le marron cuivré finit par disparaître. Le bâtonnet s'était métamorphosé en verre. Zibulinion, les yeux écarquillés, se baissa pour récupérer la baguette qui avait repris sa température normale, mais ne ressemblait plus du tout à celle qu'il avait acheté.
Zibulinion s'empressa de l'utiliser pour effectuer un nouveau sort. Une fleur apparut sans problème. La baguette marchait toujours. Son sort d'embellissement devait être responsable du changement. Il avait fonctionné avec un temps de retard, voilà tout. Zibulinion s'en réjouit et reprit son entraînement.
Au bout de cinq sorts, il constata que quelques paillettes d'argent flottaient désormais à l'intérieur du bâtonnet de verre : la mutation de sa baguette n'était à priori pas terminée et était probablement à l'origine de son incapacité temporaire à se défaire de son illusoire apparence la veille.
Jeudi, en cours de sorts, Zurmmiel qui était assis à côté de l'adolescent poussa une exclamation de surprise quand il vit la baguette de Zibulinion.
Relhnad qui était en train d'expliquer l'exécution d'un nouveau sort, se tut et s'approcha de leur table.
– Que se passe-t-il ? Vous ne comprenez pas ce qui est dit ?
Son ton était aimable, mais quelque chose dans sa posture permit à Zibulinion de deviner que Relhnad était agacé.
Avant de l'avoir vu excédé quelques jours auparavant, il aurait cru se faire des idées, mais maintenant il commençait à se rendre compte que si Relhnad était merveilleusement beau et extraordinairement gentil, il n'en restait pas moins un fée comme les autres avec ses moments d'énervements et de découragements.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode, je suis contente que Zibu est enfin pu rompre le sort même si cela aurait été drôle de le voir galérer encore un peu ^^
Maintenant je suis curieuse de voir ce qui se passe avec sa baguette lol
Vivement le prochain épisode en tout cas :D
Merci pour ce nouvel épisode. Quel soulagement, Zibu a enfin retrouvé son apparence!
Mais il semble un peu perdu parmis les effets des sorts qu'il a utilisé...
J'ai hâte de lire la suite :)
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