— Puis-je savoir pourquoi je suis le dernier à l'apprendre ?! s'indigna Pierrick.
— Oh, ça va, hein, pas la peine de monter sur tes grands chevaux ! Moi aussi, Rouge et Byll ont mis le temps avant de me donner des explications, répliqua Élissande.
Pierrick se rappela sa joie à son retour au camp après son coup d'éclat, cinq jours plus tôt.
— J'aurais bien voulu en parler dès le début, mais quelque chose de plus fort que moi me retenait de le faire, déclara Byll par la bouche du licornéen.
Pierrick déduisit de lui-même qu'il avait dû être victime d'un blocage magique.
— Je me suis rendu compte tout seul du transfert qui avait eu lieu, précisa Rouge.
C'était comme si le dragon sous-entendait qu'il aurait dû être capable de la même chose, mais plutôt que de s'en agacer, Pierrick leva la tête vers Korel qui occupait le corps de l'orcéant, le seul qui ne s'était pas encore justifié.
C'était si étrange que son bien-aimé soit à l'intérieur de ce vilain échalas. Il comprenait enfin pourquoi il lui avait rappelé Korel et pourquoi à l'inverse, il avait cru être face à licornéen inconnu.
— Et toi, qu'as-tu à dire pour ta défense ? demanda-t-il comme Korel demeurait silencieux.
— J'avais peur de votre réaction.
Pierrick ne sut comme l'interpréter. Évidemment que cela ne le réjouissait pas que son bien-aimé soit devenu un orcéant...
— C'est temporaire, n'est-ce pas ?
— Non, c'est définitif ! Et ça me convient très bien, comme cela, j'aime mon nouveau corps, affirma Korel avec véhémence.
— Nous allons vous laisser discuter calmement en tête-à-tête, annonça Rouge en faisant signe à Élissande et Byll de le suivre.
Le second obtempéra sur le champ, la jeune fille s'attarda un instant :
— Si vous étiez honnêtes l'un envers l'autre, nous n'en serions pas là.
— C'est ça, maintenant, ouste, grommela Pierrick.
Puis, se tournant vers Korel qui le dominait de toute sa taille d'orcéant, il s'exclama :
— Tu ne peux décemment pas vouloir rester comme ça toute ta vie ! Nous allons trouver une solution pour que tout rentre dans l'ordre.
— Cela me plaît d'être musclé et d'admirer les cimes des arbres, s'entêta Korel.
Il ne pouvait être sérieux.
— Et qu'en pense Byll ?
— Il apprécie d'être enfin beau.
Ça Pierrick voulait bien le croire... Il avait cependant peine à accepter que son bien-aimé puisse demeurer sous cette forme disgracieuse. Cela ne changeait toutefois rien à l'amour qu'il lui portait. Troll, gobelin, orcéant, humain ou licornéen, il l'aimait.
— Oh, ça va, hein, pas la peine de monter sur tes grands chevaux ! Moi aussi, Rouge et Byll ont mis le temps avant de me donner des explications, répliqua Élissande.
Pierrick se rappela sa joie à son retour au camp après son coup d'éclat, cinq jours plus tôt.
— J'aurais bien voulu en parler dès le début, mais quelque chose de plus fort que moi me retenait de le faire, déclara Byll par la bouche du licornéen.
Pierrick déduisit de lui-même qu'il avait dû être victime d'un blocage magique.
— Je me suis rendu compte tout seul du transfert qui avait eu lieu, précisa Rouge.
C'était comme si le dragon sous-entendait qu'il aurait dû être capable de la même chose, mais plutôt que de s'en agacer, Pierrick leva la tête vers Korel qui occupait le corps de l'orcéant, le seul qui ne s'était pas encore justifié.
C'était si étrange que son bien-aimé soit à l'intérieur de ce vilain échalas. Il comprenait enfin pourquoi il lui avait rappelé Korel et pourquoi à l'inverse, il avait cru être face à licornéen inconnu.
— Et toi, qu'as-tu à dire pour ta défense ? demanda-t-il comme Korel demeurait silencieux.
— J'avais peur de votre réaction.
Pierrick ne sut comme l'interpréter. Évidemment que cela ne le réjouissait pas que son bien-aimé soit devenu un orcéant...
— C'est temporaire, n'est-ce pas ?
— Non, c'est définitif ! Et ça me convient très bien, comme cela, j'aime mon nouveau corps, affirma Korel avec véhémence.
— Nous allons vous laisser discuter calmement en tête-à-tête, annonça Rouge en faisant signe à Élissande et Byll de le suivre.
Le second obtempéra sur le champ, la jeune fille s'attarda un instant :
— Si vous étiez honnêtes l'un envers l'autre, nous n'en serions pas là.
— C'est ça, maintenant, ouste, grommela Pierrick.
Puis, se tournant vers Korel qui le dominait de toute sa taille d'orcéant, il s'exclama :
— Tu ne peux décemment pas vouloir rester comme ça toute ta vie ! Nous allons trouver une solution pour que tout rentre dans l'ordre.
— Cela me plaît d'être musclé et d'admirer les cimes des arbres, s'entêta Korel.
Il ne pouvait être sérieux.
— Et qu'en pense Byll ?
— Il apprécie d'être enfin beau.
Ça Pierrick voulait bien le croire... Il avait cependant peine à accepter que son bien-aimé puisse demeurer sous cette forme disgracieuse. Cela ne changeait toutefois rien à l'amour qu'il lui portait. Troll, gobelin, orcéant, humain ou licornéen, il l'aimait.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode ^o^ J'ai bien ri quand Korel a dit que le changement était définitif :)
C'est bien que Pierrick l'aime même sous cette forme mais il devrait le lui dire plutôt que garder ça pour lui lol Élissande a raison quand elle dit que s'ils étaient honnête l'un envers l'autre ils ne serait pas dans cette situation ^^
Vivement la suite, en attendant passe un bon week-end :)
La semaine prochaine, on repasse sur le point de vue de Korel et qui sait peut-être que ce mic-mac sentimental va enfin se démêler ? :)
Bon week-end à toi aussi ! (et autres qui lisent !)
C'est déjà bien qu'il admette en lui même qu'il l'aime quelle que soit sa forme ^^
Ms bon korel ne le sait pas ...
J'ai hâte de voir comment tout ça va évoluer =)
Merci, bon week-end et dsl du retard ...
Merci pour tous tes commentaires sur les épisodes de la semaine. :)
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