— Je t’aime Xavy, mon joli colibri. Je vais tâcher de te remettre sur pieds.
Une lueur s’alluma dans les yeux de Xavy et s’éteignit aussi sec.
— Hormis le fortifiant, tout a échoué… Même mes parents en ont eu assez de s’occuper de moi.
— Si c’est ta façon d’impliquer que l’amour ne suffit pas, je ne suis pas d’accord avec toi. Par ailleurs, le fortifiant ou plutôt la potion d’augmentation de puissance est une potion de ma fabrication, ce qui signifie que j’ai toutes les chances de concevoir un médicament adapté pour toi.
Sentant que Xavy n’était pas convaincu, Séveric ajouta :
— Si les rôles étaient inversés, que c’était moi qui était cloué au lit, tu m’abandonnerais ?
— Non, bien sûr que non ! s’exclama Xavy avec un regain d’énergie.
— Alors, tu as ta réponse. Veux-tu écrire un mot à tes parents ?
— Non… Je voudrais prendre Lapilune avec moi par contre. Si c’est possible.
Séveric jeta un coup d’œil au lapin. Cela allait être déjà compliqué d’installer Xavy devant lui sur son balai, mais il ne voulait pas séparer le fée de son compagnon à poil. Xavy avait besoin de tout le réconfort possible.
— Sans la cage, oui. Explique-lui la situation.
Xavy le fit et quelques instants plus tard, ils s’envolaient tous les trois par la fenêtre.
Les cheveux blonds du fée chatouillaient le visage de Séveric.
Il sentit Xavy se détendre peu à peu dans ses bras.
— Même si mon aile ne guérit pas. Si vous… Si tu veux bien me prendre avec toi sur ton balai, je pourrais encore voler.
Même sans adorer les malédictions, Séveric en aurait volontiers lancé sur le père de Xavy.
— Toujours, confirma-t-il, même s’il espérait que le dommage était réparable.
Ce n’était cependant pas que le corps de Xavy qui avait besoin de guérir, mais aussi son esprit. Son agression par les sorcières, la trahison de son ami, la violence de son père… Le pauvre avait dégusté.
Séveric atterrit sur son balcon, et lâchant sans façon son balai, il emporta Xavy dans sa chambre et l’allongea à plat ventre sur le lit tandis que Lapilune bondissait sur le plancher.
Il faudrait lui installer un bac pour ses besoins. Il y avait aussi la question de la garde-robe de Xavy… Mais ce n’était que des détails.
— Tu es confortable ?
— Ça va. J’ai juste peur de bientôt me réveiller dans ma chambre, avoua Xavy.
Séveric lui caressa la joue.
— Tu ne rêves pas, promit-il.
La promenade aérienne avait dû épuiser le fée, car ses paupières se fermèrent. Séveric resta jusqu’à ce que sa respiration devienne régulière, puis partit régler les différents problèmes matériels.
Une lueur s’alluma dans les yeux de Xavy et s’éteignit aussi sec.
— Hormis le fortifiant, tout a échoué… Même mes parents en ont eu assez de s’occuper de moi.
— Si c’est ta façon d’impliquer que l’amour ne suffit pas, je ne suis pas d’accord avec toi. Par ailleurs, le fortifiant ou plutôt la potion d’augmentation de puissance est une potion de ma fabrication, ce qui signifie que j’ai toutes les chances de concevoir un médicament adapté pour toi.
Sentant que Xavy n’était pas convaincu, Séveric ajouta :
— Si les rôles étaient inversés, que c’était moi qui était cloué au lit, tu m’abandonnerais ?
— Non, bien sûr que non ! s’exclama Xavy avec un regain d’énergie.
— Alors, tu as ta réponse. Veux-tu écrire un mot à tes parents ?
— Non… Je voudrais prendre Lapilune avec moi par contre. Si c’est possible.
Séveric jeta un coup d’œil au lapin. Cela allait être déjà compliqué d’installer Xavy devant lui sur son balai, mais il ne voulait pas séparer le fée de son compagnon à poil. Xavy avait besoin de tout le réconfort possible.
— Sans la cage, oui. Explique-lui la situation.
Xavy le fit et quelques instants plus tard, ils s’envolaient tous les trois par la fenêtre.
Les cheveux blonds du fée chatouillaient le visage de Séveric.
Il sentit Xavy se détendre peu à peu dans ses bras.
— Même si mon aile ne guérit pas. Si vous… Si tu veux bien me prendre avec toi sur ton balai, je pourrais encore voler.
Même sans adorer les malédictions, Séveric en aurait volontiers lancé sur le père de Xavy.
— Toujours, confirma-t-il, même s’il espérait que le dommage était réparable.
Ce n’était cependant pas que le corps de Xavy qui avait besoin de guérir, mais aussi son esprit. Son agression par les sorcières, la trahison de son ami, la violence de son père… Le pauvre avait dégusté.
Séveric atterrit sur son balcon, et lâchant sans façon son balai, il emporta Xavy dans sa chambre et l’allongea à plat ventre sur le lit tandis que Lapilune bondissait sur le plancher.
Il faudrait lui installer un bac pour ses besoins. Il y avait aussi la question de la garde-robe de Xavy… Mais ce n’était que des détails.
— Tu es confortable ?
— Ça va. J’ai juste peur de bientôt me réveiller dans ma chambre, avoua Xavy.
Séveric lui caressa la joue.
— Tu ne rêves pas, promit-il.
La promenade aérienne avait dû épuiser le fée, car ses paupières se fermèrent. Séveric resta jusqu’à ce que sa respiration devienne régulière, puis partit régler les différents problèmes matériels.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^___^
Enfin la roue tourne pour Xavy et le bonheur lui tend les bras :D
Séveric est un homme bien et il va prendre bien soin de son petit colibri j'en suis sûre
Hâte de lire la suite ^o^
Bon week-end à toi
Le pauvre Xavy n'allait quand même pas souffrir jusqu'à la dernière page !
Sinon, bonne nouvelle, il y aura bien les épisodes de Comme les doigts de la main ce week-end ! :)
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