— Hoshi est mon âme-sœur, déclara-t-il.
— Et moi, je suis quoi dans ton délire ? Le grand méchant qui se réincarne vie après vie pour faire obstacle à votre bonheur ?
Basile cherchait à le tourner en ridicule, mais Waldo prit sérieusement en compte sa suggestion avant de conclure que non. C'étaient les circonstances qui les empêchaient d'être ensemble jusqu'à leur dernier souffle. C'étaient des bêtes sauvages qui l'avaient attaqué et déchiqueté vivant, c'était une tempête qui les avaient noyés après plusieurs années heureuses en mer, c'était la révolution qui les avait séparés, la première guerre mondiale... Et à présent, c'était un conflit interplanétaire qui se mettait entre eux.
Il secoua la tête, puis ajouta :
— A dire vrai, même si c'était le cas, je serais bien incapable de l'affirmer. Il n'y a que mon âme-sœur que je reconnais. Alors, à moins que toi aussi tu te souviennes de quelque chose...
Basile s'empourpra de colère.
— Tu es malade. Je ferais mon rapport, assura-t-il.
Waldo ne chercha pas à le retenir. Il avait été trop loin pour encore espérer le convaincre de les laisser tranquilles.
Il retourna s'allonger dans la couchette pour attendre Hoshi, espérant que le docteur ne lui inflige pas de pénibles examens, le gardant éloigné plus longtemps que nécessaire de Waldo. Ils n'auraient même pas 72 heures.
Hoshi réapparut, peu après. Tout s'était bien passé. Waldo ne put se résoudre à lui rapporter sa dispute avec Basile. Il ne voulait pas que l'angoisse de leur inévitable séparation gâche leur dernier moment ensemble.
— Que dirais-tu d'une douche ? Je t'aiderai à te laver et tu me rendrais la pareille. Ce serait un peu comme du temps où je m'appelais Titus et toi, Ewen.
Si Hoshi avait été encore humain, il aurait sûrement rougi. Au lieu de cela, il répondit oui avec une voix empreinte de timidité.
Il n'y avait pas de caméra non plus dans l'étroite douche. Ils y étaient collés l'un à l'autre. Waldo savonna amoureusement la peau de Hoshi qui semblait scintiller davantage sous le jet d'eau. Il voulait garder en mémoire la douceur de son corps et de son souffle court.
— Waldo, gémit Hoshi.
— A ton tour, mon cœur, répondit Waldo en lui passant la bouteille de savon liquide avant de lui tourner le dos.
Hoshi frotta son cou, ses épaules, son torse, ses hanches, et s'attarda sur son pénis. Waldo sentit son érection contre la raie de ses fesses.
— Tu peux me pénétrer, souffla-t-il en se tordant le cou pour l'embrasser.
Hoshi lui rendit son baiser et plongea en lui, allant et venant avec vigueur, obligeant Waldo à garder les mains sur les carreaux du mur.
Ils jouirent ensemble, l'eau chaude continuant à couler sur leurs corps brûlants.
Ils venaient à peine de retrouver leur souffle qu'une sonnerie stridente retentit. C'était l'alarme signalant que la base était attaquée. Ils se rhabillèrent dans l'urgence. Hoshi avait pour consigne de s'enfermer comme s'il était un authentique prisonnier saturnien dans ce cas. Waldo l'étreignit et le laissa, le cœur lourd. Lui aussi avait ses ordres.
Dans les couloirs, les officiers couraient dans tous les sens. Il y eut une explosion, puis une autre et encore d'autres.
Sans doute Waldo avait usé de toute sa chance en retrouvant son âme-sœur pour la seconde fois dans une même vie, car il mourut ce jour-là.
— Et moi, je suis quoi dans ton délire ? Le grand méchant qui se réincarne vie après vie pour faire obstacle à votre bonheur ?
