— Quand Nino sera-t-il de retour ?
— D'ici deux bonnes heures. Tu peux l'attendre ici.
Cette voix qui sortait du néant était perturbante.
— Pourquoi restez-vous caché ?
— Pour quelle raison me donnerai-je la peine d'être visible ?
— C'est plus poli.
Un grand rire franc retentit. Zack faillit rire également. Discuter bonnes manières avec un fantôme, c'était n'importe quoi ! Il opta à la place pour un silence digne qu'il brisa lui-même quelques minutes plus tard. Il n'avait rien à faire pour s'occuper jusqu'à ce que Nino arrive. Sans compter que c'était inconfortable de savoir que le fantôme était là sans qu'il puisse pour autant le voir.
— Pouvez-vous me parler de Nino ?
— Ce n'est pas à moi de le faire. Ne compte pas que je t'aide dans ton entreprise de séduction.
Cela n'avait jamais été l'intention de Zack. Kazuya avait le don de l'irriter. Il se mit à arpenter la pièce pour se calmer. Un frisson de froid le parcourut. Il pouvait être imputable à l'absence de chauffage - la cheminée était éteinte et le radiateur hors d'usage – ou à une « collision » avec le fantôme.
Il s'arrêta et tenta une nouvelle question :
— Pouvez-vous au moins me raconter comment vous vous êtes rencontrés et mis ensemble ?
— Toujours aussi curieux...
— Si j'ai bien compris, en me possédant, vous, vous savez tout de moi, se défendit Zack.
Kazuya se matérialisa brusquement, flottant juste au-dessus du lit de Nino en position assisse.
Zack respira tout de suite mieux. C'était plus confortable ainsi. Et dans son genre, il n'était pas vilain à regarder.
— C'est vrai. Aucun de tes amours et aucune de tes coucheries ne m'a échappé C'est dommage que tu n'aies pas réussi à lui avouer tes sentiments.
« Lui » c'était Quentin, un ami qu'il avait volontairement perdu de vue car il était trop douloureux de l'aimer sans espoir de retour. C'était cependant de l'histoire ancienne, sept ans s'étaient écoulés depuis. La seconde fois qu'un homme avait fait battre son cœur, il s'était confessé, mais cela n'avait pas abouti pour autant.
Zack s'ébroua. Ressasser le passé était vain.
Kazuya fit mine de tapoter la couette.
— Vous rêvez... Je ne vais pas m'asseoir à côté de vous !
— A ta guise, si tu préfères rester debout pour écouter... Nino s'est réfugié ici, dans cette maison abandonnée, ne sachant où aller. Le pauvre enchaînait les possessions depuis le réveil de sa vue paranormale, lors de son seizième anniversaire. Il a cru que je squattais les lieux et je me suis amusé à faire semblant d'être vivant jusqu'à ce qu'il comprenne que j'étais un fantôme. Il m'a défié de le posséder pour me libérer du poids de mes regrets ou de ma colère et je l'ai pris au mot. Après avoir découvert les épreuves qu'il avait traversé, j'ai choisi de l'aider en lui montrant comment protéger son intimité en cas de possession et en mettant au point un talisman. Il me plaisait. La réciproque était vraie. Je lui ai permis de lire en moi et nous nous sommes mis en couple, il y a un peu plus d'un an de cela.
Présenter comme ça, le phénomène de possession était positif, c'était une façon de connaître tout de l'autre : son passé, ses sentiments... Mais Zack savait à quoi s'en tenir : c'était d'une grande violence. De Kazuya, il n'avait pratiquement rien appris par ce biais alors que le fantôme n'avait rien manqué des épisodes les moins glorieux de sa vie.
Pour la première fois, Zack se demanda ce que Kazuya pensait de lui, puis décida qu'il s'en moquait. Seul Nino lui importait. Le fantôme n'était qu'une gêne.
— D'ici deux bonnes heures. Tu peux l'attendre ici.
Cette voix qui sortait du néant était perturbante.
— Pourquoi restez-vous caché ?
— Pour quelle raison me donnerai-je la peine d'être visible ?
— C'est plus poli.
