Korel et Pierrick chevauchèrent comme s'ils avaient le feu aux trousses, ne s'arrêtant que le strict nécessaire.
Quand ils parvinrent au château du roi, comprenant qu'ils allaient être refoulés aux portes, Korel usa de son influence licornéenne pour que les gardes les autorisent à entrer pour bavarder avec leur ami Rouge.
Après cela, chaque fois que quelqu'un s'enquérait de la raison de leur présence, Korel de la même façon. Cela ne lui plaisait pas, mais c'était un cas de force majeure. Il en venait cependant presque à comprendre pourquoi les humains coupaient leurs cornes aux licorneens. Leurs pouvoirs étaient en effet dangereux. Ils avaient cependant leurs limites. Sa tête devenait de plus en plus lourde et douloureuse, à mesure qu'il persuadait les humains de les laisser tranquilles, et chaque pas lui coûtait davantage d'effort. Pierrick, en dépit de ses protestations le souleva et se mit à le porter comme s'il était une princesse.
Finalement, au détour d'un corridor, ils tombèrent sur Rouge et ils lui expliquèrent en hâte le danger que Byll courait.
— Il est actuellement dans la salle du trône, s'inquiéta Rouge et il fila comme le vent, sans un mot de plus.
Pierrick, Korel toujours dans ses bras, le suivit à vive allure.
— Cela va se produire, gémit le licornéen, la corne brûlante.
Les ailes de Rouge se déplièrent et au lieu de gravir péniblement les escaliers qui conduisaient jusqu'à la salle du trône, il s'envola. Des gens crièrent et des gardes projetèrent leurs lances en direction de l'étrange créature. Rouge esquiva et disparut dans les étages supérieurs.
Plus personne ne faisait attention à Pierrick et Korel, trop perturbé par l'étrange apparition de cet homme aux ailes de dragons. Pierrick était tout essoufflé, mais il ne voulut pas poser Korel et ne renonça pas à monter les marches. Ils pénètrent dans la salle du trône sans être arrêté, les gardes ayant disparu à l'intérieur sur les talons de Rouge.
Korel vit deux silhouettes ensanglantées étendues près du trône. Le roi qui abritait l'âme de Byll, lui, se tenait debout et semblait n'avoir pas même une égratignure. Il tâchait d'expliquer aux gardes que Rouge l'avait protégé des deux agresseurs qui s'étaient introduit par un passage dérobé.
Rouge, lui, reprenait peu à peu sa véritable forme. Byll s'interposa entre les gardes et lui, les bras écartés, ridiculement petit par rapport au corps écailleux du dragon qui n'en finissait pas de grandir. Tout le monde sachant au château que le roi cherchait à supprimer la loi visant à supprimer les dragons, il finit par avoir gain de cause et les gardes s'occupèrent donc des deux hommes qui avaient été sévèrement brûlés. Pierrick et Korel qui n'avaient rien à faire là, faillirent également être emmené, mais Byll les en empêcha, prétendant que c'était lui qui les avait fait appeler avant l'incident.
Korel se mit à respirer normalement. Aucune de ses horribles visions ne se produiraient.
— Je n'aurais pas été utile à grand chose dans l'affaire, soupira Pierrick.
Korel allait lui répliquer que c'était faux quand la voix caverneuse de Rouge résonna dans leurs têtes :
— Chacun a joué son rôle, sans quoi, aucun de nous ne serait ici aujourd'hui. Je serais sûrement encore dans ma grotte et Byll en train de labourer des champs si Korel et toi n'étiez pas partis en quête de liberté.
— Mais ce n'est pas moi qui ait résolu quoi que ce soit, grommela Pierrick.
— Est-ce important ?
— Non, l'essentiel est le résultat, mais j'ai été injuste envers toi et Byll.
— Tu es venu nous sauver. Tout est pardonné.
