– Cruel... murmura Titus avant de se caresser.
Ewen détourna les yeux, mais son maître lui intima de regarder.
La main à la peau claire allait et venait sur le membre dressé. Le jeune aux cheveux fauve se mordit la lèvre, étouffant un gémissement de plaisir et un jet de liquide blanc jaillit et retomba sur le sol.
Ewen, considérant qu'il était inutile de contempler plus longtemps le pénis de son maître où perlait quelques gouttes laiteuses, se baissa pour nettoyer les dalles qui avaient été arrosées.
Quand il se redressa, Titus était en train d'enfiler la tunique qu'il portait sous sa toge.
– Habille-toi. Que l'ombre sur le cadran solaire soit bonne ou pas, nous allons manger.
Ewen obéit, sans oser croiser les yeux du jeune homme. Il n'avait pas été excité par la scène, mais le terme de « cruel » résonnait à ses oreilles. Il n'avait pas voulu se montrer blessant, mais il sentait qu'il l'avait été.
Dans le triclinium, une femme aux formes généreuses et aux longues tresses blondes était en train de récupérer les plats sur la table.
– Laisse ça, Enola.
– Un coup vous débarquez trop tôt et maintenant, c'est beaucoup trop tard. Tout a refroidi, répondit la femme, un poing sur la hanche.
– Je m'en doute.
– C'est meilleur quand c'est chaud. Vous auriez pu faire attention.
– Vraiment, je regrette.
L'échange était curieux entre un maître et ce qui ne pouvait être qu'une esclave.
Titus, après avoir dit à Ewen de s'installer, l'introduisit auprès de la femme. Enola puisque c'était son nom le salua d'un signe de tête.
– Vous ne m'avez jamais invité à manger avec vous, maître Fulvius, fit-elle remarquer.
Le jeune homme aux cheveux fauve parut embarrassé.
– Ewen est différent. Je le connais depuis longtemps.
– Oh, vraiment ? demanda-t-elle. Est-il muet ? ajouta-t-elle, en ramenant une de ses longues tresses sur l'épaule.
– Non, mais il n'est pas bavard. Il ne parle que quand on l'interroge directement, j'en ai peur.
– Quand tu auras un moment, Ewen, viens me voir dans ma cuisine. Je ne sors guère d'ici et cela fait longtemps que je n'ai parlé avec un compatriote.
– D'accord, répondit le Gaulois, se réjouissant par avance de discuter avec Enola.
Il espérait entre autres qu'il pourrait éclaircir quelques-uns des mystères qui entouraient Titus. Comment cela se faisait que la femme soit aussi familière avec son maître et pourquoi était-il traité encore mieux qu'elle ? Vraiment, il ne se rappelait pas avoir rencontré Titus avant aujourd'hui.
Tandis que la femme retournait dans la cuisine attenante à la salle à manger, Titus s'étendit sur un des lits.
– Ce serait bien, si tu pouvais être à l'aise avec moi comme Enola, déclara-t-il et il plongea les doigts dans un des nombreux bols posés sur la table.
– Vous êtes mon maître, objecta Ewen.
Il ne savait pas dans quel plat piocher. Tout était si appétissant par rapport au gruau auquel il avait le droit chez Quintus Petronus.
– Ce n'est pas une raison. Je préfère qu'on soit franc avec moi.
Mais comment était-ce possible puisqu'ils n'étaient pas sur un pied d'égalité ?Ewen garda cette pensée pour lui et enfourna un œuf dur.
– Cela me rappelle autrefois, ce manque de manières pour manger.
Il divaguait, songea Ewen, sans oser reprendre de la nourriture.
Ewen détourna les yeux, mais son maître lui intima de regarder.
La main à la peau claire allait et venait sur le membre dressé. Le jeune aux cheveux fauve se mordit la lèvre, étouffant un gémissement de plaisir et un jet de liquide blanc jaillit et retomba sur le sol.