Basile cherchait à le tourner en ridicule, mais Waldo prit sérieusement en compte sa suggestion avant de conclure que non. C'étaient les circonstances qui les empêchaient d'être ensemble jusqu'à leur dernier souffle. C'étaient des bêtes sauvages qui l'avaient attaqué et déchiqueté vivant, c'était une tempête qui les avaient noyés après plusieurs années heureuses en mer, c'était la révolution qui les avait séparés, la première guerre mondiale... Et à présent, c'était un conflit interplanétaire qui se mettait entre eux.
Il secoua la tête, puis ajouta :
— A dire vrai, même si c'était le cas, je serais bien incapable de l'affirmer. Il n'y a que mon âme-sœur que je reconnais. Alors, à moins que toi aussi tu te souviennes de quelque chose...
Basile s'empourpra de colère.
— Tu es malade. Je ferais mon rapport, assura-t-il.
Waldo ne chercha pas à le retenir. Il avait été trop loin pour encore espérer le convaincre de les laisser tranquilles.
Il retourna s'allonger dans la couchette pour attendre Hoshi, espérant que le docteur ne lui inflige pas de pénibles examens, le gardant éloigné plus longtemps que nécessaire de Waldo. Ils n'auraient même pas 72 heures.
Hoshi réapparut, peu après. Tout s'était bien passé. Waldo ne put se résoudre à lui rapporter sa dispute avec Basile. Il ne voulait pas que l'angoisse de leur inévitable séparation gâche leur dernier moment ensemble.
— Que dirais-tu d'une douche ? Je t'aiderai à te laver et tu me rendrais la pareille. Ce serait un peu comme du temps où je m'appelais Titus et toi, Ewen.
Si Hoshi avait été encore humain, il aurait sûrement rougi. Au lieu de cela, il répondit oui avec une voix empreinte de timidité.
Il n'y avait pas de caméra non plus dans l'étroite douche. Ils y étaient collés l'un à l'autre. Waldo savonna amoureusement la peau de Hoshi qui semblait scintiller davantage sous le jet d'eau. Il voulait garder en mémoire la douceur de son corps et de son souffle court.
— Waldo, gémit Hoshi.
— A ton tour, mon cœur, répondit Waldo en lui passant la bouteille de savon liquide avant de lui tourner le dos.
Hoshi frotta son cou, ses épaules, son torse, ses hanches, et s'attarda sur son pénis. Waldo sentit son érection contre la raie de ses fesses.
— Tu peux me pénétrer, souffla-t-il en se tordant le cou pour l'embrasser.
Hoshi lui rendit son baiser et plongea en lui, allant et venant avec vigueur, obligeant Waldo à garder les mains sur les carreaux du mur.
Ils jouirent ensemble, l'eau chaude continuant à couler sur leurs corps brûlants.
Ils venaient à peine de retrouver leur souffle qu'une sonnerie stridente retentit. C'était l'alarme signalant que la base était attaquée. Ils se rhabillèrent dans l'urgence. Hoshi avait pour consigne de s'enfermer comme s'il était un authentique prisonnier saturnien dans ce cas. Waldo l'étreignit et le laissa, le cœur lourd. Lui aussi avait ses ordres.
Dans les couloirs, les officiers couraient dans tous les sens. Il y eut une explosion, puis une autre et encore d'autres.
Sans doute Waldo avait usé de toute sa chance en retrouvant son âme-sœur pour la seconde fois dans une même vie, car il mourut ce jour-là.
2 commentaires:
Oh pinaise quel épisode O__O
Je ne m'attendais pas que Waldo meure c'est une sacré surprise, que va en penser Hoshi et surtout que va t-il devenir sans lui... Mais avec ton talent tu vas nous retourner la situation ^^
Merci c'est un plaisir de retrouver la suite d'A travers les millénaires maintenant qu'une page est tournée avec Orcéant :)
Bon je ne vais pas innover en disant cela mais vivement la suite XD
L'avantage des personnages qui se réincarnent, c'est qu'on peut les tuer sans trop de remords.
La suite de A travers les millénaires va m'occuper un moment et je pense me concentrer dessus à moins que je ne craque et ne me lance dans une autre histoire.
Autrement, les corrections sur Cœur de fantôme avancent.
Enregistrer un commentaire