Quand ils parvinrent au château du roi, comprenant qu'ils allaient être refoulés aux portes, Korel usa de son influence licornéenne pour que les gardes les autorisent à entrer pour bavarder avec leur ami Rouge.
Après cela, chaque fois que quelqu'un s'enquérait de la raison de leur présence, Korel de la même façon. Cela ne lui plaisait pas, mais c'était un cas de force majeure. Il en venait cependant presque à comprendre pourquoi les humains coupaient leurs cornes aux licorneens. Leurs pouvoirs étaient en effet dangereux. Ils avaient cependant leurs limites. Sa tête devenait de plus en plus lourde et douloureuse, à mesure qu'il persuadait les humains de les laisser tranquilles, et chaque pas lui coûtait davantage d'effort. Pierrick, en dépit de ses protestations le souleva et se mit à le porter comme s'il était une princesse.
Finalement, au détour d'un corridor, ils tombèrent sur Rouge et ils lui expliquèrent en hâte le danger que Byll courait.
— Il est actuellement dans la salle du trône, s'inquiéta Rouge et il fila comme le vent, sans un mot de plus.
Pierrick, Korel toujours dans ses bras, le suivit à vive allure.
— Cela va se produire, gémit le licornéen, la corne brûlante.
Les ailes de Rouge se déplièrent et au lieu de gravir péniblement les escaliers qui conduisaient jusqu'à la salle du trône, il s'envola. Des gens crièrent et des gardes projetèrent leurs lances en direction de l'étrange créature. Rouge esquiva et disparut dans les étages supérieurs.
Plus personne ne faisait attention à Pierrick et Korel, trop perturbé par l'étrange apparition de cet homme aux ailes de dragons. Pierrick était tout essoufflé, mais il ne voulut pas poser Korel et ne renonça pas à monter les marches. Ils pénètrent dans la salle du trône sans être arrêté, les gardes ayant disparu à l'intérieur sur les talons de Rouge.
Korel vit deux silhouettes ensanglantées étendues près du trône. Le roi qui abritait l'âme de Byll, lui, se tenait debout et semblait n'avoir pas même une égratignure. Il tâchait d'expliquer aux gardes que Rouge l'avait protégé des deux agresseurs qui s'étaient introduit par un passage dérobé.
Rouge, lui, reprenait peu à peu sa véritable forme. Byll s'interposa entre les gardes et lui, les bras écartés, ridiculement petit par rapport au corps écailleux du dragon qui n'en finissait pas de grandir. Tout le monde sachant au château que le roi cherchait à supprimer la loi visant à supprimer les dragons, il finit par avoir gain de cause et les gardes s'occupèrent donc des deux hommes qui avaient été sévèrement brûlés. Pierrick et Korel qui n'avaient rien à faire là, faillirent également être emmené, mais Byll les en empêcha, prétendant que c'était lui qui les avait fait appeler avant l'incident.
Korel se mit à respirer normalement. Aucune de ses horribles visions ne se produiraient.
— Je n'aurais pas été utile à grand chose dans l'affaire, soupira Pierrick.
Korel allait lui répliquer que c'était faux quand la voix caverneuse de Rouge résonna dans leurs têtes :
— Chacun a joué son rôle, sans quoi, aucun de nous ne serait ici aujourd'hui. Je serais sûrement encore dans ma grotte et Byll en train de labourer des champs si Korel et toi n'étiez pas partis en quête de liberté.
— Mais ce n'est pas moi qui ait résolu quoi que ce soit, grommela Pierrick.
— Est-ce important ?
— Non, l'essentiel est le résultat, mais j'ai été injuste envers toi et Byll.
— Tu es venu nous sauver. Tout est pardonné.
1 commentaire:
Il faut écouter la voix de la sagesse de Rouge :)
Merci pour l'épisode, j'attends de voir la réaction de chacun après tout ça ^^ j'espère que la loi pour la liberté sera mise en application maintenant qu'un dragon à sauvé le roi
Hâte de lire la suite XD
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