Zibulinion n'avait pas plus choisi d'être attiré par les garçons que son apparence physique. Il s'était toujours efforcé d'être moins laid pour sa mère, de devenir meilleur en magie. Mais même si elle avait été contente, elle était restée insatisfaite. Il ne serait jamais beau, jamais aussi bien qu'elle voulait et il n'en pouvait plus. Peut-être que ce fameux père qui ne le considérait pas comme son fils, avait quitté Alysielle car lui aussi était las de ne pas répondre à ses exigences. Peut-être qu'il le comprendrait, lui. Peut-être qu'elle avait menti aussi là-dessus et que son père le reconnaîtrait.
– Tu as perdu ta langue, gros bêta !? Aucune fée, fille ou garçon ne voudra jamais de toi de toute façon ! Même avec un humain, c'est loin d'être gagné.
– Je sais. Je peux aller me coucher maintenant ?
Alysielle fut suffoqué et s'écria :
– C'est tout ce que tu trouves à dire ?
Zibulinion hocha la tête.
– Oh ! File dans ta chambre, je ne veux plus te voir une minute de plus!
Après plus de deux mois d'absence, c'était douloureusement risible, mais Zibulinion s'exécuta.
Les vacances se déroulèrent dans une ambiance pesante. Victor était limite hostile, Tania encore plus moqueuse et Alysielle l'ignorait franchement. Au milieu, Rozélita ne savait pas comment se comporter.
Certains jours, Zibulinion, plutôt que de venir manger à table avec tout le monde, récupérait en douce des choses dans la cuisine - biscottes, fruits, biscuits - et grignotait dans sa chambre. Autrement, il lisait et étudiait avec acharnement. Il n'avait rien de mieux à faire. Il n'avait pas été à la hauteur aux examens de printemps, trop perturbé par sa mise à l'écart et il comptait se rattraper à ceux d'été.
A son retour de l'école, comme prévu, ses résultats aux examens de printemps étaient faibles : peu d'étoiles, et pas beaucoup de lunes. Son isolement se poursuivit. Seul Waltharan, fidèlement, continuait à lui adresser les paroles sans se soucier des rumeurs que cela générait. Zibulinion en venait à se détester de ne pas lui avouer la vérité sur « Noinilubiza » mais il avait trop peur de le perdre. Folebiol ne lui reparlerait toujours pas, Neyenje l'évitait consciencieusement, il n'avait plus que Waltharan.
Rongé par la culpabilité, que ce soit en tant que lui-même ou sous son illusoire apparence féminine, il bavardait avec lui régulièrement.
Cependant, même en sachant que Waltharan s'intéressait à « Noinilubiza », il fut surpris quand, au calme de la serre normalement interdite aux élèves, l'adolescent à la crinière noisette agrémentée d'une mèche blanche se mit à genoux devant elle, enfin lui, et lui offrit son cœur en lui tendant une unique et superbe rose rouge.
– Tu as perdu ta langue, gros bêta !? Aucune fée, fille ou garçon ne voudra jamais de toi de toute façon ! Même avec un humain, c'est loin d'être gagné.
– Je sais. Je peux aller me coucher maintenant ?
Alysielle fut suffoqué et s'écria :
– C'est tout ce que tu trouves à dire ?
Zibulinion hocha la tête.
– Oh ! File dans ta chambre, je ne veux plus te voir une minute de plus!
Après plus de deux mois d'absence, c'était douloureusement risible, mais Zibulinion s'exécuta.
Les vacances se déroulèrent dans une ambiance pesante. Victor était limite hostile, Tania encore plus moqueuse et Alysielle l'ignorait franchement. Au milieu, Rozélita ne savait pas comment se comporter.
Certains jours, Zibulinion, plutôt que de venir manger à table avec tout le monde, récupérait en douce des choses dans la cuisine - biscottes, fruits, biscuits - et grignotait dans sa chambre. Autrement, il lisait et étudiait avec acharnement. Il n'avait rien de mieux à faire. Il n'avait pas été à la hauteur aux examens de printemps, trop perturbé par sa mise à l'écart et il comptait se rattraper à ceux d'été.
A son retour de l'école, comme prévu, ses résultats aux examens de printemps étaient faibles : peu d'étoiles, et pas beaucoup de lunes. Son isolement se poursuivit. Seul Waltharan, fidèlement, continuait à lui adresser les paroles sans se soucier des rumeurs que cela générait. Zibulinion en venait à se détester de ne pas lui avouer la vérité sur « Noinilubiza » mais il avait trop peur de le perdre. Folebiol ne lui reparlerait toujours pas, Neyenje l'évitait consciencieusement, il n'avait plus que Waltharan.
Rongé par la culpabilité, que ce soit en tant que lui-même ou sous son illusoire apparence féminine, il bavardait avec lui régulièrement.
Cependant, même en sachant que Waltharan s'intéressait à « Noinilubiza », il fut surpris quand, au calme de la serre normalement interdite aux élèves, l'adolescent à la crinière noisette agrémentée d'une mèche blanche se mit à genoux devant elle, enfin lui, et lui offrit son cœur en lui tendant une unique et superbe rose rouge.
4 commentaires:
J'ai perdu mon compte (spinelsun) d'où mon absence de commentaires en ce moment.
Merci de continuer a nous faire voyager avec ton histoire elle me plait toujours autant malgré son penchant un peu triste actuellement. Je trouve Folebiol franchement gonflé et j'espère qu'ils ne redeviendront pas amis à moins que ce soit lui qui revienne penaud...
J'espère que cela va s'arranger rapidement pour notre héros.
Mon dieu quel épisode, un début bien triste comme tu sais si bien créer lol et une fin romantique même si Zibu ment à Waltharan (j'ai été soufflé de le voir offrir une rose à Zibu) ^___^
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserve encore de beau pour la suite ^^
Bon week-end et rdv au prochain épisode XD
Désolée pour le côté triste de l'histoire ces derniers temps... C'est un passage nécessaire qui va durer encore un peu.
Spinelsun -> mince pour ton compte et contente que tu apprécies toujours l'histoire !
Jeckyll -> il fait bien les choses, Waltharan, hein ? Du moins pour le début... :op
Comment ça pour le début? Qu'est-ce qu'il va faire à Zibu? o_o
Olala j'ai peur pour lui...Faites qu'il ne finisse pas tout seul :'(
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