– Pendant longtemps, j'ai cru que je ne trouverai jamais une fille calme, sérieuse et pas obnubilée par les garçons au point de leur donner la chasse, puis je t'ai rencontré. Je t'ai mal jugé d'abord, avant de faire ta connaissance et de tomber amoureux de toi, si parfaitement inconsciente de ton charme.
Parce que sa beauté n'était qu'illusoire et qu'il n'était pas une fille... Zibulinion se rendit compte qu'en repoussant encore et encore le moment de révéler à Waltharan que lui et Noinilubiza ne faisaient qu'un, il était arrivé à un point où le fée des plantes serait davantage blessé s'il lui apprenait la vérité.
– Je t'apprécie énormément, mais je ne t'aime pas, dit-il, désireux de décourager Waltharan.
– Donne-moi une chance, je t'en conjure, tu ne le regretteras pas.
Et voilà qu'il insistait comme Charboige et comme Neyenje à l'époque où il s'intéressait à lui. Les garçons fées ne savaient-ils pas accepter un refus ? Et lui, n'était-il pas pareil à espérer encore que Folebiol ne change d'avis alors qu'il avait été formel qu'entre eux c'était impossible?
Waltharan renoncerait assurément à lui, s'il lui disait tout, mais alors, Zibulinion serait complètement isolé.
– Je... commença-t-il, hésitant.
Waltharan lui prit les mains, les monta à ses lèvres et embrassa le bout des doigts de Zibulinion, le troublant.
– L'amitié peut être un tremplin à l'amour, glissa le fée des plantes entre deux légers baisers.
Si seulement.... Mais entre deux garçons de même sexe, les chances que cela fonctionne étaient pratiquement nulles.
Zibulinion aurait aimé prendre la fuite, et se dégager eût été aisé, cependant, le nœud du problème - son illusoire apparence de fée blonde et son absence d'honnêteté avec Waltharan - n'aurait pas été résolu pour autant. Devait-il garder le silence ou non ?
– Je ne suis pas une fille, murmura-t-il enfin.
Waltharan éclata de rire.
– Tu crois tromper qui ? Tout en toi est féminin, ton cou de cygne, ta bouche délicate comme un bouton de rose, ta petite poitrine...
Waltharan lâcha les mains de Zibulinion et sans détour palpa le torse et l'entrejambe de ce dernier.
Pris par surprise, Zibulinion ne se déroba pas. Sur le visage de Waltharan, il put lire une incrédulité mêlée d'horreur. Comme le fée des plantes prolongeait l'examen, le corps de Zibulinion réagit malgré lui. Alors, l'adolescent s'arracha aux palpations et s'enfuit, bousculant quelques pots de fleurs sur son passage. Il fonça hors de la serre comme une flèche, et remonta le couloir au pas de course, le visage brûlant de honte. Comment avait-il pu être excité comme ça alors que le pauvre Waltharan réalisait pleinement que la fille dont il était tombé amoureux était en fait un garçon ?
Zibulinion évita de justesse quelques fées et à bout de souffle, s'arrêta et se retourna. Waltharan ne l'avait pas suivi.
– Noinilubiza.
Zibulinion sursauta et fit volte-face. C'était Charboige. A deux reprises depuis la rentrée des classes en mars, il l'avait aperçu de loin, alors qu'il était sous son illusion de fée adolescente, mais il s'était toujours débrouillé pour l'éviter, Waltharan l'ayant prévenu que le fée brun comptait embrasser « Noinilubiza » quand il la reverrait. Seulement, aujourd'hui, l'affronter semblait inévitable, excepté qu'après la scène avec Waltharan, Zibulinion s'en sentait incapable.
Parce que sa beauté n'était qu'illusoire et qu'il n'était pas une fille... Zibulinion se rendit compte qu'en repoussant encore et encore le moment de révéler à Waltharan que lui et Noinilubiza ne faisaient qu'un, il était arrivé à un point où le fée des plantes serait davantage blessé s'il lui apprenait la vérité.
– Je t'apprécie énormément, mais je ne t'aime pas, dit-il, désireux de décourager Waltharan.
– Donne-moi une chance, je t'en conjure, tu ne le regretteras pas.
