— Vous êtes une belle brochette d'imbéciles tous les quatre ! Pas un pour rattraper l'autre ! décréta-t-elle. Mais je vous souhaite d'être heureux, ajouta-t-elle.
Pierrick fronça les sourcils. L'insulte qui englobait tous les spécimens masculins du groupe ne méritait pas de s'énerver – ce n'était pas la première fois qu'Élissande faisait part de tout le mal qu'elle pensait de la gente masculine qu'elle jugeait vieux-jeu et dominatrice – mais ses brusques vœux de bonheur pour eux étaient incompréhensibles.
Pierrick ne pouvait être comblé, pas tant que Korel persistait à l'éviter comme s'il était un monstre et non celui aux côtés duquel il avait grandi...
Il se rappelait qu'au début devant ce compagnon malingre et un brin efféminé que lui avait fourni son père, il n'avait pas été enchanté, craignant qu'il ne le ralentisse dans ses jeux, mais cela n'avait pas été le cas du tout... bien au contraire ! Comme ils s'étaient amusés ensemble...
Pierrick secoua la tête. Être nostalgique ne lui apporterait rien de bon. Quant aux propos d'Élissande, il n'était pas nécessaire de les relever. Il n'allait pas se montrer rabat-joie alors qu'elle était à nouveau toute contente.
Encore cinq jours passèrent, cinq de plus sur les routes à avaler de la poussière, à traverser des terres où s'échinaient des orcéants, des trolls et des gobelins, à dépasser des villages, sans que Korel n'annonce qu'ils étaient parvenus au bon endroit.
L'ambiance du groupe étaient moins maussade depuis que la jeune fille avait recouvré sa bonne humeur, mais Pierrick commençait à en être plus contrarié qu'autre chose. Il broyait du noir et au fond, cela ne lui avait pas déplu que tout le monde soit chagrin.
Il n'y avait plus qu'à son approche désormais que les conversations mourraient sur les lèvres, comme s'ils partageaient un secret.
Le pire, c'est qu'il avait surpris Korel à rire à une quelconque plaisanterie de Rouge. En fait, il avait fini par remarquer que le seul à paraître aussi malheureux que lui était l'orcéant. Le pourquoi lui échappait, mais cela le turlupinait. Il avait cette étrange impression que s'il arrivait à comprendre l'orcéant, cela l'aiderait à aller mieux. C'était un sentiment diffus et mystérieux. Mais par moments, de façon fugitive, l'affreux orcéant lui rappelait Korel. La seule explication à cela, c'est que le chagrin d'avoir été rejeté par le licornéen le rendait fou.
Pierrick fronça les sourcils. L'insulte qui englobait tous les spécimens masculins du groupe ne méritait pas de s'énerver – ce n'était pas la première fois qu'Élissande faisait part de tout le mal qu'elle pensait de la gente masculine qu'elle jugeait vieux-jeu et dominatrice – mais ses brusques vœux de bonheur pour eux étaient incompréhensibles.
Pierrick ne pouvait être comblé, pas tant que Korel persistait à l'éviter comme s'il était un monstre et non celui aux côtés duquel il avait grandi...
Il se rappelait qu'au début devant ce compagnon malingre et un brin efféminé que lui avait fourni son père, il n'avait pas été enchanté, craignant qu'il ne le ralentisse dans ses jeux, mais cela n'avait pas été le cas du tout... bien au contraire ! Comme ils s'étaient amusés ensemble...
Pierrick secoua la tête. Être nostalgique ne lui apporterait rien de bon. Quant aux propos d'Élissande, il n'était pas nécessaire de les relever. Il n'allait pas se montrer rabat-joie alors qu'elle était à nouveau toute contente.
Encore cinq jours passèrent, cinq de plus sur les routes à avaler de la poussière, à traverser des terres où s'échinaient des orcéants, des trolls et des gobelins, à dépasser des villages, sans que Korel n'annonce qu'ils étaient parvenus au bon endroit.
L'ambiance du groupe étaient moins maussade depuis que la jeune fille avait recouvré sa bonne humeur, mais Pierrick commençait à en être plus contrarié qu'autre chose. Il broyait du noir et au fond, cela ne lui avait pas déplu que tout le monde soit chagrin.
Il n'y avait plus qu'à son approche désormais que les conversations mourraient sur les lèvres, comme s'ils partageaient un secret.
Le pire, c'est qu'il avait surpris Korel à rire à une quelconque plaisanterie de Rouge. En fait, il avait fini par remarquer que le seul à paraître aussi malheureux que lui était l'orcéant. Le pourquoi lui échappait, mais cela le turlupinait. Il avait cette étrange impression que s'il arrivait à comprendre l'orcéant, cela l'aiderait à aller mieux. C'était un sentiment diffus et mystérieux. Mais par moments, de façon fugitive, l'affreux orcéant lui rappelait Korel. La seule explication à cela, c'est que le chagrin d'avoir été rejeté par le licornéen le rendait fou.
3 commentaires:
Comme j'aime Pierrick et ses questionnements ainsi que ses doutes ^_^ J'aime ça le voir galérer pour trouver le bonheur lol
Merci pour l'épisode, j'ai toujours aussi hâte de lire la suite, j'aurais le script entre les mains je l'aurais dévoré en une nuit ^o^
Je pense aussi que Pierrick mérite de galérer un peu... :)
Moi aussi j'aimerai avoir déjà le roman tout écrit. ;op
Pareil j'aurais tout lu sans m'arrêter ms si j'aurais pas réussi à me lever le lendemain xD
Ça y est pierrick se rapproche de la vérité ^^
Je vais de ce pas lire la suite =)
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