Après réflexion, Zibulinion quitta la salle de bal et n'y revint qu'après avoir fait disparaître l'illusion qui l'enveloppait.
La curiosité le poussa à retourner à la mini-fontaine, mais Charboige et Waltharan n'y étaient plus.
Même en fouillant la foule du regard, Zibulinion ne les vit pas et, ayant repéré Folebiol, il se mit à le suivre des yeux. Dans quelques heures à peine, l'adolescent aux cheveux fauves serait parti et Zibulinion ne pourrait plus le voir pendant un long mois.
Aux alentours de 17h30, Bastopod et Korganole annoncèrent la fin du bal. Il y eut du remue-ménage car Neyenje n'avait pas fait danser toutes celles qui s'étaient inscrites sur sa liste, mais les professeurs rappelèrent les fées qui s'agitaient à l'ordre et invitèrent tout le monde à rassembler ses affaires et à rejoindre les bus qui les reconduiraient dans leurs foyers respectifs.
Zibulinion, dans le dortoir, resta debout, les bras ballants tandis que les autres garçons fourraient pêle-mêle dans leurs sacs ce qu'ils souhaitaient ramener chez eux. Il se sentait mélancolique à l'idée que lui seul allait demeurer derrière.
– Pourquoi tu ne ranges rien ? s'étonna Folebiol au bout d'un moment.
N'ayant pas le droit de dire la vérité, Zibulinion, répondit qu'il avait été convoqué par le professeur de sorts et que par conséquent, il ne rentrait pas avec les autres.
– Tu sais pour quelle raison ?
Zibulinion secoua la tête.
– Ce n'est pas cool ça. Enfin... Tu me raconteras ? On se voit pendant les vacances ?
Zibulinion aurait adoré dire oui.
– Ah... Je ne serais pas chez moi.
– Hé ! C'est vrai ça ?
Neyenje était arrivé sans crier gare, se mêlant à leur conversation comme si de rien n'était.
– Oui, confirma simplement Zibulinion.
– Et moi qui voulais te rendre visite pendant les vacances... Je suis déçu. Tu pars loin ?
Zibulinion regretta une fois de plus ne pouvoir avouer qu'il demeurait à l'école. Il se contenta de hocher la tête.
Neyenje et Folebiol l'auraient probablement questionné davantage si Juycylli ne l'avait pas involontairement sauvé en chassant tout le monde dehors.
Avant de partir à son tour, le garçon de 12ème année ne dit en revanche rien à Zibulinion, preuve qu'il avait dû être prévenu d'une façon ou d'une autre.
Zibulinion hésita à rejoindre ses amis et les accompagner au bus afin de voler quelques minutes supplémentaires avec Folebiol, mais ultimement renonça. Il ne tenait pas à proférer de nouveaux mensonges. Il attendit un long moment, immobile, dans le dortoir déserté, déprimant en songeant que bientôt tous les élèves auraient quitté l'école.
Après un gros soupir, Zibulinion finalement prit le chemin de la bibliothèque. Le mieux qu'il avait à faire, c'était d'étudier. Il n'y avait pas un chat comme quand il se levait à l'aube. Il s'empara d'un des manuels de 5ème année et lu jusqu'à ce qu'il réalise que l'heure du dîner venait de passer sans que la cloche ne sonne. Il se rendit tout de même au réfectoire, se demandant s'il y aurait un repas pour lui.
Il eut tôt fait de constater qu'une assiette l'attendait à la table des premières années. Il s'assit devant et commença à manger, mal à l'aise dans cette immense salle vide.
De retour au dortoir, un terrible sentiment de solitude s'abattit sur lui. C'était rare qu'il n'y ait pas au moins un autre garçon présent.
Zibulinion regarda le lit de Folebiol, le cœur lourd, s'assit dessus, puis s'allongea, posant sa tête sur l'oreiller. La taie blanche était imprégnée de l'odeur de Folebiol : un mélange de miel et d'écorce de pin gorgée de sève. Demain, sûrement, après le passage de la fée de ménage, elle ne sentirait plus que le propre. De même que les draps dans lesquels Folebiol avait dormi.
Zibulinion savait qu'il n'aurait pas dû, mais mû par un désir qui le dépassait, il se déshabilla entièrement et se glissa sous la couette de Folebiol, plongeant le nez dans la taie. Excité au-delà de toute expression, il frotta son pénis contre le drap de plus en plus vite, ses gémissements étouffés dans l'oreiller, jusqu'à la jouissance.
Il réalisa alors, brûlant de honte, qu'il venait de se masturber dans le lit de son ami. Il usa aussitôt d'un sort de nettoyage sur le drap pour faire disparaître toute trace de son méfait et alla se doucher.
Il se lava longuement, comme s'il pouvait ainsi effacer son sentiment de culpabilité.
Cependant, au moment de se coucher, il ne put résister à l'envie d'inverser son oreiller avec celui de Folebiol. C'était un peu comme dormir avec lui. C'était juste pour cette nuit. L'odeur aurait tôt fait de s'estomper et puis la literie serait bientôt nettoyée... En attendant, c'était délicieusement réconfortant.
La curiosité le poussa à retourner à la mini-fontaine, mais Charboige et Waltharan n'y étaient plus.
