Zibulinion quitta le bureau de la directrice. Il avait raté le premier cours du matin, celui de biologie. Assister au suivant, celui de géographie des espèces ne lui disait rien et c'est en traînant les pieds qu'il gagna les salles, suivi par des chuchotis des fées qu'il croisait dans les couloirs et les escaliers.
Quand ses premières camarades de classe arrivèrent, Zibulinion déglutit. Quelques unes ricanèrent, certaines l'insultèrent. Une lança : « On n'est pas assez bien pour toi, peut-être ?! Tu t'es déjà regardé dans un miroir, boudin ? » Quant à Folebiol, il passa à bonne distance de lui, apparemment fasciné par ses pieds.
Dans la salle, personne ne se mit à côté de lui. Ses camarades allèrent même jusqu'à éviter les tables avoisinantes de la sienne. Enfin, la professeur l'ignora quand il leva le doigt pour poser une question.
A midi, au réfectoire, il fut exilé en bout de table, entouré de chaises vides.
En cours de sorts, le schéma se répéta. Relhnad, cependant, fut égal à lui-même et interrogea Zibulinion, sans relever le froid que cela jetait.
Durant le cours de vol, la professeur interdit à l'adolescent de voler avec les autres pour qu'il réfléchisse à lui-même et à ses actes. Ce fut une véritable torture pour Zibulinion que de n'avoir rien à faire à part penser à l'impossible situation dans laquelle il s'était embarqué. A un moment, il crut que Folebiol lui jetait un regard désolé, un tour de son imagination, sans nul doute, puisque ce dernier l'évitait comme tout le monde.
Zibulinion sauta son dîner et après un brève passage à la bibliothèque peuplée de regards critiques, il rejoignit à l'aide du plan de l'école, la tourelle où résidait les professeurs qui le souhaitaient.
La directrice n'ayant pas précisé où il dormirait exactement, Zibulinion resta interdit devant les multiples portes. Deux professeurs qu'il ne connaissait pas passèrent devant lui comme s'il n'existait pas et il n'osa pas leur demander et puis soudain Relhnad sortit du néant et fut en face de lui.
– Tu n'es pas au bon endroit. Ici, c'est réservé aux professeurs femmes. Pour les hommes, c'est au-dessus. Viens !
Le professeur de sorts ouvrit une des portes dévoilant un escalier en colimaçon aux marches de bois et à la rambarde de fer décorée de fleurs aux pétales bleu ciel. Zibulinion le suivit, plein de gratitude envers ce professeur qui décidément, lui venait toujours en aide.
Ils débouchèrent sous le toit de la tourelle et se retrouvèrent face à cinq portes toutes plus différentes les unes que les autres : il y en avait une en bois clair, une en verre opaque, une métallique, une qui semblait constituée d'un amas de feuilles, et une en or.
– Seulement deux pièces sont occupées, et encore, l'une ne l'est qu'à moitié. Comme tu sais, il n'y a que moi, Bastopod et Yapolong comme professeurs de sexe masculin à Valeaige. Si je réside ici, Yapolong vit au village avec sa femme. Quant à Bastopod, il a beau avoir sa chambre à l'école, il dort le plus souvent chez sa fille qui habite également au village. La porte d'or conduisant à la salle de bain, tu as le choix entre la pièce près de l'escalier ou celle entre moi et Bastopod, expliqua Relhnad, en pointant les portes du doigts.
Zibulinion ne portant pas le professeur d'histoire dans son cœur opta pour le battant en bois clair qui l'attirait de toute façon davantage que le métallique.
Quand ses premières camarades de classe arrivèrent, Zibulinion déglutit. Quelques unes ricanèrent, certaines l'insultèrent. Une lança : « On n'est pas assez bien pour toi, peut-être ?! Tu t'es déjà regardé dans un miroir, boudin ? » Quant à Folebiol, il passa à bonne distance de lui, apparemment fasciné par ses pieds.
Dans la salle, personne ne se mit à côté de lui. Ses camarades allèrent même jusqu'à éviter les tables avoisinantes de la sienne. Enfin, la professeur l'ignora quand il leva le doigt pour poser une question.
A midi, au réfectoire, il fut exilé en bout de table, entouré de chaises vides.
En cours de sorts, le schéma se répéta. Relhnad, cependant, fut égal à lui-même et interrogea Zibulinion, sans relever le froid que cela jetait.
Durant le cours de vol, la professeur interdit à l'adolescent de voler avec les autres pour qu'il réfléchisse à lui-même et à ses actes. Ce fut une véritable torture pour Zibulinion que de n'avoir rien à faire à part penser à l'impossible situation dans laquelle il s'était embarqué. A un moment, il crut que Folebiol lui jetait un regard désolé, un tour de son imagination, sans nul doute, puisque ce dernier l'évitait comme tout le monde.
Zibulinion sauta son dîner et après un brève passage à la bibliothèque peuplée de regards critiques, il rejoignit à l'aide du plan de l'école, la tourelle où résidait les professeurs qui le souhaitaient.
La directrice n'ayant pas précisé où il dormirait exactement, Zibulinion resta interdit devant les multiples portes. Deux professeurs qu'il ne connaissait pas passèrent devant lui comme s'il n'existait pas et il n'osa pas leur demander et puis soudain Relhnad sortit du néant et fut en face de lui.
– Tu n'es pas au bon endroit. Ici, c'est réservé aux professeurs femmes. Pour les hommes, c'est au-dessus. Viens !
Le professeur de sorts ouvrit une des portes dévoilant un escalier en colimaçon aux marches de bois et à la rambarde de fer décorée de fleurs aux pétales bleu ciel. Zibulinion le suivit, plein de gratitude envers ce professeur qui décidément, lui venait toujours en aide.
Ils débouchèrent sous le toit de la tourelle et se retrouvèrent face à cinq portes toutes plus différentes les unes que les autres : il y en avait une en bois clair, une en verre opaque, une métallique, une qui semblait constituée d'un amas de feuilles, et une en or.
– Seulement deux pièces sont occupées, et encore, l'une ne l'est qu'à moitié. Comme tu sais, il n'y a que moi, Bastopod et Yapolong comme professeurs de sexe masculin à Valeaige. Si je réside ici, Yapolong vit au village avec sa femme. Quant à Bastopod, il a beau avoir sa chambre à l'école, il dort le plus souvent chez sa fille qui habite également au village. La porte d'or conduisant à la salle de bain, tu as le choix entre la pièce près de l'escalier ou celle entre moi et Bastopod, expliqua Relhnad, en pointant les portes du doigts.
Zibulinion ne portant pas le professeur d'histoire dans son cœur opta pour le battant en bois clair qui l'attirait de toute façon davantage que le métallique.
3 commentaires:
Merci pour l'épisode de début de semaine, j'ai hâte de voir la cohabitation prof/élève ^o^
Je suis trop triste pour Zibu de se faire rejeter ainsi et j'espère bien qu'il trouvera le bonheur pour leur montrer à tous XD
Zibulinion risque d'en baver encore un moment. Je crois que c'est un de mes héros qui déguste le plus... Erm.
Je compatis vraiment pour Zibu, il doit se sentir tellement seul... Heureusement que Relhnad est là!
Merci pour cet épisode, j'attend la suite avec impatience^^
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