Un grand rire franc retentit. Zack faillit rire également. Discuter bonnes manières avec un fantôme, c'était n'importe quoi ! Il opta à la place pour un silence digne qu'il brisa lui-même quelques minutes plus tard. Il n'avait rien à faire pour s'occuper jusqu'à ce que Nino arrive. Sans compter que c'était inconfortable de savoir que le fantôme était là sans qu'il puisse pour autant le voir.
— Pouvez-vous me parler de Nino ?
— Ce n'est pas à moi de le faire. Ne compte pas que je t'aide dans ton entreprise de séduction.
Cela n'avait jamais été l'intention de Zack. Kazuya avait le don de l'irriter. Il se mit à arpenter la pièce pour se calmer. Un frisson de froid le parcourut. Il pouvait être imputable à l'absence de chauffage - la cheminée était éteinte et le radiateur hors d'usage – ou à une « collision » avec le fantôme.
Il s'arrêta et tenta une nouvelle question :
— Pouvez-vous au moins me raconter comment vous vous êtes rencontrés et mis ensemble ?
— Toujours aussi curieux...
— Si j'ai bien compris, en me possédant, vous, vous savez tout de moi, se défendit Zack.
Kazuya se matérialisa brusquement, flottant juste au-dessus du lit de Nino en position assisse.
Zack respira tout de suite mieux. C'était plus confortable ainsi. Et dans son genre, il n'était pas vilain à regarder.
— C'est vrai. Aucun de tes amours et aucune de tes coucheries ne m'a échappé C'est dommage que tu n'aies pas réussi à lui avouer tes sentiments.
« Lui » c'était Quentin, un ami qu'il avait volontairement perdu de vue car il était trop douloureux de l'aimer sans espoir de retour. C'était cependant de l'histoire ancienne, sept ans s'étaient écoulés depuis. La seconde fois qu'un homme avait fait battre son cœur, il s'était confessé, mais cela n'avait pas abouti pour autant.
Zack s'ébroua. Ressasser le passé était vain.
Kazuya fit mine de tapoter la couette.
— Vous rêvez... Je ne vais pas m'asseoir à côté de vous !
— A ta guise, si tu préfères rester debout pour écouter... Nino s'est réfugié ici, dans cette maison abandonnée, ne sachant où aller. Le pauvre enchaînait les possessions depuis le réveil de sa vue paranormale, lors de son seizième anniversaire. Il a cru que je squattais les lieux et je me suis amusé à faire semblant d'être vivant jusqu'à ce qu'il comprenne que j'étais un fantôme. Il m'a défié de le posséder pour me libérer du poids de mes regrets ou de ma colère et je l'ai pris au mot. Après avoir découvert les épreuves qu'il avait traversé, j'ai choisi de l'aider en lui montrant comment protéger son intimité en cas de possession et en mettant au point un talisman. Il me plaisait. La réciproque était vraie. Je lui ai permis de lire en moi et nous nous sommes mis en couple, il y a un peu plus d'un an de cela.
Présenter comme ça, le phénomène de possession était positif, c'était une façon de connaître tout de l'autre : son passé, ses sentiments... Mais Zack savait à quoi s'en tenir : c'était d'une grande violence. De Kazuya, il n'avait pratiquement rien appris par ce biais alors que le fantôme n'avait rien manqué des épisodes les moins glorieux de sa vie.
Pour la première fois, Zack se demanda ce que Kazuya pensait de lui, puis décida qu'il s'en moquait. Seul Nino lui importait. Le fantôme n'était qu'une gêne.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode ^o^
Zack et Kazuya vont-ils finir par devenir ami lol
J'ai beaucoup aimé la rencontre entre Nino et Kazuya :)
Hâte de lire la suite, en attendant bon week-end
Je n'arrête pas de le dire mais j'adore kazuya ^^
J'aime bcp la rencontre, j'ai hâte d'encore mieux les connaître =)
Vivement que Nino rentre pour que la séduction commence, j'ai hâte de voir toutes les réactions XD
Merci bon weekend ;)
ça me fait plaisir que vous aimiez la rencontre de Kazuya & Nino ainsi que les personnages en eux-mêmes.
Bon week-end à vous ! (de mon côté ça va pas être évident, je suis retombée malade pour la troisième fois depuis de le début de l'année !)
Merci pour ce chapitre. La rencontre de Kazuya et Nino est très mignonne. J'ai hâte de lire la suite et de connaitre la réaction de Nino à la vue de Zack chez lui.
Bon week-end!
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