Le regard du fée était perdu dans le vide. Séveric agita les doigts devant son visage.
— Xavy. Désolé de débarquer de la sorte, mais je me faisais du souci pour toi. A raison, hélas…
— Vous êtes une illusion, je suis en train de rêver, murmura Xavy.
Il tendit la main, apparemment convaincu qu’il avait à faire à un mirage. Séveric l’attrapa et la serra avec douceur.
— Que t’est-il arrivé ?
Maintenant Séveric était tout près, la déchirure dans l’aile de Xavy était impossible à rater.
— Vous êtes vraiment là ? s’enquit Xavy à voix basse.
— Oui, c’est bien moi.
Xavy était vraiment mal en point. Pourquoi ses parents l’avaient-ils laissé seul dans sa chambre dans cet état ? Et qui avait osé blesser Xavy de la sorte ?
Séveric contint sa colère et attendit patiemment que Xavy lui réponde.
— Je m’étais lié d’amitié avec un humain. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il m’utilisait,. Le Comité des fées, lui, l’a découvert et j’ai été questionné en tant que potentiel complice. Mes parents étaient furieux, surtout mon père et encore plus, quand il a appris que je connaissais un sorcier, élément qui est remonté à la surface lors de l’enquête qu’a mené le Comité.
Le ton monocorde de Xavy montrait que son moral était au plus bas. En attendait, Séveric n’en revenait pas : c’était à priori les parents du fée qui avait mal traité leur fils !
Xavy ne devait pas rester sous le même toit qu’eux… Hélas, Séveric n’avait pas le droit de l’emmener loin d’ici et porter le problème à l’attention du Comité l’obligeait à laisser Xavy à la merci de son père et sa mère. C’était rageant.
— Si seulement tu n’étais pas mineur…
— Je ne le suis pas.
— Quoi ?
— J’ai dix-huit ans.
— Mais tu es en onzième année…
— Oui, à cause de ma maladie, je suis en retard.
Il était donc adulte. Cela ne changeait rien ou presque à leur différence d’âge, mais cela apaisait la conscience de Séveric et surtout, plus important, cela résolvait son dilemme actuel.
— Dans ce cas, rien ne t’oblige à demeurer au domicile de tes parents.
— Hormis le fait que je tiens à peine debout. Sans le fortifiant, je suis d’une faiblesse extrême, déclara tout bas Xavy avec amertume.
— C’est aussi bien que tu ne le prennes plus de toute façon, d’après mes analyses.
— Comment ça ?
Séveric lui rapporta ses conclusions.
— Oh.. souffla Xavy. Je n’ai plus d’espoir d’être autre chose qu’un fée inutile… Je ne peux même plus voler.
— Nous allons trouver une solution.
— Nous ?
— Oui, je t’emmène chez moi.
— Je ne suis qu’un fardeau...
Séveric qui n’avait pas lâché la main de Xavy la lui pressa.
— Pas du tout et quand bien même c’était le cas, tu en serais un que je serais heureux de porter.
— Mais… protesta faiblement Xavy.
Séveric ne le laissa pas termina et se pencha pour l’embrasser tout doux.
— Xavy. Désolé de débarquer de la sorte, mais je me faisais du souci pour toi. A raison, hélas…
— Vous êtes une illusion, je suis en train de rêver, murmura Xavy.
Il tendit la main, apparemment convaincu qu’il avait à faire à un mirage. Séveric l’attrapa et la serra avec douceur.
— Que t’est-il arrivé ?
Maintenant Séveric était tout près, la déchirure dans l’aile de Xavy était impossible à rater.
— Vous êtes vraiment là ? s’enquit Xavy à voix basse.
— Oui, c’est bien moi.
Xavy était vraiment mal en point. Pourquoi ses parents l’avaient-ils laissé seul dans sa chambre dans cet état ? Et qui avait osé blesser Xavy de la sorte ?
Séveric contint sa colère et attendit patiemment que Xavy lui réponde.
— Je m’étais lié d’amitié avec un humain. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il m’utilisait,. Le Comité des fées, lui, l’a découvert et j’ai été questionné en tant que potentiel complice. Mes parents étaient furieux, surtout mon père et encore plus, quand il a appris que je connaissais un sorcier, élément qui est remonté à la surface lors de l’enquête qu’a mené le Comité.
Le ton monocorde de Xavy montrait que son moral était au plus bas. En attendait, Séveric n’en revenait pas : c’était à priori les parents du fée qui avait mal traité leur fils !
Xavy ne devait pas rester sous le même toit qu’eux… Hélas, Séveric n’avait pas le droit de l’emmener loin d’ici et porter le problème à l’attention du Comité l’obligeait à laisser Xavy à la merci de son père et sa mère. C’était rageant.
— Si seulement tu n’étais pas mineur…
— Je ne le suis pas.
— Quoi ?
— J’ai dix-huit ans.
— Mais tu es en onzième année…
— Oui, à cause de ma maladie, je suis en retard.
Il était donc adulte. Cela ne changeait rien ou presque à leur différence d’âge, mais cela apaisait la conscience de Séveric et surtout, plus important, cela résolvait son dilemme actuel.
— Dans ce cas, rien ne t’oblige à demeurer au domicile de tes parents.
— Hormis le fait que je tiens à peine debout. Sans le fortifiant, je suis d’une faiblesse extrême, déclara tout bas Xavy avec amertume.
— C’est aussi bien que tu ne le prennes plus de toute façon, d’après mes analyses.
— Comment ça ?
Séveric lui rapporta ses conclusions.
— Oh.. souffla Xavy. Je n’ai plus d’espoir d’être autre chose qu’un fée inutile… Je ne peux même plus voler.
— Nous allons trouver une solution.
— Nous ?
— Oui, je t’emmène chez moi.
— Je ne suis qu’un fardeau...
Séveric qui n’avait pas lâché la main de Xavy la lui pressa.
— Pas du tout et quand bien même c’était le cas, tu en serais un que je serais heureux de porter.
— Mais… protesta faiblement Xavy.
Séveric ne le laissa pas termina et se pencha pour l’embrasser tout doux.
Ce n’était donc pas un mythe que les fées avaient chacune une saveur particulière. Xavy avait un goût de rose crémeuse.
Quand il s’écarta, le fée exhala un soupir, mais autrement resta muet.
Quand il s’écarta, le fée exhala un soupir, mais autrement resta muet.
1 commentaire:
T____T Quel épisode triste mais plein d'espoir pour l'avenir maintenant que Séveric est là pour veiller sur Xavy
J'ai été très émue et j'ai même versée quelques larmes quand Xavy à raconté son histoire à Séveric
Merci de nous faire partager toutes ces émotions à travers tes histoires
Hâte de lire la suite et j'espère que Séveric donnera une bonne leçon aux parents de Xavy :D
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