Aldrick VII reposa nonchalamment sa couronne sur sa tête, puis exposa son opinion :
– Je suis contre l'enrôlement forcé dans les armées, cela doit être une vocation, non une obligation. Par ailleurs, même si les centaures passent par le royaume d'Iridia pour capturer nos sujets, nous ne pouvons demander pour autant aux elfes de renforcer leur frontière à notre manière. Par conséquent, il va falloir que nous érigions nous-même ce mur de notre côté.
– Mais Majesté, l'état du Trésor... ! s'exclama le représentant des Impôts.
– Il le supportera fort bien. Je devais justement vous faire part aujourd'hui du fait que les jeunes Nobles ont accepté de payer un impôt vestimentaire, ce qui devrait nous permettre de lancer prochainement ces grands travaux.
Rudolf retint un sourire. Le prince avait dû séduire les jeunes Nobles pour obtenir ce résultat. Après avoir eu la chance et l'honneur de recevoir un baiser du prince ou de partager sa couche, ils étaient prêt à avaler beaucoup de couleuvres. Ce qui était amusant, c'est que certains pensaient y gagner des privilèges, alors qu'en fait, ils ne faisaient qu'en perdre... Le grand Chambellan reporta son attention sur les propos du ministre des Relations extérieures :
– Pour en revenir à Iridia, je voudrais porter à l'intention de votre majesté, la possibilité d'épouser l'une des filles de la reine Libel I. Cela serait très bon pour nos relations avec les elfes. Sans compter qu'il est temps de vous marier.
– Vous empiétez sur mes prérogatives ! s'exclama le ministre des Affaires Intérieures. Et puis, vous n'y pensez pas ! Un mariage avec une elfe ! Jamais les Astriens n'accepteraient pareil outrage !
Avant que Rudolf n'eut à ramener l'ordre, le prince intervint :
– Je n'ai pas encore trente ans, il me semble qu'il est un peu tôt pour me caser.
– Vous avez déjà vingt-neuf ans, votre Altesse. Cela serait terrible, si vous mourriez sans avoir d'héritier. Et j'ai plusieurs jeunes filles charmantes de la noblesse à vous présenter, déclara le ministre des Affaires Intérieures en décochant un regard noir à celui des Relations Extérieures.
Le mariage était un sujet épineux pour Aldrick VII. Nul n'ignorait d'ailleurs à la Cour sa préférence pour la gente masculine. Cependant, les hommes ne pouvant porter d'enfant, il ne pouvait pas en épouser un. Il allait encore esquiver la chose, songea Rudolf. Et c'est en effet ce que le prince le fit :
– Je suis monté sur le trône à seize ans en raison de la mort brutale de mon père et je suis en danger de mort depuis... Est-ce pour autant qu'il aurait fallu que j'épouse la première venue ? Non, je ne peux songer me marier avant d'avoir atteint mes trente ans. En cas de décès, mon cousin Paltok pourrait reprendre le flambeau... Ce ne serait pas dramatique. Après tout, il y a déjà eu sept d'Aldrick de suite.
– Mais Majesté, l'état du Trésor... ! s'exclama le représentant des Impôts.
– Il le supportera fort bien. Je devais justement vous faire part aujourd'hui du fait que les jeunes Nobles ont accepté de payer un impôt vestimentaire, ce qui devrait nous permettre de lancer prochainement ces grands travaux.
Rudolf retint un sourire. Le prince avait dû séduire les jeunes Nobles pour obtenir ce résultat. Après avoir eu la chance et l'honneur de recevoir un baiser du prince ou de partager sa couche, ils étaient prêt à avaler beaucoup de couleuvres. Ce qui était amusant, c'est que certains pensaient y gagner des privilèges, alors qu'en fait, ils ne faisaient qu'en perdre... Le grand Chambellan reporta son attention sur les propos du ministre des Relations extérieures :
– Pour en revenir à Iridia, je voudrais porter à l'intention de votre majesté, la possibilité d'épouser l'une des filles de la reine Libel I. Cela serait très bon pour nos relations avec les elfes. Sans compter qu'il est temps de vous marier.
– Vous empiétez sur mes prérogatives ! s'exclama le ministre des Affaires Intérieures. Et puis, vous n'y pensez pas ! Un mariage avec une elfe ! Jamais les Astriens n'accepteraient pareil outrage !
Avant que Rudolf n'eut à ramener l'ordre, le prince intervint :
– Je n'ai pas encore trente ans, il me semble qu'il est un peu tôt pour me caser.
– Vous avez déjà vingt-neuf ans, votre Altesse. Cela serait terrible, si vous mourriez sans avoir d'héritier. Et j'ai plusieurs jeunes filles charmantes de la noblesse à vous présenter, déclara le ministre des Affaires Intérieures en décochant un regard noir à celui des Relations Extérieures.
Le mariage était un sujet épineux pour Aldrick VII. Nul n'ignorait d'ailleurs à la Cour sa préférence pour la gente masculine. Cependant, les hommes ne pouvant porter d'enfant, il ne pouvait pas en épouser un. Il allait encore esquiver la chose, songea Rudolf. Et c'est en effet ce que le prince le fit :
– Je suis monté sur le trône à seize ans en raison de la mort brutale de mon père et je suis en danger de mort depuis... Est-ce pour autant qu'il aurait fallu que j'épouse la première venue ? Non, je ne peux songer me marier avant d'avoir atteint mes trente ans. En cas de décès, mon cousin Paltok pourrait reprendre le flambeau... Ce ne serait pas dramatique. Après tout, il y a déjà eu sept d'Aldrick de suite.
1 commentaire:
Mdr voyons le bon côté en effet s'il y'a déja eu 7 Aldrick il est temps de tourner la page ^_____^
Centaures, Elfes... de quoi me ravir, merci pour cet épisode :)
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