– Elle s'appelle Noinilubiza ? souffla Zibulinion d'une voix interrogative.
– Oui, mais comment le sais-tu ? Tu la connais ?
Zibulinion se demanda s'il ne ferait pas mieux de lui révéler que c'était lui, mais il n'osa pas. Waltharan venait de lui dire que Noinilubiza lui plaisait, assurément, il serait déçu et lui retirait aussitôt son amitié comme tous les autres garçons fées.
– Au bal, je vous ai entendus, toi, Charboige et elle.
– C'est vrai que nous n'étions pas très discrets. Charboige insistait pour qu'elle devienne sa petite amie, sans même savoir comment elle s'appelait. Elle a profité que j'occupais son attention pour filer. Après son départ, j'en ai profité pour mettre en garde Charboige afin qu'il ne marche pas sur mes plate-bandes, mais il a maintenu qu'il l'embrasserait la prochaine fois qu'il la verrait. Nous en serions peut-être venus aux mains si Bastopod n'était pas intervenu pour me rappeler que j'avais encore des filles à faire danser. C'est vraiment une coutume idiote que de nous forcer à virevolter aux bras de quiconque le désire. Tu ne crois pas qu'ils pourraient nous laisser choisir nos partenaires ? Bref, ne te tracasse pas pour moi.
– Merci, répondit Zibulinion, gêné de penser que son illusoire apparence féminine ait réussi à séduire Waltharan.
« Noinilubiza » avait assurément plus de succès que lui entre Charboige et Waltharan. Cependant, ce n'était pas dur vu sa côte de popularité actuelle. Il était le sujet de toutes les conversations, mais pas en bien.
Vendredi soir, quand il retrouva Waltharan à la bibliothèque en tant que Noinilubiza, il eut du mal à soutenir le regard bleu-vert de Waltharan. Il était conscient qu'il jouait honteusement sur les deux tableaux, mais il avait peur de révéler la vérité. Il avait déjà assez donné avec les aveux et leurs conséquences.
Waltharan ne se comportait pas comme un amoureux transi, mais maintenant que Zibulinion savait à quoi s'en tenir, il remarquait certains détails qui prouvaient que l'adolescent à la crinière noisette agrémentée d'une mèche blanche le, enfin la, considérait plus que comme une simple amie.
Au moment de se séparer, Waltharan insista pour qu'ils fixent un rendez-vous régulier pour se voir au minimum une fois par semaine, parce qu'il ne voulait plus compter seulement sur le hasard et qu'il regrettait d'ailleurs l'avoir trop fait, manquant de ne plus jamais la revoir, ce qui aurait été dommage, puisqu'il voulait mieux la connaître. Ce qu'il ignorait, c'est que Noinilubiza n'existait pas, du moins, pas vraiment. Malgré tout, Zibulinion accepta. Cela faisait du bien d'être un, enfin une, fée comme les autres, sans le plus petit souci au monde.
– Oui, mais comment le sais-tu ? Tu la connais ?
Zibulinion se demanda s'il ne ferait pas mieux de lui révéler que c'était lui, mais il n'osa pas. Waltharan venait de lui dire que Noinilubiza lui plaisait, assurément, il serait déçu et lui retirait aussitôt son amitié comme tous les autres garçons fées.
– Au bal, je vous ai entendus, toi, Charboige et elle.
– C'est vrai que nous n'étions pas très discrets. Charboige insistait pour qu'elle devienne sa petite amie, sans même savoir comment elle s'appelait. Elle a profité que j'occupais son attention pour filer. Après son départ, j'en ai profité pour mettre en garde Charboige afin qu'il ne marche pas sur mes plate-bandes, mais il a maintenu qu'il l'embrasserait la prochaine fois qu'il la verrait. Nous en serions peut-être venus aux mains si Bastopod n'était pas intervenu pour me rappeler que j'avais encore des filles à faire danser. C'est vraiment une coutume idiote que de nous forcer à virevolter aux bras de quiconque le désire. Tu ne crois pas qu'ils pourraient nous laisser choisir nos partenaires ? Bref, ne te tracasse pas pour moi.
– Merci, répondit Zibulinion, gêné de penser que son illusoire apparence féminine ait réussi à séduire Waltharan.
« Noinilubiza » avait assurément plus de succès que lui entre Charboige et Waltharan. Cependant, ce n'était pas dur vu sa côte de popularité actuelle. Il était le sujet de toutes les conversations, mais pas en bien.
Vendredi soir, quand il retrouva Waltharan à la bibliothèque en tant que Noinilubiza, il eut du mal à soutenir le regard bleu-vert de Waltharan. Il était conscient qu'il jouait honteusement sur les deux tableaux, mais il avait peur de révéler la vérité. Il avait déjà assez donné avec les aveux et leurs conséquences.
Waltharan ne se comportait pas comme un amoureux transi, mais maintenant que Zibulinion savait à quoi s'en tenir, il remarquait certains détails qui prouvaient que l'adolescent à la crinière noisette agrémentée d'une mèche blanche le, enfin la, considérait plus que comme une simple amie.
Au moment de se séparer, Waltharan insista pour qu'ils fixent un rendez-vous régulier pour se voir au minimum une fois par semaine, parce qu'il ne voulait plus compter seulement sur le hasard et qu'il regrettait d'ailleurs l'avoir trop fait, manquant de ne plus jamais la revoir, ce qui aurait été dommage, puisqu'il voulait mieux la connaître. Ce qu'il ignorait, c'est que Noinilubiza n'existait pas, du moins, pas vraiment. Malgré tout, Zibulinion accepta. Cela faisait du bien d'être un, enfin une, fée comme les autres, sans le plus petit souci au monde.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode ^o^
Malgré tout ce qui lui arrive je comprends Zibu et le fait qu'il ne souhaite pas dire la vérité à Waltharan :)
Vivement la suite, je suis trop accro à l'histoire XD
Merci pour cette suite toujours aussi passionante!
J'ai hâte de voir comment va se dérouler la relation entre Noinibuzila et Waltharan et j'ai encore plus envie d'assister à sa prochaine rencontre avec Charboige, ça risque d'être surprenant^^
Jeckyll -> Merci d'être aussi compréhensive avec Zibulinion !
Marie Antunez -> C'est vrai qu'on ne voit pas beaucoup Charboige... mais, promis, il va revenir.
Et pour celles qui se posent la question -> Neyenje aussi réapparaîtra sur le devant de la scène, mais pas tout de suite !
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