Même en fouillant la foule du regard, Zibulinion ne les vit pas et, ayant repéré Folebiol, il se mit à le suivre des yeux. Dans quelques heures à peine, l'adolescent aux cheveux fauves serait parti et Zibulinion ne pourrait plus le voir pendant un long mois.
Aux alentours de 17h30, Bastopod et Korganole annoncèrent la fin du bal. Il y eut du remue-ménage car Neyenje n'avait pas fait danser toutes celles qui s'étaient inscrites sur sa liste, mais les professeurs rappelèrent les fées qui s'agitaient à l'ordre et invitèrent tout le monde à rassembler ses affaires et à rejoindre les bus qui les reconduiraient dans leurs foyers respectifs.
Zibulinion, dans le dortoir, resta debout, les bras ballants tandis que les autres garçons fourraient pêle-mêle dans leurs sacs ce qu'ils souhaitaient ramener chez eux. Il se sentait mélancolique à l'idée que lui seul allait demeurer derrière.
– Pourquoi tu ne ranges rien ? s'étonna Folebiol au bout d'un moment.
N'ayant pas le droit de dire la vérité, Zibulinion, répondit qu'il avait été convoqué par le professeur de sorts et que par conséquent, il ne rentrait pas avec les autres.
– Tu sais pour quelle raison ?
Zibulinion secoua la tête.
– Ce n'est pas cool ça. Enfin... Tu me raconteras ? On se voit pendant les vacances ?
Zibulinion aurait adoré dire oui.
– Ah... Je ne serais pas chez moi.
– Hé ! C'est vrai ça ?
Neyenje était arrivé sans crier gare, se mêlant à leur conversation comme si de rien n'était.
– Oui, confirma simplement Zibulinion.
– Et moi qui voulais te rendre visite pendant les vacances... Je suis déçu. Tu pars loin ?
Zibulinion regretta une fois de plus ne pouvoir avouer qu'il demeurait à l'école. Il se contenta de hocher la tête.
Neyenje et Folebiol l'auraient probablement questionné davantage si Juycylli ne l'avait pas involontairement sauvé en chassant tout le monde dehors.
Avant de partir à son tour, le garçon de 12ème année ne dit en revanche rien à Zibulinion, preuve qu'il avait dû être prévenu d'une façon ou d'une autre.
Zibulinion hésita à rejoindre ses amis et les accompagner au bus afin de voler quelques minutes supplémentaires avec Folebiol, mais ultimement renonça. Il ne tenait pas à proférer de nouveaux mensonges. Il attendit un long moment, immobile, dans le dortoir déserté, déprimant en songeant que bientôt tous les élèves auraient quitté l'école.
Après un gros soupir, Zibulinion finalement prit le chemin de la bibliothèque. Le mieux qu'il avait à faire, c'était d'étudier. Il n'y avait pas un chat comme quand il se levait à l'aube. Il s'empara d'un des manuels de 5ème année et lu jusqu'à ce qu'il réalise que l'heure du dîner venait de passer sans que la cloche ne sonne. Il se rendit tout de même au réfectoire, se demandant s'il y aurait un repas pour lui.
Il eut tôt fait de constater qu'une assiette l'attendait à la table des premières années. Il s'assit devant et commença à manger, mal à l'aise dans cette immense salle vide.
De retour au dortoir, un terrible sentiment de solitude s'abattit sur lui. C'était rare qu'il n'y ait pas au moins un autre garçon présent.
Zibulinion regarda le lit de Folebiol, le cœur lourd, s'assit dessus, puis s'allongea, posant sa tête sur l'oreiller. La taie blanche était imprégnée de l'odeur de Folebiol : un mélange de miel et d'écorce de pin gorgée de sève. Demain, sûrement, après le passage de la fée de ménage, elle ne sentirait plus que le propre. De même que les draps dans lesquels Folebiol avait dormi.
Zibulinion savait qu'il n'aurait pas dû, mais mû par un désir qui le dépassait, il se déshabilla entièrement et se glissa sous la couette de Folebiol, plongeant le nez dans la taie. Excité au-delà de toute expression, il frotta son pénis contre le drap de plus en plus vite, ses gémissements étouffés dans l'oreiller, jusqu'à la jouissance.
Il réalisa alors, brûlant de honte, qu'il venait de se masturber dans le lit de son ami. Il usa aussitôt d'un sort de nettoyage sur le drap pour faire disparaître toute trace de son méfait et alla se doucher.
Il se lava longuement, comme s'il pouvait ainsi effacer son sentiment de culpabilité.
Cependant, au moment de se coucher, il ne put résister à l'envie d'inverser son oreiller avec celui de Folebiol. C'était un peu comme dormir avec lui. C'était juste pour cette nuit. L'odeur aurait tôt fait de s'estomper et puis la literie serait bientôt nettoyée... En attendant, c'était délicieusement réconfortant.
2 commentaires:
Merci pour cet épisode, on ressens bien la peine et la solitude de Zibu à rester seul à l'école
J'ai hâte de voir si ses révisions vont bien se passer ^___^
Bon week-end à toi :D
Merci pour ce nouvel épisode :)
Zibu va se sentir bien seul en effet, heureusement qu'il aime bien étudier parce qu'il s''ennuierait ferme sinon.
Espérons que ces "vacances" ne lui paraîtront pas trop longues non plus et que ses révisions vaudront le coup...
Bon weekend et à lundi^^
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