– Désolé, monsieur. Zurmmiel a été étonné parce que j'ai une nouvelle baguette.
Relhnad demanda à la voir. Zibulinion hésita, craignant que le professeur devine que sa baguette était toujours la même, puis la tendit. Relhnad la fit tourner dans sa main albâtre et la reposa sans mot dire sur la table de l'adolescent. Il conseilla à tous les élèves de s'habituer aux changements de baguettes qui étaient plus que normal vu leurs âges : leurs goûts allaient évoluer avec le temps, les poussant vers d'autres décorations et leurs premiers bâtonnets s'user. Après quoi, il reprit le fil de son cours.
Zibulinion pendant deux jours à l'heure du dîner s'attendit à recevoir une convocation de Relhnad qui ne vint pas. A priori, le professeur de sorts n'avait rien vu dans la baguette de Zibulinion qui vaille la peine d'en discuter.
Zurmmiel et Joathilde se montrèrent en revanche curieux, voulant savoir quand et comment l'adolescent se l'était procurée. L'adolescent mentit et raconta l'avoir acheté durant les dernières vacances sans avoir osé s'en servir jusque là. Les deux enfants le crurent et admirèrent sa nouvelle baguette.
Après coup, Zibulinion regretta de ne pas leur avoir dit la vérité. Il craignait en parlant, finir par trahir son autre secret.
Il n'avait pas encore repris son illusoire apparence féminine depuis qu'il avait peiné à la dissiper, mais il avait envie de recommencer, car c'était agréable de ne pas attirer l'attention.
Durant le week-end, il retenta. Cette fois, il n'y eut pas l'ombre d'un souci et Zibulinion passa de plus en plus de temps caché son sous illusion de jolie fée blonde.
Même le matin, quand il se levait aurores pour éviter de dévorer Folebiol des yeux quand il s'habillait, Zibulinion prit l'habitude d'activer le sort d'illusion.
Un après-midi, il faisait tranquillement ses devoirs quand des éclats de voix lui firent lever la tête.
C'était Waltharan. Une fée ravissante était accrochée à son bras, battant des cils, une autre, tout aussi adorable était collée à lui.
– Lâchez-moi à la fin ! Étudier en paix, c'est trop demandé ?!
– Tu es si cool quand tu te mets en colère...
Zibulinion baissa les yeux vers son livre, puis comme Waltharan ne se dépêtrait pas des deux filles qui semblaient sourdes à son besoin de calme, il lança :
– Vous dérangez avec votre boucan ! Si vous ne voulez pas travailler, allez ailleurs.
Les deux fées piquées au vif, délaissèrent Waltharan pour venir dire ses quatre vérités à Zibulinion.
– C'est pas parce que tu es une fée de 12ème année que tu as le droit de faire la loi !
L'adolescent se dit qu'il aurait sans doute mieux fait de ne pas s'emmêler. Voyant que Waltharan qui s'éclipsait, il supporta les reproches des deux fées pendant quelques minutes pour finir par leur donner raison, ce qui les coupa dans leur diatribe. Elles se rengorgèrent, fières de l'avoir emporté sur « l'enquiquineuse », avant de constater la disparition de Waltharan.
Quelques jours plus tard, Zibulinion, toujours sous son apparence de fée blonde, sentit qu'il était regardé. Craignant que son secret n'ait été percé à jour, il chercha à repérer qui l'observait et découvrit que Waltharan était assis juste en face de lui.
Zibulinion replongea aussi sec dans son livre, se rassurant : il n'y avait pas de raison que l'adolescent se soit rendu compte de quoique ce soit. Et pourtant, l'intensité avec laquelle il le regardait empêchait Zibulinion de se concentrer sur ce qu'il lisait.
Il envisageait de changer de place quand Waltharan lui adressa la parole:
– Je crois que je t'avais mal jugée la première fois. Tu avais peut-être une bonne raison d'attendre devant notre dortoir. Tu as un frère qui y réside peut-être ? Oh et merci pour l'autre fois, tu m'as sauvé de deux pots de colle.
– De rien, elles m'empêchaient de lire.
– Moi aussi, désolé... Tu es tellement concentrée que c'est impressionnant. Tu as mis un moment à te rendre compte que j'étais là. Tu t'appelles comment ?
Zibulinion qui n'avait pas réfléchi à un nom pour son illusion féminine fut bien embêté.
– Quelle importance ? répliqua-t-il pour gagner du temps.
– Tu m'en veux de t'avoir crié dessus la première fois qu'on s'est rencontré ?
– Euh... Non.
– De te déranger dans ta lecture, alors ? J'espère que tu me diras ton nom la prochaine fois qu'on se verra, dit Waltharan en se levant de sa chaise.
Zibulinion ne répondit rien. La situation était très étrange. C'était bizarre de refaire connaissance avec Waltharan comme s'il était une autre personne.
Relhnad demanda à la voir. Zibulinion hésita, craignant que le professeur devine que sa baguette était toujours la même, puis la tendit. Relhnad la fit tourner dans sa main albâtre et la reposa sans mot dire sur la table de l'adolescent. Il conseilla à tous les élèves de s'habituer aux changements de baguettes qui étaient plus que normal vu leurs âges : leurs goûts allaient évoluer avec le temps, les poussant vers d'autres décorations et leurs premiers bâtonnets s'user. Après quoi, il reprit le fil de son cours.
Zibulinion pendant deux jours à l'heure du dîner s'attendit à recevoir une convocation de Relhnad qui ne vint pas. A priori, le professeur de sorts n'avait rien vu dans la baguette de Zibulinion qui vaille la peine d'en discuter.
