Le général se racla la gorge et poursuivit :
— Vous me rappelez quelqu'un que j'ai connu, votre aptitude au tir, ses yeux gris... Il est mort voilà 16 ans... La base de l'époque avait été attaquée par des saturniens. Nous nous étions disputés ce jour-là...
Il s'appelait Waldo alors. Wen sentit poindre un mal de tête. Le barrage était brisé et un flot torrentiel d'images du passé se déversait en lui. Basile l'accusant d'utiliser Hoshi, l'humain transformé en saturnien, son âme-sœur à travers les millénaires... Lui était mort et Basile était devenu général. Il y avait là une injustice profonde, mais tout cela n'avait pas vraiment d'importance. Ce qui comptait, c'est ce qu'il était advenu de Hoshi.
Perturbé par les souvenirs de ses vies antérieures qui affluaient, se bousculant en lui, alors qu'il avait désespérément tenter de les bloquer ces derniers mois, la question échappa à Wen.
Basile sursauta.
— Comment connaissez-vous ce nom ? C'est secret-défense !
— Parce que j'ai été Waldo, répliqua Wen.
Basile blanchit, le regardant avec un mélange d'horreur et de frayeur, puis secoua la tête.
— Non, non, c'est impossible.
— Je ne l'exploitais pas lui faisant l'amour, tu m'as accusé à tort.
Le général porta la main à son cœur, les lèvres tremblotantes.
Face à son désarroi, Wen eut un sourire presque cruel. Basile allait être obligé de le croire, cette fois... à moins qu'il ne fasse une crise cardiaque.
Mais non, il se remettait, reprenait contenance.
— Tout ceci est une plaisanterie de mauvais goût. Parfois quand je bois, ma langue se délie... Je suppose qu'un de mes camarades de beuverie vous a mis sur le coup, pour le plaisir de me faire marcher.
Le général rit nerveusement et reprit :
— Vous allez être affecté à un bataillon. Cependant, avant cela, vous avez droit à un mois de permission pour engrosser une fille. Si cela ne vous tente pas, nous pouvons simplement congeler votre sperme.
— Je choisis la seconde option, mon général, répondit Wen.
Il n'allait pas se fatiguer à répéter qu'il avait bel et bien été Waldo alors que Basile préférait nier l'évidence, se raccrochant à une explication rationnelle qui ne tenait pas la route plutôt que d'admettre que la réincarnation était possible et que la mémoire de Wen ne se limitait pas à sa seule vie.
Il eut été tenter d'insister pour savoir ce qu'il était advenu de Hoshi, mais peut-être que Basile n'en savait rien. Si par miracle il avait survécu à l'attaque de la base, ce jour-là, il devait être sur Saturne, mais si c'était le cas, en seize ans, il avait dû être découvert dans sa mission d'infiltration. Si Wen le retrouvait, son âme-sœur aurait alors un autre visage.
— C'est rare que les jeunes soldats refusent pareille opportunité... Vous êtes sûr ? A moins que vous ne soyez homosexuel...
Wen se demanda s'il ne ratait effectivement pas une chance de rencontrer son âme-sœur, puis trancha qu'il ne souhaitait pas batifoler avec des filles pour cela. Son cher cœur pouvait tout aussi bien être un homme...
— Certain, mon général.
Wen avait hâte de quitter la pièce, cela le démangeait trop de secouer Basile un bon coup.
Ce dernier n'avait pas dû avoir besoin de rédiger un rapport, Waldo étant décédé... Son autre lui. Tous ses alter ego, tous ceux de son âme-sœur... Il voulait se souvenir au calme.
— Vous me rappelez quelqu'un que j'ai connu, votre aptitude au tir, ses yeux gris... Il est mort voilà 16 ans... La base de l'époque avait été attaquée par des saturniens. Nous nous étions disputés ce jour-là...
Il s'appelait Waldo alors. Wen sentit poindre un mal de tête. Le barrage était brisé et un flot torrentiel d'images du passé se déversait en lui. Basile l'accusant d'utiliser Hoshi, l'humain transformé en saturnien, son âme-sœur à travers les millénaires... Lui était mort et Basile était devenu général. Il y avait là une injustice profonde, mais tout cela n'avait pas vraiment d'importance. Ce qui comptait, c'est ce qu'il était advenu de Hoshi.
Perturbé par les souvenirs de ses vies antérieures qui affluaient, se bousculant en lui, alors qu'il avait désespérément tenter de les bloquer ces derniers mois, la question échappa à Wen.
Basile sursauta.
— Comment connaissez-vous ce nom ? C'est secret-défense !
— Parce que j'ai été Waldo, répliqua Wen.
Basile blanchit, le regardant avec un mélange d'horreur et de frayeur, puis secoua la tête.
— Non, non, c'est impossible.
— Je ne l'exploitais pas lui faisant l'amour, tu m'as accusé à tort.
Le général porta la main à son cœur, les lèvres tremblotantes.
Face à son désarroi, Wen eut un sourire presque cruel. Basile allait être obligé de le croire, cette fois... à moins qu'il ne fasse une crise cardiaque.
Mais non, il se remettait, reprenait contenance.
— Tout ceci est une plaisanterie de mauvais goût. Parfois quand je bois, ma langue se délie... Je suppose qu'un de mes camarades de beuverie vous a mis sur le coup, pour le plaisir de me faire marcher.
Le général rit nerveusement et reprit :
— Vous allez être affecté à un bataillon. Cependant, avant cela, vous avez droit à un mois de permission pour engrosser une fille. Si cela ne vous tente pas, nous pouvons simplement congeler votre sperme.
— Je choisis la seconde option, mon général, répondit Wen.
Il n'allait pas se fatiguer à répéter qu'il avait bel et bien été Waldo alors que Basile préférait nier l'évidence, se raccrochant à une explication rationnelle qui ne tenait pas la route plutôt que d'admettre que la réincarnation était possible et que la mémoire de Wen ne se limitait pas à sa seule vie.
Il eut été tenter d'insister pour savoir ce qu'il était advenu de Hoshi, mais peut-être que Basile n'en savait rien. Si par miracle il avait survécu à l'attaque de la base, ce jour-là, il devait être sur Saturne, mais si c'était le cas, en seize ans, il avait dû être découvert dans sa mission d'infiltration. Si Wen le retrouvait, son âme-sœur aurait alors un autre visage.
— C'est rare que les jeunes soldats refusent pareille opportunité... Vous êtes sûr ? A moins que vous ne soyez homosexuel...
Wen se demanda s'il ne ratait effectivement pas une chance de rencontrer son âme-sœur, puis trancha qu'il ne souhaitait pas batifoler avec des filles pour cela. Son cher cœur pouvait tout aussi bien être un homme...
— Certain, mon général.
Wen avait hâte de quitter la pièce, cela le démangeait trop de secouer Basile un bon coup.
Ce dernier n'avait pas dû avoir besoin de rédiger un rapport, Waldo étant décédé... Son autre lui. Tous ses alter ego, tous ceux de son âme-sœur... Il voulait se souvenir au calme.
1 commentaire:
Whaou quel épisode génial ^__^ J'ai adoré la façon dont tu as ramené Wen à ses vies passées
Comme Wen je suis curieuse de savoir ce qu'est devenu Hoshi en espérant qu'il ne se soit pas fait tué pendant la guerre... Hâte de lire la suite comme toujours après chaque fin d'épisode :)
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