Nino avait des talents de conteur. Zack avait l'impression de vivre l'angoisse de l'adolescent de seize ans, perdant le contrôle de son corps, arraché à ses proches. Le vieux bonhomme n'avait eu aucune pitié pour son jeune hôte dans sa quête pour retrouver son fils désormais âgé. Il ne s'était soucié ni de sa faim, ni de sa peur, ni de sa honte jusqu'à ce qu'il parvienne à ses fins. Le fils, par miracle, avait admis que Nino abritait son père et avait accordé son pardon. Trois jours entiers s'étaient écoulés. Le vieux avait quitté l'adolescent, le laissant totalement désemparé.
Nino était retourné chez lui, auprès de ses parents malades d'inquiétude qui n'avaient bien sûr par cru un mot de son aventure et avaient cherché à lui faire avouer la vérité qu'il leur avait pourtant servi sur un plateau. Ce n'est cependant qu'à la seconde possession qu'il avait été conduit chez le docteur. D'autres possessions entrecoupées de visites chez le psychiatre avaient suivi jusqu'à ce qu'un des fantômes agresse sa sœur. Nino, jugé fou et dangereux avait terminé à l'asile.
— Comment en es-tu sorti ? demanda Zack comme Nino se taisait, oubliant que c'était normalement au tour du jeune homme de lui poser une question.
— Un autre fantôme... murmura Nino en serrant ses bras l'un contre l'autre.
A priori celui-là avait laissé un bien mauvais souvenir au jeune homme.
La sonnette retentit, faisant sursauter Zack. C'était leurs sushis. Il alla réceptionner et payer avant de revenir dans la cuisine où il disposa tout sur la table.
Malgré son envie d'en savoir plus, devant le visage triste de Nino, il décida d'orienter la conversation vers un sujet plus léger : les préférences alimentaires. Lui faisait attention à manger sainement afin de garder la forme. Nino avoua qu'il ne s'en souciait guère.
— Pendant près de quatre ans, tant de fantômes se sont introduits en moi que j'ai oublié qui j'étais et ce que j'aimais. C'est grâce à Kazuya que j'ai redécouvert que j'étais plus salé que sucré.
Aucun sujet n'était anodin avec Nino. Avec lui, tout ramenait aux fantômes. Et à Kazuya. Ce dernier avait beau ne pas être là, il y était quand même.
— Mangeons !
Nino opina. Zack lui montra comment tenir des baguettes. Le jeune homme l'imita, mais mal. Zack lui prit les doigts pour corriger leur position sur les bâtonnets.
Nino ramena aussitôt sa main vers lui, comme s'il s'était brûlé.
Pourquoi lui était-ce aussi insupportable que Zack le touche ? D'accord, ils avaient couché ensemble sans que Nino ne le souhaite vraiment. Mais, après la possession de Kazuya, quand Zack avait manqué de s'écrouler, Nino l'avait soutenu...
Nino était retourné chez lui, auprès de ses parents malades d'inquiétude qui n'avaient bien sûr par cru un mot de son aventure et avaient cherché à lui faire avouer la vérité qu'il leur avait pourtant servi sur un plateau. Ce n'est cependant qu'à la seconde possession qu'il avait été conduit chez le docteur. D'autres possessions entrecoupées de visites chez le psychiatre avaient suivi jusqu'à ce qu'un des fantômes agresse sa sœur. Nino, jugé fou et dangereux avait terminé à l'asile.
— Comment en es-tu sorti ? demanda Zack comme Nino se taisait, oubliant que c'était normalement au tour du jeune homme de lui poser une question.
— Un autre fantôme... murmura Nino en serrant ses bras l'un contre l'autre.
A priori celui-là avait laissé un bien mauvais souvenir au jeune homme.
La sonnette retentit, faisant sursauter Zack. C'était leurs sushis. Il alla réceptionner et payer avant de revenir dans la cuisine où il disposa tout sur la table.
Malgré son envie d'en savoir plus, devant le visage triste de Nino, il décida d'orienter la conversation vers un sujet plus léger : les préférences alimentaires. Lui faisait attention à manger sainement afin de garder la forme. Nino avoua qu'il ne s'en souciait guère.
— Pendant près de quatre ans, tant de fantômes se sont introduits en moi que j'ai oublié qui j'étais et ce que j'aimais. C'est grâce à Kazuya que j'ai redécouvert que j'étais plus salé que sucré.
Aucun sujet n'était anodin avec Nino. Avec lui, tout ramenait aux fantômes. Et à Kazuya. Ce dernier avait beau ne pas être là, il y était quand même.
— Mangeons !
Nino opina. Zack lui montra comment tenir des baguettes. Le jeune homme l'imita, mais mal. Zack lui prit les doigts pour corriger leur position sur les bâtonnets.
Nino ramena aussitôt sa main vers lui, comme s'il s'était brûlé.
Pourquoi lui était-ce aussi insupportable que Zack le touche ? D'accord, ils avaient couché ensemble sans que Nino ne le souhaite vraiment. Mais, après la possession de Kazuya, quand Zack avait manqué de s'écrouler, Nino l'avait soutenu...
4 commentaires:
Je pense que zack lui fait quand même de l'effet ^^
Franchement j'aimerai pas être à la place de Nino, ne jamais être cru ... Ça doit être horrible =S
Nino me fait penser à Cassandre, heureusement lui quelques personnes le croient ...
Merci, vivement la suite.
Je plains aussi Nino... Heureusement que Zack le croit à présent ! :)
Moi aussi je pense que malgré tout Nino est un peu attiré par Zack mais à peur de se l'avouer pour ne pas blesser Kazuya :)
Hé bien Nino a un sacré passé et a beaucoup souffert :(
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de lire la suite ^^
Aaaaah pauvre Zack, à mon avis ce n'est pas gagné pour lui
Nino est bien accroché à son fantôme et ça peut se comprendre !!
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