Les jours suivants, le roi dicta à Byll la marche à suivre pour que les conseillers se rangent à ses côtés. Il ne s'agissait pas en fait ni de posséder des talents exceptionnels d'orateur ni d'avoir de solides arguments, mais de chantage. Chaque conseiller avait ses petits secrets et étaient coupables de différentes manigances financières et de diverses conspirations. Si Byll, abandonné à lui-même dans son corps d'emprunt avait déjà entrevu certaines difficultés de la politique et de la diplomatie, il découvrait à présent ses aspects les plus noirs.
Toutes ces manipulations et ces sourires hypocrites lui faisaient presque regretter sa vie d'esclave où il enchaînait différents labeurs physiques sans se poser de questions. Au fond, le roi n'était pas libre non plus, il n'avait juste pas les mêmes contraintes. Il était sollicité pour un oui ou non, pour tout et son contraire, obligé de faire face à des mensonges et des sourires aussi aiguisés qu'un couteau. Cela permettait de mieux comprendre l'attachement de Léopold aux avantages de sa position, notamment le confort matériel et les mets raffinés.
Heureusement, pour effectuer toutes ses manœuvres dans l'ombre, Byll avait désormais Rouge auprès de lui.
Libérer les espèces du joug humain était une opération plus complexe que Byll ne l'avait pensé, avant que le roi ne mette en avant tout un tas de problèmes et ne lui prodigue moult conseils.
Même s'il n'avait jamais voulu prendre le taureau par les cornes, Léopold avait déjà réfléchi à la question et au final, il était bien content qu'un autre lui-même s'attelle à la tâche. A demi-mot, il avoua même à Byll, après lui avoir adressé tout un tas de recommandations pour « persuader » un conseiller de lui donner sa voix qu'il trouvait cela reposant de n'avoir plus qu'à tirer les ficelles en coulisses, que cela lui donnait le temps d'apprendre à mieux connaître Violette.
Un à un, les conseillers cédaient, obligés de se ranger à leurs vues et bientôt, le visage d'Erret tout entier en serait transformé.
Orcéants, trolls, gobelins et licornéens se verraient offrir le choix de continuer à vivre et travailler pour leurs maîtres humains, mais percevant un juste salaire pour leur peine ou de partir ailleurs pour trouver un nouvel employeur ou se mettre à leur compte. Certaines terres qui leur avaient appartenu autrefois seraient rendues et leurs propriétaires actuels dédommagés. La pratique du coupage de cornes serait interdite, de même que la chasse aux dragons.
Byll n'oubliait pas dans tout cela le mouvement de la Liberté et ses traîtres oiseaux bleus et il savait qu'il fallait le démanteler, mais sa priorité était l'abolition de l'esclavage qui en toute logique devait mettre fin au plan d'assassinat à grande échelle du mouvement.
Toutes ces manipulations et ces sourires hypocrites lui faisaient presque regretter sa vie d'esclave où il enchaînait différents labeurs physiques sans se poser de questions. Au fond, le roi n'était pas libre non plus, il n'avait juste pas les mêmes contraintes. Il était sollicité pour un oui ou non, pour tout et son contraire, obligé de faire face à des mensonges et des sourires aussi aiguisés qu'un couteau. Cela permettait de mieux comprendre l'attachement de Léopold aux avantages de sa position, notamment le confort matériel et les mets raffinés.
Heureusement, pour effectuer toutes ses manœuvres dans l'ombre, Byll avait désormais Rouge auprès de lui.
Libérer les espèces du joug humain était une opération plus complexe que Byll ne l'avait pensé, avant que le roi ne mette en avant tout un tas de problèmes et ne lui prodigue moult conseils.
Même s'il n'avait jamais voulu prendre le taureau par les cornes, Léopold avait déjà réfléchi à la question et au final, il était bien content qu'un autre lui-même s'attelle à la tâche. A demi-mot, il avoua même à Byll, après lui avoir adressé tout un tas de recommandations pour « persuader » un conseiller de lui donner sa voix qu'il trouvait cela reposant de n'avoir plus qu'à tirer les ficelles en coulisses, que cela lui donnait le temps d'apprendre à mieux connaître Violette.
Un à un, les conseillers cédaient, obligés de se ranger à leurs vues et bientôt, le visage d'Erret tout entier en serait transformé.
Orcéants, trolls, gobelins et licornéens se verraient offrir le choix de continuer à vivre et travailler pour leurs maîtres humains, mais percevant un juste salaire pour leur peine ou de partir ailleurs pour trouver un nouvel employeur ou se mettre à leur compte. Certaines terres qui leur avaient appartenu autrefois seraient rendues et leurs propriétaires actuels dédommagés. La pratique du coupage de cornes serait interdite, de même que la chasse aux dragons.
Byll n'oubliait pas dans tout cela le mouvement de la Liberté et ses traîtres oiseaux bleus et il savait qu'il fallait le démanteler, mais sa priorité était l'abolition de l'esclavage qui en toute logique devait mettre fin au plan d'assassinat à grande échelle du mouvement.
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