Après avoir emprunté l'un des passages secrets qui menaient hors du château, Aldrick rejoignit la place où se déroulait le concours. On valida son inscription, puis on lui donna un arc et trois flèches avant de le placer parmi les autres membres de sa Guilde. Chaque participant avait été aligné face à une cible. D'humeur joyeuse - le prince ne sortait pas beaucoup du château - Aldrick tenta de faire la conversation avec son voisin de gauche.
– Bonjour ! Beau temps pour le concours, n'est-ce pas ?
L'ouvrier moustachu ne répondit pas : il se contenta de lui jeter un regard de défi. Apparemment, il n'était pas question pour lui de causer avec ceux qu'il considérait comme ses rivaux. Aldrick haussa les épaules et tenta sa chance auprès de son voisin de droite, un grand jeune homme dégingandé. Ce dernier ne portait pas le costume bleu classique des Ouvriers, mais de vieux habits qui auraient fait d'excellents chiffons. Sans doute était-il trop pauvre pour posséder le vêtement marquant son appartenance à sa Guilde. On appelait parfois ces gens-là des Sans-Guilde, ce qui était problématique. Aldrick prit mentalement note qu'il devait réfléchir à une solution pour ces gens.
– Bonjour ! Je m'appelle Al et toi ?
– Youri, répondit le jeune homme en tournant lentement la tête dans sa direction.
Il avait une trace noire sur le nez et cela fit sourire Aldrick qui se demanda quelle allure le dit Youri aurait eu, lavé et proprement habillé. Il avait en tout cas de très beaux yeux gris.
– Tu es bon à l'arc ?
La question était stupide, et Aldrick le savait, mais il avait envie de bavarder en attendant le début de l'épreuve.
– Ma foi, je me débrouille.
Comment était-ce possible qu'un pauvre ouvrier se «débrouille» ? Il y avait quelque mystère là-dessous...
– Tu fais quoi au juste comme travail ?
– Je suis garçon d'auberge.
Cette fois, la curiosité d'Aldrick était définitivement piquée.
– Pardonne mon indiscrétion... Mais quand est-ce qu'un garçon d'auberge à au juste l'occasion de tenir un arc ?
Le jeune homme eut l'air amusé et non offensé par la question.
– Ma foi, si tu promets de ne le répéter à personne, je suis prêt à te le dire.
Aldrick posa la main sur son cœur, signifiant ainsi qu'il était quelqu'un de confiance.
– Eh bien... mon patron m'envoie chasser en toute illégalité dans la forêt du parc du château. Cela lui permet d'obtenir de la viande gratuite.
Aldrick se retint de grimacer. Oh, ce n'était pas grave qu'on chasse sur ses terres, mais c'était gênant que sa garde ne soit pas plus vigilante !
– Tu ne t'es jamais fait prendre ?
– Non. Mais j'ai bien failli, une fois.
Le prince allait poser une nouvelle question quand des trompettes sonnèrent : l'épreuve commençait.
– Bonjour ! Beau temps pour le concours, n'est-ce pas ?
L'ouvrier moustachu ne répondit pas : il se contenta de lui jeter un regard de défi. Apparemment, il n'était pas question pour lui de causer avec ceux qu'il considérait comme ses rivaux. Aldrick haussa les épaules et tenta sa chance auprès de son voisin de droite, un grand jeune homme dégingandé. Ce dernier ne portait pas le costume bleu classique des Ouvriers, mais de vieux habits qui auraient fait d'excellents chiffons. Sans doute était-il trop pauvre pour posséder le vêtement marquant son appartenance à sa Guilde. On appelait parfois ces gens-là des Sans-Guilde, ce qui était problématique. Aldrick prit mentalement note qu'il devait réfléchir à une solution pour ces gens.
– Bonjour ! Je m'appelle Al et toi ?
– Youri, répondit le jeune homme en tournant lentement la tête dans sa direction.
Il avait une trace noire sur le nez et cela fit sourire Aldrick qui se demanda quelle allure le dit Youri aurait eu, lavé et proprement habillé. Il avait en tout cas de très beaux yeux gris.
– Tu es bon à l'arc ?
La question était stupide, et Aldrick le savait, mais il avait envie de bavarder en attendant le début de l'épreuve.
– Ma foi, je me débrouille.
Comment était-ce possible qu'un pauvre ouvrier se «débrouille» ? Il y avait quelque mystère là-dessous...
– Tu fais quoi au juste comme travail ?
– Je suis garçon d'auberge.
Cette fois, la curiosité d'Aldrick était définitivement piquée.
– Pardonne mon indiscrétion... Mais quand est-ce qu'un garçon d'auberge à au juste l'occasion de tenir un arc ?
Le jeune homme eut l'air amusé et non offensé par la question.
– Ma foi, si tu promets de ne le répéter à personne, je suis prêt à te le dire.
Aldrick posa la main sur son cœur, signifiant ainsi qu'il était quelqu'un de confiance.
– Eh bien... mon patron m'envoie chasser en toute illégalité dans la forêt du parc du château. Cela lui permet d'obtenir de la viande gratuite.
Aldrick se retint de grimacer. Oh, ce n'était pas grave qu'on chasse sur ses terres, mais c'était gênant que sa garde ne soit pas plus vigilante !
– Tu ne t'es jamais fait prendre ?
– Non. Mais j'ai bien failli, une fois.
Le prince allait poser une nouvelle question quand des trompettes sonnèrent : l'épreuve commençait.
2 commentaires:
Mdr c'est vrai qu'on se croirait dans Robin des bois mais tu donne une touche de je n'sais quoi qui fait qu'on oubli vite et qu'on se concentre sur le beau Aldrick ^____^
J'ai hâte de lire la suite :)
oh la !!! Sa devi1 interressant !!!
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