Après un travail de recherches, Zibulinion opta pour un sort d'altération de voix moins coûteux en énergie magique et beaucoup moins compliqué qu'une voix illusoire.
Son objectif atteint, Zibulinion repartit en quête d'une manière d'embellir sa baguette magique. Comme il ne trouvait rien qui ne le satisfaisait vraiment dans les manuels de décorations de baguettes, il mit le nez dans d'autres livres jusqu'à tomber sur un bouquin de plusieurs siècles qui lui donna l'idée de combiner différents sorts.
Ensuite, à l'abri des regards, dans les bois, malgré la pluie, il lança le sort qu'il avait mis au point sur sa baguette. Un halo orangé entoura le bâtonnet marron cuivré, vira au jaune, au marron, puis au violet avant de s'éteindre sans que la baguette n'ait changé d'un poil. Zibulinion, déçu, prit son apparence de fille et rentra à l'école pour consulter de nouveaux livres sur les baguettes.
Il y était toujours quand la cloche du dîner sonna. Zibulinion fila dans les toilettes mixtes. Seulement, une fois enfermé au cabinet, il ne put rompre le sort d'illusion. Il essaya avec et sans sa baguette. Rien ne fonctionnait. Il commença à paniquer. S'il avait dépensé tout son énergie magique pour la journée, l'illusion n'aurait-elle pas dû se dissiper d'elle-même ? Avec son sort expérimental sur sa baguette avait-il commis une grosse bêtise ? Zibulinion, de plus en plus angoissé, s'efforça encore et encore de briser l'illusion.
Comme il n'y arrivait pas et qu'il étouffait coincé entre les quatre murs du cabinet, il ressortit. Il avait raté le repas, ce qui n'avait rien de dramatique vu qu'il avait l'appétit coupé par l'angoisse. C'était à présent l'heure de regagner le dortoir, sauf qu'il n'avait pas sa place dans celui des garçons tant qu'il était parée de son illusoire féminine et qu'il doutait pouvoir entrer dans celui des filles où de toute façon aucun lit ne l'attendait.
Les pas de Zibulinion le portèrent malgré tout à son dortoir. Il ne savait pas où aller, ni que faire. Quelques filles rôdaient également, rendant la présence de Zibulinion sous son apparence féminine moins incongrue. Hélas à mesure que les garçons regagnaient leur dortoir, le nombre de filles s'amenuisait.
Le cœur de Zibulinion cogna plus fort dans sa poitrine à mesure que Folebiol se rapprochait en compagnie des quatre autres garçons de leurs âges. Zibulinion se prit à espérer qu'il le remarque, qu'il trouve qu'« elle » était ravissante, ou qu'il le reconnaisse, mais Folebiol ne lui accorda même pas un regard et, même si c'était idiot, Zibulinion en conçut une grande tristesse.
Finalement, il n'y eut plus que lui, la fausse fille, devant le dortoir des garçons. Waltharan en le voyant s'écria :
– C'est pas possible, ça ! Même à cette heure-ci, vous êtes toujours à l'affût ! Il faudrait songer à trouver d'autres centres d'intérêts que la chasse aux garçons !
Son éclat surprit Zibulinion qui était en train de se creuser la cervelle pour trouver une solution. Il savait que Waltharan n'appréciait pas que les filles lui courent après, car il ne l'avait jamais caché, y compris à ces dernières qui ne se décourageaient pas. Pas toutes, en tout cas.
– Je ne suis pas là pour... protesta Zibulinion.
– C'est ça, et moi, je suis le roi des anges ! jeta Waltharan avant de s'engouffrer dans le dortoir.
Lui aussi, il n'y avait vu que du feu. Il n'avait pas reconnu Zibulinion, ce qui confirmait à l'adolescent que l'illusion féminine qu'il avait créée, était parfaite. Le problème, c'est qu'il aurait aimé qu'elle cesse de l'envelopper à présent...
Son objectif atteint, Zibulinion repartit en quête d'une manière d'embellir sa baguette magique. Comme il ne trouvait rien qui ne le satisfaisait vraiment dans les manuels de décorations de baguettes, il mit le nez dans d'autres livres jusqu'à tomber sur un bouquin de plusieurs siècles qui lui donna l'idée de combiner différents sorts.
