CHAPITRE 27
La corne de son merveilleux Korel les avait guidés jusqu'à Jaro. Elissande interrogea sans détour l'homme noir qui parut tomber des nus concernant l'oiseau bleu, ce qui ravit la jeune fille bien que cela signifiât que Jaro n'était pas en mesure de lui fournir des renseignements supplémentaires sur le sujet.
Pierrick comprit cependant son soulagement de savoir que l'homme dont elle s'était amourachée n'était pas un ignoble conspirateur, mais quelqu'un comme eux épris de liberté qui avait été roulé dans la farine.
Elle lui rapporta aussi la vision de Korel, celle des assassinats des grands propriétaires et des esclaves libérés perdus ou bien se vengeant sur les humains et Jaro parut atterré. Il savait qu'un plan de libération à grand échelle se préparait par le biais des armes, mais il n'avait certes pas été informé qu'il impliquait des assassinats réalisés sous influence magique. Il ne mentait sur rien, Pierrick s'en était assuré à l'aide du sort approprié.
— Je n'avais jamais songé que les orcéants, trolls et gobelins libérés puissent se laisser aller à la violence, avoua-t-il.
Pierrick lui aurait presque tapé dans le dos pour lui remonter le moral tant l'homme noir avait l'air défait. Ce n'était jamais drôle de se rendre compte qu'on avait été trompé et qu'on n'avait pas pris en compte toutes les données de l'équation. Cela lui était arrivé bien souvent à lui aussi. Ce fut cependant Elissande qui se chargea de consoler Jaro en le réconfortant avec des paroles bienveillantes.
Comme elle continuait encore et encore, Pierrick finit d'ailleurs par perdre patience et la coupa :
— Concrètement, avez-vous un moyen de nous libérer ou à défaut d'être considérés comme des traîtres si nous nous rendons auprès du roi?
Elissande lui révéla aussitôt leurs raisons alors qu'elle aurait mieux fait de les garder pour elle.
Jaro poussa un long sifflement en apprenant qu'un orcéant occupait pour ainsi dire le trône. Une fois qu'il eut digéré la nouvelle, il discuta avec eux la manière dont ils pouvaient informer leurs amis sans encourir les foudres du mouvement de la Liberté, le problème étant que le temps pressait : l'assassinat devait avoir lieu dans moins d'une lune.
Finalement, Jaro leur proposa de tenter de tirer les vers du nez d'un des tatoueurs du mouvement.
Cela équivalait à se jeter dans la gueule du loup, mais Elissande comme Korel étant partants, Pierrick n'eut plus qu'à s'incliner, regrettant que Rouge ne soit pas là pour trancher si leur décision était sage ou pas.
Pierrick comprit cependant son soulagement de savoir que l'homme dont elle s'était amourachée n'était pas un ignoble conspirateur, mais quelqu'un comme eux épris de liberté qui avait été roulé dans la farine.
Elle lui rapporta aussi la vision de Korel, celle des assassinats des grands propriétaires et des esclaves libérés perdus ou bien se vengeant sur les humains et Jaro parut atterré. Il savait qu'un plan de libération à grand échelle se préparait par le biais des armes, mais il n'avait certes pas été informé qu'il impliquait des assassinats réalisés sous influence magique. Il ne mentait sur rien, Pierrick s'en était assuré à l'aide du sort approprié.
— Je n'avais jamais songé que les orcéants, trolls et gobelins libérés puissent se laisser aller à la violence, avoua-t-il.
Pierrick lui aurait presque tapé dans le dos pour lui remonter le moral tant l'homme noir avait l'air défait. Ce n'était jamais drôle de se rendre compte qu'on avait été trompé et qu'on n'avait pas pris en compte toutes les données de l'équation. Cela lui était arrivé bien souvent à lui aussi. Ce fut cependant Elissande qui se chargea de consoler Jaro en le réconfortant avec des paroles bienveillantes.
Comme elle continuait encore et encore, Pierrick finit d'ailleurs par perdre patience et la coupa :
— Concrètement, avez-vous un moyen de nous libérer ou à défaut d'être considérés comme des traîtres si nous nous rendons auprès du roi?
Elissande lui révéla aussitôt leurs raisons alors qu'elle aurait mieux fait de les garder pour elle.
Jaro poussa un long sifflement en apprenant qu'un orcéant occupait pour ainsi dire le trône. Une fois qu'il eut digéré la nouvelle, il discuta avec eux la manière dont ils pouvaient informer leurs amis sans encourir les foudres du mouvement de la Liberté, le problème étant que le temps pressait : l'assassinat devait avoir lieu dans moins d'une lune.
Finalement, Jaro leur proposa de tenter de tirer les vers du nez d'un des tatoueurs du mouvement.
Cela équivalait à se jeter dans la gueule du loup, mais Elissande comme Korel étant partants, Pierrick n'eut plus qu'à s'incliner, regrettant que Rouge ne soit pas là pour trancher si leur décision était sage ou pas.
2 commentaires:
Bon c'est déjà une bonne nouvelle que Jaro ne soit pas complice dans cette histoire d'oiseau bleu :)
Reste plus qu'à sauver Byll avant que le pire n'arrive et que Rouge ne pète un plomb. Merci pour l'épisode j'ai hâte de lire le prochain ^_^
Un petit problème à adresser avant cela... mais la fin d'Orcéant est en approche. Après, sauf changement de dernière minute, je me consacrerai à plein temps à A travers les millénaires.
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