Zurmmiel et Joathilde se montrèrent en revanche curieux, voulant savoir quand et comment l'adolescent se l'était procurée. L'adolescent mentit et raconta l'avoir acheté durant les dernières vacances sans avoir osé s'en servir jusque là. Les deux enfants le crurent et admirèrent sa nouvelle baguette.
Après coup, Zibulinion regretta de ne pas leur avoir dit la vérité. Il craignait en parlant, finir par trahir son autre secret.
Il n'avait pas encore repris son illusoire apparence féminine depuis qu'il avait peiné à la dissiper, mais il avait envie de recommencer, car c'était agréable de ne pas attirer l'attention.
Durant le week-end, il retenta. Cette fois, il n'y eut pas l'ombre d'un souci et Zibulinion passa de plus en plus de temps caché son sous illusion de jolie fée blonde.
Même le matin, quand il se levait aurores pour éviter de dévorer Folebiol des yeux quand il s'habillait, Zibulinion prit l'habitude d'activer le sort d'illusion.
Un après-midi, il faisait tranquillement ses devoirs quand des éclats de voix lui firent lever la tête.
C'était Waltharan. Une fée ravissante était accrochée à son bras, battant des cils, une autre, tout aussi adorable était collée à lui.
– Lâchez-moi à la fin ! Étudier en paix, c'est trop demandé ?!
– Tu es si cool quand tu te mets en colère...
Zibulinion baissa les yeux vers son livre, puis comme Waltharan ne se dépêtrait pas des deux filles qui semblaient sourdes à son besoin de calme, il lança :
– Vous dérangez avec votre boucan ! Si vous ne voulez pas travailler, allez ailleurs.
Les deux fées piquées au vif, délaissèrent Waltharan pour venir dire ses quatre vérités à Zibulinion.
– C'est pas parce que tu es une fée de 12ème année que tu as le droit de faire la loi !
L'adolescent se dit qu'il aurait sans doute mieux fait de ne pas s'emmêler. Voyant que Waltharan qui s'éclipsait, il supporta les reproches des deux fées pendant quelques minutes pour finir par leur donner raison, ce qui les coupa dans leur diatribe. Elles se rengorgèrent, fières de l'avoir emporté sur « l'enquiquineuse », avant de constater la disparition de Waltharan.
Quelques jours plus tard, Zibulinion, toujours sous son apparence de fée blonde, sentit qu'il était regardé. Craignant que son secret n'ait été percé à jour, il chercha à repérer qui l'observait et découvrit que Waltharan était assis juste en face de lui.
Zibulinion replongea aussi sec dans son livre, se rassurant : il n'y avait pas de raison que l'adolescent se soit rendu compte de quoique ce soit. Et pourtant, l'intensité avec laquelle il le regardait empêchait Zibulinion de se concentrer sur ce qu'il lisait.
Il envisageait de changer de place quand Waltharan lui adressa la parole:
– Je crois que je t'avais mal jugée la première fois. Tu avais peut-être une bonne raison d'attendre devant notre dortoir. Tu as un frère qui y réside peut-être ? Oh et merci pour l'autre fois, tu m'as sauvé de deux pots de colle.
– De rien, elles m'empêchaient de lire.
– Moi aussi, désolé... Tu es tellement concentrée que c'est impressionnant. Tu as mis un moment à te rendre compte que j'étais là. Tu t'appelles comment ?
Zibulinion qui n'avait pas réfléchi à un nom pour son illusion féminine fut bien embêté.
– Quelle importance ? répliqua-t-il pour gagner du temps.
– Tu m'en veux de t'avoir crié dessus la première fois qu'on s'est rencontré ?
– Euh... Non.
– De te déranger dans ta lecture, alors ? J'espère que tu me diras ton nom la prochaine fois qu'on se verra, dit Waltharan en se levant de sa chaise.
Zibulinion ne répondit rien. La situation était très étrange. C'était bizarre de refaire connaissance avec Waltharan comme s'il était une autre personne.
5 commentaires:
Oh pinaise quel épisode, merci ^o^
Zibu n'est pas au bout de ses peines si Waltharan commence à s’intéresser de trop près à lui/elle lol
J'ai hâte de voir ce que tu nous réserve de beau pour la suite ^___^
Bon week-end et au prochain épisode :D
Je prévois plein de choses pour la suite, mais je ne peux pas dire quoi... Que des choses qui vous plairont, j'espère... :)
Hehe, c'tellement interressant, un rebondissement surprenant ! *-*
Peut-etre se pourrait-il que chaque garçon fée tomberont amoureux de cette fille si interressante :3
Ca fait cliché mais c'est rêvant !
Enfin, merci pour ce magnifique episode et bon week-end ! :)
J'attends la suite avec une curiosité non dissimulé ! *-*
C'est vrai que ce serait cliché que tous les garçons tombent amoureux de Zibulinion parée de son illusion féminine... Mais sans aller jusqu'à tous, il peut y avoir au moins un, voire 2. :p
Contente que l'épisode t'ait enthousiasmé. :)
Oui x)
Mais ce serait tellement amusant...
Folebiol et Neyenje, de Zibulinion
Waltharan et un autre de Zibulinion avec son apparence féminine
Et le prof qui est toujours là, tellement que c'en ait louche et que l'on peut imaginer des sentiments, mais finalement non....
Ahlala mon imagination vagabonde grace à toi *-*
C'est moi qui suit heureuse !!!
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