Ensuite, à l'abri des regards, dans les bois, malgré la pluie, il lança le sort qu'il avait mis au point sur sa baguette. Un halo orangé entoura le bâtonnet marron cuivré, vira au jaune, au marron, puis au violet avant de s'éteindre sans que la baguette n'ait changé d'un poil. Zibulinion, déçu, prit son apparence de fille et rentra à l'école pour consulter de nouveaux livres sur les baguettes.
Il y était toujours quand la cloche du dîner sonna. Zibulinion fila dans les toilettes mixtes. Seulement, une fois enfermé au cabinet, il ne put rompre le sort d'illusion. Il essaya avec et sans sa baguette. Rien ne fonctionnait. Il commença à paniquer. S'il avait dépensé tout son énergie magique pour la journée, l'illusion n'aurait-elle pas dû se dissiper d'elle-même ? Avec son sort expérimental sur sa baguette avait-il commis une grosse bêtise ? Zibulinion, de plus en plus angoissé, s'efforça encore et encore de briser l'illusion.
Comme il n'y arrivait pas et qu'il étouffait coincé entre les quatre murs du cabinet, il ressortit. Il avait raté le repas, ce qui n'avait rien de dramatique vu qu'il avait l'appétit coupé par l'angoisse. C'était à présent l'heure de regagner le dortoir, sauf qu'il n'avait pas sa place dans celui des garçons tant qu'il était parée de son illusoire féminine et qu'il doutait pouvoir entrer dans celui des filles où de toute façon aucun lit ne l'attendait.
Les pas de Zibulinion le portèrent malgré tout à son dortoir. Il ne savait pas où aller, ni que faire. Quelques filles rôdaient également, rendant la présence de Zibulinion sous son apparence féminine moins incongrue. Hélas à mesure que les garçons regagnaient leur dortoir, le nombre de filles s'amenuisait.
Le cœur de Zibulinion cogna plus fort dans sa poitrine à mesure que Folebiol se rapprochait en compagnie des quatre autres garçons de leurs âges. Zibulinion se prit à espérer qu'il le remarque, qu'il trouve qu'« elle » était ravissante, ou qu'il le reconnaisse, mais Folebiol ne lui accorda même pas un regard et, même si c'était idiot, Zibulinion en conçut une grande tristesse.
Finalement, il n'y eut plus que lui, la fausse fille, devant le dortoir des garçons. Waltharan en le voyant s'écria :
– C'est pas possible, ça ! Même à cette heure-ci, vous êtes toujours à l'affût ! Il faudrait songer à trouver d'autres centres d'intérêts que la chasse aux garçons !
Son éclat surprit Zibulinion qui était en train de se creuser la cervelle pour trouver une solution. Il savait que Waltharan n'appréciait pas que les filles lui courent après, car il ne l'avait jamais caché, y compris à ces dernières qui ne se décourageaient pas. Pas toutes, en tout cas.
– Je ne suis pas là pour... protesta Zibulinion.
– C'est ça, et moi, je suis le roi des anges ! jeta Waltharan avant de s'engouffrer dans le dortoir.
Lui aussi, il n'y avait vu que du feu. Il n'avait pas reconnu Zibulinion, ce qui confirmait à l'adolescent que l'illusion féminine qu'il avait créée, était parfaite. Le problème, c'est qu'il aurait aimé qu'elle cesse de l'envelopper à présent...
Neyenje, une fée à chaque bras, apparut. Cela devrait être bientôt l'heure de l'extinction des lampes.
3 commentaires:
Ho ho mais que se passe t-il pour Zibu, je sens qu'il a fait une grosse bêtise avec sa baguette d'où l'impossibilité de rompre le sort d'illusion ^^'
Merci pour l'épisode, j'ai dévoré comme d'hab' les aventures de Zibu :D
Jouer aux apprentis fées n'est pas sans risques ! :)
Oulala, est-ce que Zibu aurait fait une grosse bêtise?
Je me demande bien comment il va s'en sortir cette fois :)
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