Ewen, considérant qu'il était inutile de contempler plus longtemps le pénis de son maître où perlait quelques gouttes laiteuses, se baissa pour nettoyer les dalles qui avaient été arrosées.
Quand il se redressa, Titus était en train d'enfiler la tunique qu'il portait sous sa toge.
– Habille-toi. Que l'ombre sur le cadran solaire soit bonne ou pas, nous allons manger.
Ewen obéit, sans oser croiser les yeux du jeune homme. Il n'avait pas été excité par la scène, mais le terme de « cruel » résonnait à ses oreilles. Il n'avait pas voulu se montrer blessant, mais il sentait qu'il l'avait été.
Dans le triclinium, une femme aux formes généreuses et aux longues tresses blondes était en train de récupérer les plats sur la table.
– Laisse ça, Enola.
– Un coup vous débarquez trop tôt et maintenant, c'est beaucoup trop tard. Tout a refroidi, répondit la femme, un poing sur la hanche.
– Je m'en doute.
– C'est meilleur quand c'est chaud. Vous auriez pu faire attention.
– Vraiment, je regrette.
L'échange était curieux entre un maître et ce qui ne pouvait être qu'une esclave.
Titus, après avoir dit à Ewen de s'installer, l'introduisit auprès de la femme. Enola puisque c'était son nom le salua d'un signe de tête.
– Vous ne m'avez jamais invité à manger avec vous, maître Fulvius, fit-elle remarquer.
Le jeune homme aux cheveux fauve parut embarrassé.
– Ewen est différent. Je le connais depuis longtemps.
– Oh, vraiment ? demanda-t-elle. Est-il muet ? ajouta-t-elle, en ramenant une de ses longues tresses sur l'épaule.
– Non, mais il n'est pas bavard. Il ne parle que quand on l'interroge directement, j'en ai peur.
– Quand tu auras un moment, Ewen, viens me voir dans ma cuisine. Je ne sors guère d'ici et cela fait longtemps que je n'ai parlé avec un compatriote.
– D'accord, répondit le Gaulois, se réjouissant par avance de discuter avec Enola.
Il espérait entre autres qu'il pourrait éclaircir quelques-uns des mystères qui entouraient Titus. Comment cela se faisait que la femme soit aussi familière avec son maître et pourquoi était-il traité encore mieux qu'elle ? Vraiment, il ne se rappelait pas avoir rencontré Titus avant aujourd'hui.
Tandis que la femme retournait dans la cuisine attenante à la salle à manger, Titus s'étendit sur un des lits.
– Ce serait bien, si tu pouvais être à l'aise avec moi comme Enola, déclara-t-il et il plongea les doigts dans un des nombreux bols posés sur la table.
– Vous êtes mon maître, objecta Ewen.
Il ne savait pas dans quel plat piocher. Tout était si appétissant par rapport au gruau auquel il avait le droit chez Quintus Petronus.
– Ce n'est pas une raison. Je préfère qu'on soit franc avec moi.
Mais comment était-ce possible puisqu'ils n'étaient pas sur un pied d'égalité ?Ewen garda cette pensée pour lui et enfourna un œuf dur.
– Cela me rappelle autrefois, ce manque de manières pour manger.
Il divaguait, songea Ewen, sans oser reprendre de la nourriture.
4 commentaires:
C'est avec grand plaisir que je retrouve Titus et Ewen pour cette nouvelle année et ce nouvel épisode ^__^
Vivement la suite pour voir si Titus va raconter à Ewen comment il se "connaissent" déjà :)
Bon courage :D
Merci d'être encore fidèle au poste cette année pour commenter ! :)
tout d'abord,une tres bonne annee 2013 a tous!quelle vous soit heureuse! et comment ne peut elle pas bien commencer puisque nous retrouvons nos "heros du temps"!que ca fait plaisir!
Bonne année!!! \O/
Ahaha Ewen va pas être facile à convaincre. Le chemin est long à mon avis avant que Titus ne réussisse à l'avoir! xD
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