CHAPITRE 25
La salle du trône était magnifique : une haute voûte, de grandes fresques aux murs, des fenêtres avec des vitraux, un long tapis menant jusqu'à une estrade ornée de mosaïques sur laquelle se dressait une chaise imposante. L'homme barbu couronné assis dessus était richement vêtu. Cependant, son gilet brodé était mal boutonnée et ses chausses chiffonnées. Il paraissait perdu dans ses pensées et c'est sans doute pour cela qu'il ne réagit pas quand de derrière le trône deux silhouettes masquées surgirent, brandissant des poignards.
Tout en murmurant des sorts du bout des lèvres, elles se jetèrent sur le roi qui ne put échapper à leurs lames meurtrières qui s'enfoncèrent dans son corps.
Dans la foulée, les gardes déboulèrent, mais déjà les assassins prenaient la fuite la mystérieuse issue par laquelle ils étaient arrivés.
Dans le château, la nouvelle du roi attaqué se répandit instantanément. Rouge courut sur les lieux, l'orcéant dans son sillage.
Le corps inanimé et ensanglanté du roi était entouré de plusieurs hommes. Il franchit leur cercle, sourd aux protestations et aux menaces. Quand les gardes voulurent le repousser, Rouge les brûla de ses flammes et atteignit enfin le souverain.
— Byll ! cria-t-il, les mains sur le cœur de l'homme barbu qui n'émit pas un son en retour.
L'orcéant, à quelques pas de lui, se tenait immobile, comme glacé d'effroi.
Et soudain, Rouge se transforma sous les yeux ébahis de ceux qui cherchaient à l'éloigner de la dépouille royale. Il grossit et grandit, se recouvrant d'écailles luisantes, ses ailes et sa queue se déplièrent, balayant tout sur son passage.
Les gardes s'attaquèrent à lui à coups de lances et d'épées, mais Rouge semblait indifférent, comme si ces armes n'avaient pas plus de force que des piqûres de moustiques. Il était occupé à lécher le corps du roi qu'il avait pris avec délicatesse dans ses pattes griffues.
D'autres hommes débarquèrent munis d'arcs et d'arbalètes. Le dragon ne se défendit pas plus. Il se laissait massacrer. L'orcéant tenta de s'interposer, mais fut violemment repoussé. Seule l'intervention d'une jeune femme affolée qui avait pénétré la pièce un instant auparavant lui valut de ne pas être tué.
Finalement, sous les assauts répétés des hommes qui avaient envahi la salle du trône, le dragon s'effondra, les yeux vitreux et le mince filet de fumée qui s'échappait de ses naseaux s'éteignit.
Korel se redressa dans le lit de l'auberge qu'il partageait avec Pierrick. Ce n'était pas un cauchemar. Il porta la main à sa corne brûlante. Cela allait se produire.
Tout en murmurant des sorts du bout des lèvres, elles se jetèrent sur le roi qui ne put échapper à leurs lames meurtrières qui s'enfoncèrent dans son corps.
Dans la foulée, les gardes déboulèrent, mais déjà les assassins prenaient la fuite la mystérieuse issue par laquelle ils étaient arrivés.
Dans le château, la nouvelle du roi attaqué se répandit instantanément. Rouge courut sur les lieux, l'orcéant dans son sillage.
Le corps inanimé et ensanglanté du roi était entouré de plusieurs hommes. Il franchit leur cercle, sourd aux protestations et aux menaces. Quand les gardes voulurent le repousser, Rouge les brûla de ses flammes et atteignit enfin le souverain.
— Byll ! cria-t-il, les mains sur le cœur de l'homme barbu qui n'émit pas un son en retour.
L'orcéant, à quelques pas de lui, se tenait immobile, comme glacé d'effroi.
Et soudain, Rouge se transforma sous les yeux ébahis de ceux qui cherchaient à l'éloigner de la dépouille royale. Il grossit et grandit, se recouvrant d'écailles luisantes, ses ailes et sa queue se déplièrent, balayant tout sur son passage.
Les gardes s'attaquèrent à lui à coups de lances et d'épées, mais Rouge semblait indifférent, comme si ces armes n'avaient pas plus de force que des piqûres de moustiques. Il était occupé à lécher le corps du roi qu'il avait pris avec délicatesse dans ses pattes griffues.
D'autres hommes débarquèrent munis d'arcs et d'arbalètes. Le dragon ne se défendit pas plus. Il se laissait massacrer. L'orcéant tenta de s'interposer, mais fut violemment repoussé. Seule l'intervention d'une jeune femme affolée qui avait pénétré la pièce un instant auparavant lui valut de ne pas être tué.
Finalement, sous les assauts répétés des hommes qui avaient envahi la salle du trône, le dragon s'effondra, les yeux vitreux et le mince filet de fumée qui s'échappait de ses naseaux s'éteignit.
Korel se redressa dans le lit de l'auberge qu'il partageait avec Pierrick. Ce n'était pas un cauchemar. Il porta la main à sa corne brûlante. Cela allait se produire.
3 commentaires:
Oh mon dieu O_O mais non c'est juste pas possible que cela se produise, il faut qu'ils empêchent ça..
Au moins prévenir Rouge du danger, merci pour l'épisode qui m'a surprise, je ne m'attendais pas à un tel rebondissement :)
J'ai encore plus hâte de lire la suite maintenant XD
Une dragonne, une terrible prémonition, pas le temps de s'ennuyer ! :)
Oh god je déteste cette prémonition !!! Si un jour tu finis une de tes histoires sur une telle touche, je pense que je ne m'en remettrai pas !
Sinan je ne m'attendais pas du tout à ce que la femme du roi soit une dragonne, c'esy plutôt cool ! :)
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