Titus croqua dans un morceau de pain et reprit :
– J'étais pire que toi à l'époque, je dévorai ma viande crue et quand nous nous sommes retrouvés, j'étais du genre à engloutir mon repas comme un cochon alors que toi, tu étais une femme distinguée.
Rien de ce qu'il disait ne faisait sens...
– Je suis en train d'évoquer nos vie antérieures, continua Titus, en attrapant une olive.
Cette précision mise bout à bout avec tout ce que le jeune homme aux cheveux fauves avait dit avant, permit à Ewen de comprendre enfin de quoi il était question. Seulement, lui, il ne croyait pas à la réincarnation.
– Je me souviens de tout, tu sais, de notre première fois, où je t'ai plus ou moins forcé, de notre seconde rencontre où j'ai mis bien des mois à te séduire... J'ai hélas impression que cela va être comme ça, cette fois aussi. Tu es tellement obtus.
Ewen serra les dents et accepta cet énièmé défaut que Titus lui attribuait.
– Dis quelque chose !
Le Gaulois en avait assez de toutes ses histoires et bizarreries. Titus voulait qu'il parle en toute liberté ? Il allait être servi, et tant pis pour les conséquences !
– Si je suis aussi peu aimable que vous l'affirmez, pourquoi vous acharnez à me mettre dans votre lit ? Je suis peut-être borné, méchant, oublieux et silencieux, mais vous, vous êtes arrogant et tordu !
Titus ne se fâcha pas. Il sourit et s'excusa :
– Je suis content que tu aies enfin révélé le fond de ta pensée. C'est vrai que ce n'est pas de ta faute, si tu ne te souviens pas que nous nous sommes aimés. J'avoue m'être montré suffisant et qu'à trop vouloir tout de suite, j'ai gâché ton bain, et je t'empêche de savourer tranquillement ton repas. Promis, j'arrête de t'ennuyer avec tout ça, pour le moment.
Le jeune homme aux cheveux fauve tint parole. Il le laissa manger sans plus aborder le sujet, et à la fin du repas, il l'envoya voir Mog. Sûrement, le vieil esclave aurait des tâches pour lui.
Ewen se sentit doublement soulagé : il n'avait pas reçu de coups de fouet et la situation redevenait plus ou moins normale. Mog parut également satisfait d'apprendre que le maître voulait que le nouvel esclave travaille. Il donna plein de choses à faire à Ewen qui, même en ayant les mains occupés, ne put s'empêcher de penser à Titus, à tout ce qu'il avait raconté sur leur prétendu passé commun, à son visage empli de désir...
– J'étais pire que toi à l'époque, je dévorai ma viande crue et quand nous nous sommes retrouvés, j'étais du genre à engloutir mon repas comme un cochon alors que toi, tu étais une femme distinguée.
Rien de ce qu'il disait ne faisait sens...
– Je suis en train d'évoquer nos vie antérieures, continua Titus, en attrapant une olive.
Cette précision mise bout à bout avec tout ce que le jeune homme aux cheveux fauves avait dit avant, permit à Ewen de comprendre enfin de quoi il était question. Seulement, lui, il ne croyait pas à la réincarnation.
– Je me souviens de tout, tu sais, de notre première fois, où je t'ai plus ou moins forcé, de notre seconde rencontre où j'ai mis bien des mois à te séduire... J'ai hélas impression que cela va être comme ça, cette fois aussi. Tu es tellement obtus.
Ewen serra les dents et accepta cet énièmé défaut que Titus lui attribuait.
– Dis quelque chose !
Le Gaulois en avait assez de toutes ses histoires et bizarreries. Titus voulait qu'il parle en toute liberté ? Il allait être servi, et tant pis pour les conséquences !
– Si je suis aussi peu aimable que vous l'affirmez, pourquoi vous acharnez à me mettre dans votre lit ? Je suis peut-être borné, méchant, oublieux et silencieux, mais vous, vous êtes arrogant et tordu !
Titus ne se fâcha pas. Il sourit et s'excusa :
– Je suis content que tu aies enfin révélé le fond de ta pensée. C'est vrai que ce n'est pas de ta faute, si tu ne te souviens pas que nous nous sommes aimés. J'avoue m'être montré suffisant et qu'à trop vouloir tout de suite, j'ai gâché ton bain, et je t'empêche de savourer tranquillement ton repas. Promis, j'arrête de t'ennuyer avec tout ça, pour le moment.
Le jeune homme aux cheveux fauve tint parole. Il le laissa manger sans plus aborder le sujet, et à la fin du repas, il l'envoya voir Mog. Sûrement, le vieil esclave aurait des tâches pour lui.
Ewen se sentit doublement soulagé : il n'avait pas reçu de coups de fouet et la situation redevenait plus ou moins normale. Mog parut également satisfait d'apprendre que le maître voulait que le nouvel esclave travaille. Il donna plein de choses à faire à Ewen qui, même en ayant les mains occupés, ne put s'empêcher de penser à Titus, à tout ce qu'il avait raconté sur leur prétendu passé commun, à son visage empli de désir...
3 commentaires:
Vas-y Ewen craque, Titus n'attends que ça lol
Super épisode comme toujours, même après cette pause on replonge direct dans ton univers c'est un régal ^____^
Hâte de lire la suite :D
Ah ben ci cool qu'Ewen est ouvert son sac le problème c'est que Titus ne lâchera pas l'affaire dans tous les cas et tant mieux!!! LOL!
Est-ce que je t'ai déjà dit que je t'adore ? Je ne pense pas, mais maintenant je le dis, bon sang, je t'adore !
Tout ce que tu écris est toujours tellement génial et je prends toujours un tel plaisir à lire *o*
Mouaaaaaah l'époque Romain, j'ai l'impression de retomber un peu dans Spartacus <3 (la série) héhéhé
J'ai hâte de voir comment notre gaulois rebuté par Titus va se rendre compte qu'il en est n'amoureuuuuuuux :D
Cassie.
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