La directrice de Daroilak avait suspendu Séveric. Elle avait minimisé l’agression commise par Valentina et ses camarades tout en reprochant à Séveric de les avoir mal surveillées. Elle avait également jugé qu’il n’aurait pas dû les punir en les transformant en crapaud. Il avait dû passer le week-end entier à Daroilak à justifier sa décision et faire face seul aux parents des quatre adolescentes. Tous avaient été du même avis que la directrice, tous l’avaient blâmé : ce n’était pas bien grave que leurs filles aient attaqué un fée. Cela n’avait rien d’extraordinaire à leur âges qu’elles soient en possession d’un aphrodisiaque. Elles avaient dix-sept ans, elles étaient presque adultes. Et puis, ce n’était pas comme si elles avaient touché le fée, elles l’avaient juste capturé et regardé. Ce n’était rien. Non, vraiment, les garder en crapauds pendant le restant du festival de magie avait été excessif. Elles aient été assez punies. Les parents de Valentina avaient même voulu porter plainte et c’est pourquoi la directrice avait choisi de renvoyer Séveric chez lui pour deux semaines, le temps qu’il revoit ses priorités.
Pour lui, c’était tout vu : il voulait donner a démission. Il ne regrettait nullement la façon dont il avait géré les choses. Ce qu’il déplorait, c’était l’indulgence dont faisaient preuve toutes ses sorcières parce qu’elles considéraient les fées comme quantité négligeable, de stupides créatures ailées amatrices de paillette.
Toute cette débâcle rappelait à Séveric qu’il ne se conformait pas à ce que la plupart jugeait être un « bon sorcier. » Il n’avait jamais vraiment été intéressé par les malédictions et sa prédilection avait toujours été pour les potions guérisseuses plutôt que celles causant des dégâts. Ce n’était pas un hasard s’il avait fini professeur de vol plutôt que de potions. Pour voler, il n’était pas question de bien ou de mal ou d’attentes sociétales, seulement de savoir manipuler son balai adroitement.
Peut-être que choisir la voie de l’enseignement avait été une erreur, qu’il avait été naïf de croire qu’il pourrait changer le système de l’intérieur en montrant une manière d’être différente aux jeunes sorcières. Las, il était apparemment le seul à penser que les sorcières n’avaient pas besoin d’être les ennemies des fées pour être de « bonnes sorcières. » Séveric s’efforça de mettre de côtés l’attitude déplorable des parents et de la directrice de Daroilak. Il avait peut-être perdu son week-end, mais il avait au moins maintenant du temps devant lui, pas tant pour réfléchir à son comportement que pour analyser l’aphrodisiaque et le fortifiant afin de s’assurer des effets que cela pouvait avoir sur Xavy, son joli colibri qui s’était déclaré à lui.
Sévéric avait réussi à se tenir. Ce qui n’empêchait qu’il avait été à deux doigts de l’embrasser et à un cheveu de déclarer ses propres sentiments. Si Xavy, embarrassé, n’avait pas fui, la soirée se serait sûrement terminée autrement.
Séveric était désormais certain de ne pas pouvoir renoncer au fée, pas alors qu’il savait avec certitude que Xavy faisait plus que l’apprécier.
Pour lui, c’était tout vu : il voulait donner a démission. Il ne regrettait nullement la façon dont il avait géré les choses. Ce qu’il déplorait, c’était l’indulgence dont faisaient preuve toutes ses sorcières parce qu’elles considéraient les fées comme quantité négligeable, de stupides créatures ailées amatrices de paillette.
Toute cette débâcle rappelait à Séveric qu’il ne se conformait pas à ce que la plupart jugeait être un « bon sorcier. » Il n’avait jamais vraiment été intéressé par les malédictions et sa prédilection avait toujours été pour les potions guérisseuses plutôt que celles causant des dégâts. Ce n’était pas un hasard s’il avait fini professeur de vol plutôt que de potions. Pour voler, il n’était pas question de bien ou de mal ou d’attentes sociétales, seulement de savoir manipuler son balai adroitement.
Peut-être que choisir la voie de l’enseignement avait été une erreur, qu’il avait été naïf de croire qu’il pourrait changer le système de l’intérieur en montrant une manière d’être différente aux jeunes sorcières. Las, il était apparemment le seul à penser que les sorcières n’avaient pas besoin d’être les ennemies des fées pour être de « bonnes sorcières. » Séveric s’efforça de mettre de côtés l’attitude déplorable des parents et de la directrice de Daroilak. Il avait peut-être perdu son week-end, mais il avait au moins maintenant du temps devant lui, pas tant pour réfléchir à son comportement que pour analyser l’aphrodisiaque et le fortifiant afin de s’assurer des effets que cela pouvait avoir sur Xavy, son joli colibri qui s’était déclaré à lui.
Sévéric avait réussi à se tenir. Ce qui n’empêchait qu’il avait été à deux doigts de l’embrasser et à un cheveu de déclarer ses propres sentiments. Si Xavy, embarrassé, n’avait pas fui, la soirée se serait sûrement terminée autrement.
Séveric était désormais certain de ne pas pouvoir renoncer au fée, pas alors qu’il savait avec certitude que Xavy faisait plus que l’apprécier.
1 commentaire:
Un seul mot me vient à la fin de la lecture J'ADORE !!! Séveric est tellement mature que j'espère qu'il va donner sa démission et ouvrir sa boutique de potions pour aider un maximum de gens :D
Merci pour l'épisode, j'ai hâte de lire la suite ^___^
Enregistrer un commentaire