Il erra dans les couloirs, n'arrivant pas à penser clairement, puis finalement se réfugia aux toilettes et prit l'apparence de la fée blonde aux yeux noisettes. Depuis la rentrée, il n'avait pas éprouvé le besoin de se cacher derrière cette illusion, tout à sa joie de pouvoir en permanence demeurer aux côté de Folebiol, en classe, au dortoir, aux repas... Mais là, ne plus être lui-même, voilà tout ce qu'il aurait souhaité et son illusoire apparence féminine l'y aidait.
Il se rendit ensuite à la bibliothèque, l'endroit qu'il préférait à Valeiage. On n'était pas très loin de l'heure du couvre-feu, et il n'y avait presque plus personne. Zibulinion s'enfonça dans les rayonnages et attrapa un livre au hasard. En se dirigeant vers les chaises et les tables de travail, il aperçut Waltharan qui lisait. Son premier réflexe fut de se cacher, puis il se rappela qu'il était à l'abri derrière son apparence de fée blonde.
Waltharan leva les yeux de son livre et vint le rejoindre :
– Noinilubiza ! Je suis content de te voir. Je ne t'ai pas recroisé depuis le bal et la dispute avec Charboige qui m'a incidemment appris que tu redoublais, ce qui m'a d'ailleurs étonné compte tenu du temps que tu passes à la bibliothèque. Je te guette depuis la rentrée sans succès et je commençais à croire qu'il m'avait raconté n'importe quoi. A dire vrai, ton redoublement ne me désole pas le moins du monde puisque cela me donne l'occasion de profiter de ta compagnie cette année encore.
– Pardon de t'avoir laissé te débrouiller avec lui...
– Tu m'as aidé à plus d'une reprise à échapper à des filles trop collantes, alors c'était un plaisir de te rendre la pareille.
C'était bizarre de parler ainsi avec Waltharan comme s'il ne venait pas de se faire virer du dortoir comme un malpropre. Est-ce que Waltharan était là avec les autres ? Zibulinion ne se rappelait pas l'avoir vu, mais il y avait eu tant de visages scrutateurs et réprobateurs autour de lui...
– Tu as l'air bien songeuse. Un souci ?
– Désolé. Je suis fatigué.
– C'est vrai qu'il est tard. Pour ma part, j'ai préféré déserté mon dortoir parce que c'était le bazar.
– Que se passait-il ?
La question était idiote, parce qu'il connaissait la réponse, mais il était curieux de savoir ce que pensait Waltharan de toute l'affaire.
– Eh bien... Tu en entendras sûrement parler à tort et à travers demain, mais il se trouve que l'un des garçons de notre dortoir s'est amouraché d'un autre. Quand je suis parti, l'indignation était générale, et son expulsion prompte et immédiate était au programme comme si cela ne faisait pas plusieurs mois qu'il était parmi nous.
– C'est ridicule, oui...
– J'ose espérer qu'ils se seront calmés quand je reviendrai et aussi qu'ils auront changé d'avis.
– Cela m'étonnerait... laissa échapper Zibulinion qui savait parfaitement à quoi s'en tenir et qui en souffrait.
– Cela ne me donne pas envie d'y retourner, mais si je veux prendre une douche avant l'extinction des lampes, il faut que j'y aille... Dis Noinilubiza, que dirais-tu qu'on se retrouve à la bibliothèque après le dîner vendredi soir ?
Zibulinion accepta, sûr que se cacher sous son illusion féminine serait préférable durant les jours pénibles qui s'annonçaient.
En attendant, il était réconfortant de se dire qu'à priori Waltharan ne validait pas la façon dont il avait été éjecté du dortoir...
Il se rendit ensuite à la bibliothèque, l'endroit qu'il préférait à Valeiage. On n'était pas très loin de l'heure du couvre-feu, et il n'y avait presque plus personne. Zibulinion s'enfonça dans les rayonnages et attrapa un livre au hasard. En se dirigeant vers les chaises et les tables de travail, il aperçut Waltharan qui lisait. Son premier réflexe fut de se cacher, puis il se rappela qu'il était à l'abri derrière son apparence de fée blonde.
Waltharan leva les yeux de son livre et vint le rejoindre :
– Noinilubiza ! Je suis content de te voir. Je ne t'ai pas recroisé depuis le bal et la dispute avec Charboige qui m'a incidemment appris que tu redoublais, ce qui m'a d'ailleurs étonné compte tenu du temps que tu passes à la bibliothèque. Je te guette depuis la rentrée sans succès et je commençais à croire qu'il m'avait raconté n'importe quoi. A dire vrai, ton redoublement ne me désole pas le moins du monde puisque cela me donne l'occasion de profiter de ta compagnie cette année encore.
– Pardon de t'avoir laissé te débrouiller avec lui...
– Tu m'as aidé à plus d'une reprise à échapper à des filles trop collantes, alors c'était un plaisir de te rendre la pareille.
C'était bizarre de parler ainsi avec Waltharan comme s'il ne venait pas de se faire virer du dortoir comme un malpropre. Est-ce que Waltharan était là avec les autres ? Zibulinion ne se rappelait pas l'avoir vu, mais il y avait eu tant de visages scrutateurs et réprobateurs autour de lui...
– Tu as l'air bien songeuse. Un souci ?
– Désolé. Je suis fatigué.
– C'est vrai qu'il est tard. Pour ma part, j'ai préféré déserté mon dortoir parce que c'était le bazar.
– Que se passait-il ?
La question était idiote, parce qu'il connaissait la réponse, mais il était curieux de savoir ce que pensait Waltharan de toute l'affaire.
– Eh bien... Tu en entendras sûrement parler à tort et à travers demain, mais il se trouve que l'un des garçons de notre dortoir s'est amouraché d'un autre. Quand je suis parti, l'indignation était générale, et son expulsion prompte et immédiate était au programme comme si cela ne faisait pas plusieurs mois qu'il était parmi nous.
– C'est ridicule, oui...
– J'ose espérer qu'ils se seront calmés quand je reviendrai et aussi qu'ils auront changé d'avis.
– Cela m'étonnerait... laissa échapper Zibulinion qui savait parfaitement à quoi s'en tenir et qui en souffrait.
– Cela ne me donne pas envie d'y retourner, mais si je veux prendre une douche avant l'extinction des lampes, il faut que j'y aille... Dis Noinilubiza, que dirais-tu qu'on se retrouve à la bibliothèque après le dîner vendredi soir ?
Zibulinion accepta, sûr que se cacher sous son illusion féminine serait préférable durant les jours pénibles qui s'annonçaient.
En attendant, il était réconfortant de se dire qu'à priori Waltharan ne validait pas la façon dont il avait été éjecté du dortoir...
1 commentaire:
Après avoir pleurer comme une madeleine avec l'épisode d'hier, voilà que je recommence aujourd'hui lol
Voir Zibu si triste et obligé de se cacher sous son apparence féminine me rends trop triste :(
J'espère que cela va s'améliorer pour lui après tout ces malheurs il mérite de trouver l'amour et d'être heureux ^__^
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