Et voilà qu'il insistait comme Charboige et comme Neyenje à l'époque où il s'intéressait à lui. Les garçons fées ne savaient-ils pas accepter un refus ? Et lui, n'était-il pas pareil à espérer encore que Folebiol ne change d'avis alors qu'il avait été formel qu'entre eux c'était impossible?
Waltharan renoncerait assurément à lui, s'il lui disait tout, mais alors, Zibulinion serait complètement isolé.
– Je... commença-t-il, hésitant.
Waltharan lui prit les mains, les monta à ses lèvres et embrassa le bout des doigts de Zibulinion, le troublant.
– L'amitié peut être un tremplin à l'amour, glissa le fée des plantes entre deux légers baisers.
Si seulement.... Mais entre deux garçons de même sexe, les chances que cela fonctionne étaient pratiquement nulles.
Zibulinion aurait aimé prendre la fuite, et se dégager eût été aisé, cependant, le nœud du problème - son illusoire apparence de fée blonde et son absence d'honnêteté avec Waltharan - n'aurait pas été résolu pour autant. Devait-il garder le silence ou non ?
– Je ne suis pas une fille, murmura-t-il enfin.
Waltharan éclata de rire.
– Tu crois tromper qui ? Tout en toi est féminin, ton cou de cygne, ta bouche délicate comme un bouton de rose, ta petite poitrine...
Waltharan lâcha les mains de Zibulinion et sans détour palpa le torse et l'entrejambe de ce dernier.
Pris par surprise, Zibulinion ne se déroba pas. Sur le visage de Waltharan, il put lire une incrédulité mêlée d'horreur. Comme le fée des plantes prolongeait l'examen, le corps de Zibulinion réagit malgré lui. Alors, l'adolescent s'arracha aux palpations et s'enfuit, bousculant quelques pots de fleurs sur son passage. Il fonça hors de la serre comme une flèche, et remonta le couloir au pas de course, le visage brûlant de honte. Comment avait-il pu être excité comme ça alors que le pauvre Waltharan réalisait pleinement que la fille dont il était tombé amoureux était en fait un garçon ?
Zibulinion évita de justesse quelques fées et à bout de souffle, s'arrêta et se retourna. Waltharan ne l'avait pas suivi.
– Noinilubiza.
Zibulinion sursauta et fit volte-face. C'était Charboige. A deux reprises depuis la rentrée des classes en mars, il l'avait aperçu de loin, alors qu'il était sous son illusion de fée adolescente, mais il s'était toujours débrouillé pour l'éviter, Waltharan l'ayant prévenu que le fée brun comptait embrasser « Noinilubiza » quand il la reverrait. Seulement, aujourd'hui, l'affronter semblait inévitable, excepté qu'après la scène avec Waltharan, Zibulinion s'en sentait incapable.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode, alors là pinaise moi qui croyait que Zibu ne pouvait pas être plus dans la panade j'me suis trompée lol
Que va t-il se passer maintenant entre Waltharan et lui ainsi qu'avec Charboige, j'ai hâte de voir ça ^___^
Merci pour cette suite, j'ai été un peu surprise: Waltharan n'ai pas gêné!
Pauvre Zibu, sa situation est de pire en pire...
Mais on revoit enfin Charboige! J'suis trop contente! ;)
Waltharan n'a jamais été du genre à faire dans la dentelle, si vous vous rappelez sa première apparition dans le bus où il avait demandé à Zibulinion si son apparence normale n'était pas le fruit d'une illusion...
Sinon, oui, Zibulinion peut encore tomber plus bas ! Heureusement, après il faudra bien qu'il remonte...
Quant à Charboige, ce n'est qu'une apparition éclair... Désolée.
Oh non non non !!! Ca y est ! Tout se casse la gueule à nouveau !
Et être tellement rejeté à cause de sa sexualité ! Ca me met dans une colère noire, vais tous les frapper moi tu vas voir ! Ils me dégoûtent tiens !!
Bon pour Waltharan y'a rien à dire, c'est super triste ! Sans lui dire la vérité, Zibu aurait dû juste choisir une apparence féminine différente et arrêter de le fréquenter ! Là le pauvre ! Surtout qu'il était le seul à encore parler à Zibu garçon !!
Bon et moi mon préféré c'est le beau prof donc je veux qu'ils finissent ensemble >_<
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