Il fut ainsi décidé que durant le week-end, ils se rendraient tous les quatre dans la ville d'à côté où était située la cellule du groupe Trott pour exposer leur affaire.
Lykandré trouva les trois jours qui séparait du week-end terriblement longs, mais il garda son ennui pour lui. En fait, il se débrouilla pour causer le moins de tracas possible à Bryan. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour le remercier de son dévouement envers des andromorphes qui ne lui étaient rien.
Ce fut Emmeline qui les conduisit. Lykandré et Colibri, tout deux sous leur forme animale, étaient installés sur la banquette arrière tandis que Bryan était à l'avant. C'était la seconde fois que le loup se déplaçait sans bouger en voyant filer d'autres véhicules à travers la vitre et comme la première fois, cela lui plut.
Arrivés à destination, Lykandré se laissa mettre sans enthousiasme un collier et une laisse, et ils sortirent dans la rue en plein jour. Quelques têtes se tournèrent sur eux. Ils faut dire qu'ils formaient un groupe insolite entre Bryan, grand et barbu qui tenait Lykandré, un chien qui ressemblait furieusement à un loup et Emmeline toute petite à côté avec son perroquet au plumage bleu perché sur l'épaule.
– J'ai été refoulée dès l'accueil, murmura Emmeline alors qu'ils approchaient de la porte d'un immeuble étincelant sous le soleil automnal.
– Peut-être parce que tu n'avais pas d'animal avec toi, répondit Bryan.
– Tout cela ne m'inspire guère confiance, caqueta Colibri.
Ignorant le commentaire, Bryan poussa la porte, fit entrer Lykandré et se dirigea droit vers l'imposant comptoir en acacia de l'accueil. Emmeline, un peu en retrait, suivit le mouvement.
– Bonjour. Nous aimerions voir un responsable.
La femme aux cheveux et aux yeux noirs derrière le comptoir termina ce qu'elle faisait sur son ordinateur avant de répondre.
– Vous avez rendez-vous ?
– Non.
– Je crains alors que quelque soit le motif de votre visite, votre demande soit irrecevable.
Lykandré grogna, furieux à l'idée qu'ils soient venus pour rien et qu'ils repartent bredouille.
La femme de l'accueil réagit à ce bruit. Elle se leva de sa chaise molletonnée et regarda par-dessus le comptoir.
– Je vois que vous êtes en bonne compagnie, dit-elle. Je vais essayer de joindre M.Yurimohi afin qu'il vous reçoive.
Sur ces mots, elle se rassit et prit l'élégant téléphone blanc qui trônait sur le comptoir, à gauche de l'ordinateur.
– M.Yurimohi ? Quatre personnes aimeraient vous rencontrer... Non, elles n'ont pas de rendez-vous... Oui, je sais que vous êtes occupé et que vous n'avez pas de temps à perdre... Oui... Mais l'une d'entre elles est un loup... Je suis tout à fait capable de reconnaître un loup quand j'en vois un, oui... Bien, merci, monsieur.
Lykandré trouva les trois jours qui séparait du week-end terriblement longs, mais il garda son ennui pour lui. En fait, il se débrouilla pour causer le moins de tracas possible à Bryan. C'était tout ce qu'il pouvait faire pour le remercier de son dévouement envers des andromorphes qui ne lui étaient rien.
Ce fut Emmeline qui les conduisit. Lykandré et Colibri, tout deux sous leur forme animale, étaient installés sur la banquette arrière tandis que Bryan était à l'avant. C'était la seconde fois que le loup se déplaçait sans bouger en voyant filer d'autres véhicules à travers la vitre et comme la première fois, cela lui plut.
Arrivés à destination, Lykandré se laissa mettre sans enthousiasme un collier et une laisse, et ils sortirent dans la rue en plein jour. Quelques têtes se tournèrent sur eux. Ils faut dire qu'ils formaient un groupe insolite entre Bryan, grand et barbu qui tenait Lykandré, un chien qui ressemblait furieusement à un loup et Emmeline toute petite à côté avec son perroquet au plumage bleu perché sur l'épaule.
– J'ai été refoulée dès l'accueil, murmura Emmeline alors qu'ils approchaient de la porte d'un immeuble étincelant sous le soleil automnal.
– Peut-être parce que tu n'avais pas d'animal avec toi, répondit Bryan.
– Tout cela ne m'inspire guère confiance, caqueta Colibri.
Ignorant le commentaire, Bryan poussa la porte, fit entrer Lykandré et se dirigea droit vers l'imposant comptoir en acacia de l'accueil. Emmeline, un peu en retrait, suivit le mouvement.
– Bonjour. Nous aimerions voir un responsable.
La femme aux cheveux et aux yeux noirs derrière le comptoir termina ce qu'elle faisait sur son ordinateur avant de répondre.
– Vous avez rendez-vous ?
– Non.
– Je crains alors que quelque soit le motif de votre visite, votre demande soit irrecevable.
Lykandré grogna, furieux à l'idée qu'ils soient venus pour rien et qu'ils repartent bredouille.
La femme de l'accueil réagit à ce bruit. Elle se leva de sa chaise molletonnée et regarda par-dessus le comptoir.
– Je vois que vous êtes en bonne compagnie, dit-elle. Je vais essayer de joindre M.Yurimohi afin qu'il vous reçoive.
Sur ces mots, elle se rassit et prit l'élégant téléphone blanc qui trônait sur le comptoir, à gauche de l'ordinateur.
– M.Yurimohi ? Quatre personnes aimeraient vous rencontrer... Non, elles n'ont pas de rendez-vous... Oui, je sais que vous êtes occupé et que vous n'avez pas de temps à perdre... Oui... Mais l'une d'entre elles est un loup... Je suis tout à fait capable de reconnaître un loup quand j'en vois un, oui... Bien, merci, monsieur.
2 commentaires:
Lala ! Ca m'intrigue encore pluuuuuuuuuuus. Va falloir que j'attends demain. Arg ! C'est malin.
Bien joué Lykandré. ^^ Voyons voyons à quoi nous allons nous attendre. Mouais, ma phrase n'est pas très française. Mdr.
Bonne soirée.
Que nous réserves-tu encore lol vivement la suite :)
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