Après avoir gravi un escalier en colimaçon, Huo l’introduisit dans une pièce aux murs blancs, au plancher d’un bois foncé, aux meubles bleus, avec des rideaux, des tapis et une literie jaune. Il se dégageait de l’ensemble quelque chose d’accueillant.
— Nous l’avons décoré tous ensemble en prévision de ta venue, déclara le rouquin.
Il ne restait plus à Blaise qu’à y apporter sa propre touche. Du moins, s’il emménageait vraiment ici. En même temps avec ce qu’avait raconté Marin dans la voiture, il est peu probable qu’il ait le choix. Pourrait-il seulement continuer à travailler sur le chantier ? C’était un problème pour demain, même si à en croire la pendule fixée au mur, on y était déjà.
— Tu veux que je réchauffe ton lit ?
Blaise n’était plus en état d’en profiter. Il avait vraiment besoin de dormir. Il n’aurait rien eu contre sa compagnie, seulement il craignait que le jeune homme ne soit pas satisfait s’il se contentait de le tenir dans ses bras.
— Un autre soir.
— Rabat-joie ! répliqua Huo d’un ton léger, preuve qu’il ne prenait pas ombrage du refus de Blaise et après une pirouette, il s’en fut.
Blaise se déshabilla et se coucha entre les draps, savourant leur douceur, cala le moelleux oreiller sous sa tête, puis s’endormit.
Des coups répétés à la porte le tirèrent de son sommeil.
— Debout là-dedans ! s’écria une voix impatiente.
Céleste.
Tous les incroyables événements de la veille revinrent vitesse grand V à Blaise.
— Je me lève…
— J’espère bien ! Et que ça saute ! J’ai faim, moi !
Et qu’est-ce qui l’empêchait de manger sans lui, hein ?
Blaise, avec un soupir, remit ses habits de la veille. Il aurait dû emporter un change avec lui hier. Il aurait bien pris une douche pour se réveiller et commencer la journée propre et frais.
Céleste attendait dans le couloir, ses sourcils blonds froncés. Blaise résista à l’envie de lui lisser d’un doigt.
L’ange qui n’en était pas un lui fit signe de le suivre et un moment plus tard – la demeure était vaste – ils débouchèrent dans la cuisine où Marin, Gaïus et Huo était déjà attablés devant des tasses fumantes, une armada de pots de confitures, une assiette débordante de tartines dorées et une autre de pancakes.
— Marin a insisté pour que nous t’attendions pour le petit-déjeuner, révéla Céleste.
— C’est plus poli et plus convivial, répliqua le brun aux yeux vairons.
— Peut-être, mais du coup, cela m’a obligé à tirer le Beau au Bois Dormant du lit.
Marin reprocha aussitôt au blond son comportement.
Céleste objecta que tout aurait refroidi autrement.
Huo, sans se soucier de participer à la dispute, attrapa une tartine sur laquelle il étala joyeusement de la confiture.
Gaïus, pour sa part, but une gorgée.
Blaise prit place à table à côté du jeune homme roux. Il était quasi sûr que Céleste voudrait s’installer près du colosse barbu.
Il avait une tonne de questions, mais préférait reprendre des forces d’abord.
Céleste râla encore une minute, Marin acheva de lui faire la leçon, et puis tout le monde mangea avec appétit.
— Nous l’avons décoré tous ensemble en prévision de ta venue, déclara le rouquin.
Il ne restait plus à Blaise qu’à y apporter sa propre touche. Du moins, s’il emménageait vraiment ici. En même temps avec ce qu’avait raconté Marin dans la voiture, il est peu probable qu’il ait le choix. Pourrait-il seulement continuer à travailler sur le chantier ? C’était un problème pour demain, même si à en croire la pendule fixée au mur, on y était déjà.
— Tu veux que je réchauffe ton lit ?
Blaise n’était plus en état d’en profiter. Il avait vraiment besoin de dormir. Il n’aurait rien eu contre sa compagnie, seulement il craignait que le jeune homme ne soit pas satisfait s’il se contentait de le tenir dans ses bras.
— Un autre soir.
— Rabat-joie ! répliqua Huo d’un ton léger, preuve qu’il ne prenait pas ombrage du refus de Blaise et après une pirouette, il s’en fut.
Blaise se déshabilla et se coucha entre les draps, savourant leur douceur, cala le moelleux oreiller sous sa tête, puis s’endormit.
Des coups répétés à la porte le tirèrent de son sommeil.
— Debout là-dedans ! s’écria une voix impatiente.
Céleste.
Tous les incroyables événements de la veille revinrent vitesse grand V à Blaise.
— Je me lève…
— J’espère bien ! Et que ça saute ! J’ai faim, moi !
Et qu’est-ce qui l’empêchait de manger sans lui, hein ?
Blaise, avec un soupir, remit ses habits de la veille. Il aurait dû emporter un change avec lui hier. Il aurait bien pris une douche pour se réveiller et commencer la journée propre et frais.
Céleste attendait dans le couloir, ses sourcils blonds froncés. Blaise résista à l’envie de lui lisser d’un doigt.
L’ange qui n’en était pas un lui fit signe de le suivre et un moment plus tard – la demeure était vaste – ils débouchèrent dans la cuisine où Marin, Gaïus et Huo était déjà attablés devant des tasses fumantes, une armada de pots de confitures, une assiette débordante de tartines dorées et une autre de pancakes.
— Marin a insisté pour que nous t’attendions pour le petit-déjeuner, révéla Céleste.
— C’est plus poli et plus convivial, répliqua le brun aux yeux vairons.
— Peut-être, mais du coup, cela m’a obligé à tirer le Beau au Bois Dormant du lit.
Marin reprocha aussitôt au blond son comportement.
Céleste objecta que tout aurait refroidi autrement.
Huo, sans se soucier de participer à la dispute, attrapa une tartine sur laquelle il étala joyeusement de la confiture.
Gaïus, pour sa part, but une gorgée.
Blaise prit place à table à côté du jeune homme roux. Il était quasi sûr que Céleste voudrait s’installer près du colosse barbu.
Il avait une tonne de questions, mais préférait reprendre des forces d’abord.
Céleste râla encore une minute, Marin acheva de lui faire la leçon, et puis tout le monde mangea avec appétit.
1 commentaire:
Merci pour l'épisode ^__^
Une scène de vie de famille simple qui doit apaiser Blaise après les derniers évènements :D
Hâte de lire la suite ^o^
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