Quand Xavy se réveilla, il resta un instant interdit avant de se rappeler où il était. Chez le sorcier, et plus précisément dans son lit. Séveric l’avait sauvé encore une fois.
La pièce était de taille modeste. En revanche le lit était large. A droite, il y avait d’immenses placards dotés de miroirs dans lequel l’état pathétique de Xavy se reflétait. Il ne ressemblait à rien. Il était pâle comme la mort, les yeux cernés et ses ailes pendaient lamentablement, celle déchirée comme celle intacte. Il avait toujours mal et était sans force comme avant le médicament que sa mère avait prétendu d’origine humaine. C’était déprimant de se dire qu’il était naturellement ainsi. Malgré tout, il se sentait moins désespéré que la veille. Il n’était plus prisonnier de sa chambre d’enfance, ignoré par ses parents qui s’étaient contentés de lui servir magiquement des repas auxquels il avait à peine touché. Il avait eu l’impression que sa vie était finie – pas de fortifiant signifiait pas de Valeiage, ce qui n’était pas trop dramatique, excepté que cela impliquait aussi, pas de Wycka et pas de cours de sorts avec le brillant Zibulinion. Il n’avait eu par ailleurs rien d’autre à faire qu’à revivre ses échanges avec Antoine pour tenter de comprendre où il s’était trompé.
C’était à présent différent. Il avait le sentiment d’être au début de quelque chose avec Séveric. Il avait encore peine à réaliser que son amour était payé de retour. En même temps le souvenir de la sensation de ses lèvres contre les siennes n’étaient jamais loin. Il avait par contre peur que le sorcier n’ait vite des regrets. Xavy était tout sauf un gros lot.
Il regarda Lapilune bondir joyeusement sur le sol et sourit. La liberté lui convenait bien, ce que Xavy avait toujours su. Il y avait hélas quelques crottes sur le tapis violet qui ornait le plancher du sorcier et Xavy n’était pas en état de les ramasser, avec ou sans aide de la magie.
Séveric poussa soudain la porta et entra.
— Réveillé, joli colibri ? Tu veux que je te prépare quelque chose à manger ? Il y a un verre d’eau pour toi sur la table de chevet.
Xavy leva les yeux et le repéra. Il se redressa, non sans grimacer à cause de son aile.
Séveric le rejoignit, prit le verre et le porta lui-même aux lèvres de Xavy.
Combien de temps mettrait-il à se lasser de s’occuper de lui ?
Xavy but, le visage sombre.
— Ne sois pas triste comme ça, mon joli colibri.
Séveric l’embrassa sur la joue.
La pièce était de taille modeste. En revanche le lit était large. A droite, il y avait d’immenses placards dotés de miroirs dans lequel l’état pathétique de Xavy se reflétait. Il ne ressemblait à rien. Il était pâle comme la mort, les yeux cernés et ses ailes pendaient lamentablement, celle déchirée comme celle intacte. Il avait toujours mal et était sans force comme avant le médicament que sa mère avait prétendu d’origine humaine. C’était déprimant de se dire qu’il était naturellement ainsi. Malgré tout, il se sentait moins désespéré que la veille. Il n’était plus prisonnier de sa chambre d’enfance, ignoré par ses parents qui s’étaient contentés de lui servir magiquement des repas auxquels il avait à peine touché. Il avait eu l’impression que sa vie était finie – pas de fortifiant signifiait pas de Valeiage, ce qui n’était pas trop dramatique, excepté que cela impliquait aussi, pas de Wycka et pas de cours de sorts avec le brillant Zibulinion. Il n’avait eu par ailleurs rien d’autre à faire qu’à revivre ses échanges avec Antoine pour tenter de comprendre où il s’était trompé.
C’était à présent différent. Il avait le sentiment d’être au début de quelque chose avec Séveric. Il avait encore peine à réaliser que son amour était payé de retour. En même temps le souvenir de la sensation de ses lèvres contre les siennes n’étaient jamais loin. Il avait par contre peur que le sorcier n’ait vite des regrets. Xavy était tout sauf un gros lot.
Il regarda Lapilune bondir joyeusement sur le sol et sourit. La liberté lui convenait bien, ce que Xavy avait toujours su. Il y avait hélas quelques crottes sur le tapis violet qui ornait le plancher du sorcier et Xavy n’était pas en état de les ramasser, avec ou sans aide de la magie.
Séveric poussa soudain la porta et entra.
— Réveillé, joli colibri ? Tu veux que je te prépare quelque chose à manger ? Il y a un verre d’eau pour toi sur la table de chevet.
Xavy leva les yeux et le repéra. Il se redressa, non sans grimacer à cause de son aile.
Séveric le rejoignit, prit le verre et le porta lui-même aux lèvres de Xavy.
Combien de temps mettrait-il à se lasser de s’occuper de lui ?
Xavy but, le visage sombre.
— Ne sois pas triste comme ça, mon joli colibri.
Séveric l’embrassa sur la joue.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour :D
Je suis à la fois triste et heureuse pour Xavy, triste parce qu'il est au plus bas et qu'il faudra du temps pour qu'il remonte la pente et ai plus confiance en lui mais heureuse que Séveric soit là pour l'y aider ^__^
Hâte de lire la suite ^o^
Mais oui, tout est en train de s'arranger pour Xavy ! :)
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