— Mon premier était un type qui m'indifférait, déclara Zack.
Il lui semblait que pour le pousser à la confidence, il lui fallait aussi se dévoiler.
— Mais c'était pareil pour lui, n'est-ce pas ?
— Oui, tout était clair entre nous. Ton ancien camarade était un sale type.
— Au moins me suis-je donné volontairement à lui. Pas comme les fois suivantes.
Le pluriel n'échappa pas à Zack. Ce n'était donc pas qu'avec lui que Nino s'était retrouvé à coucher à son corps défendant.
— Fichus fantômes ! s'écria-t-il.
— Pas seulement.
Zack s'arrêta, mais pas Nino et il dut le rattraper.
Tout était paisible autour d'eux. Il n'y avait que le clapotis de l'eau.
— Que s'est-il passé ?
Nino leva les yeux vers lui comme pour lui demander s'il voulait vraiment savoir, puis à mi-voix, il expliqua qu'à l'hôpital psychiatrique, une infirmière avait profité du fait qu'il était assommé par les médicaments.
C'était un crime. Encore un. Mais la victime, c'était cette fois Nino. Non, encore lui, car dans l'affaire du fantôme vengeur, il n'avait été le bourreau que contraint et forcé. Avec tout ce qu'il avait vécu, il était logique que Kazuya ait eu pitié de lui.
— Tu l'as dénoncée ?
— Comment aurais-je pu ? J'ai été possédé peu après, jeta Nino avec emportement avant d'accélérer l'allure.
— Désolé. Ce n'était pas un reproche, assura Zack, forçant le pas pour rester à son niveau.
Nino ralentit.
— Je ne suis pas de bonne compagnie, hein ?
— Je n'en veux pas d'autre.
Il était triste de tout ce qui était arrivé au jeune homme, mais heureux qu'il se confie à lui. C'était la preuve qu'ils se rapprochaient.
Ils marchèrent un moment en silence.
— Et toi, aucun secret embarrassant à révéler ? demanda Nino.
Zack sourit. Pas de doute, ils devenaient intimes.
— A part mon goût pour les comédies romantiques ? Je crains que non.
— Cela n'a rien de honteux. Ma sœur aussi est fan.
— C'est considéré comme un truc de filles. Venant d'un type baraqué comme moi, les gens ont plutôt tendance à se moquer. Ou s'ils savent que je suis gay, ils pensent que c'est lié.
— Je ne sais pas d'où vient ce besoin du monde de tout faire rentrer dans des cases, juger, étiqueter, cataloguer... Ne pourrait-on laisser les autres être, tout simplement ?
Zack ne put que lui donner raison.
Il lui semblait que pour le pousser à la confidence, il lui fallait aussi se dévoiler.
— Mais c'était pareil pour lui, n'est-ce pas ?
— Oui, tout était clair entre nous. Ton ancien camarade était un sale type.
— Au moins me suis-je donné volontairement à lui. Pas comme les fois suivantes.
Le pluriel n'échappa pas à Zack. Ce n'était donc pas qu'avec lui que Nino s'était retrouvé à coucher à son corps défendant.
— Fichus fantômes ! s'écria-t-il.
— Pas seulement.
Zack s'arrêta, mais pas Nino et il dut le rattraper.
Tout était paisible autour d'eux. Il n'y avait que le clapotis de l'eau.
— Que s'est-il passé ?
Nino leva les yeux vers lui comme pour lui demander s'il voulait vraiment savoir, puis à mi-voix, il expliqua qu'à l'hôpital psychiatrique, une infirmière avait profité du fait qu'il était assommé par les médicaments.
C'était un crime. Encore un. Mais la victime, c'était cette fois Nino. Non, encore lui, car dans l'affaire du fantôme vengeur, il n'avait été le bourreau que contraint et forcé. Avec tout ce qu'il avait vécu, il était logique que Kazuya ait eu pitié de lui.
— Tu l'as dénoncée ?
— Comment aurais-je pu ? J'ai été possédé peu après, jeta Nino avec emportement avant d'accélérer l'allure.
— Désolé. Ce n'était pas un reproche, assura Zack, forçant le pas pour rester à son niveau.
Nino ralentit.
— Je ne suis pas de bonne compagnie, hein ?
— Je n'en veux pas d'autre.
Il était triste de tout ce qui était arrivé au jeune homme, mais heureux qu'il se confie à lui. C'était la preuve qu'ils se rapprochaient.
Ils marchèrent un moment en silence.
— Et toi, aucun secret embarrassant à révéler ? demanda Nino.
Zack sourit. Pas de doute, ils devenaient intimes.
— A part mon goût pour les comédies romantiques ? Je crains que non.
— Cela n'a rien de honteux. Ma sœur aussi est fan.
— C'est considéré comme un truc de filles. Venant d'un type baraqué comme moi, les gens ont plutôt tendance à se moquer. Ou s'ils savent que je suis gay, ils pensent que c'est lié.
— Je ne sais pas d'où vient ce besoin du monde de tout faire rentrer dans des cases, juger, étiqueter, cataloguer... Ne pourrait-on laisser les autres être, tout simplement ?
Zack ne put que lui donner raison.
3 commentaires:
Un bon moment en compagnie de nos deux héros malgré quelques tristes révélations :)
Merci pour l'épisode du jour, j'ai vraiment hâte de lire la suite de leurs aventures
Merci pour tous ces chapitres, j'ai été absente un moment et j'ai pu rattraper mon retard.
Nino n'a vraiment pas eu une vie facile, et je suppose qu'il en a eut d'autres aussi difficile à supporter. Cela n'a pas du être facile pour lui de ce voir rejeter par sa famille et qu'ils ne le croient pas pour ses possessions.
Zack a du mal à se rapprocher de Nino et la présence de Kazuya ne l'aide vraiment pas. Mais je pense que là il avance petit à petit dans une relation plus intime.
J'ai hâte de savoir comment va se dérouler la suite de cette histoire.
Nino aura vraiment tout subit ... Tu ne l'épargne vraiment pas ...
J'ai hâte de voir l'évolution des relations ^^
Merci.
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