— C'est une bonne nouvelle, dit Korel posément alors qu'au fond de lui, il bondissait de joie.
— Et toi, que ressens-tu pour moi ?
Pierrick, devant son approbation, avait repris de l'assurance. Le licornéen hésita. Une fois qu'il aurait avoué son amour, il n'y aurait plus de retour arrière possible.
Il biaisa :
— Vous pourriez trouver un ou une partenaire plus adaptée que moi. Élissande, par exemple.
— Je n'en veux pas d'autre. Réponds-moi plus tôt.
— Oui.
— Oui, quoi ?
— Je vous aime aussi, murmura Korel.
Pierrick lui adressa un sourire aussi éblouissant que le soleil au zénith en été, puis se rembrunit.
— Cela ne va pas être coton de faire l'amour avec toi sous cette forme. Enfin, je saurais faire preuve d'inventivité. A moins qu'il n'existe un sort d'agrandissement ou de rétrécissement ou que sais-je encore...
Avant qu'il n'ait de drôles d'idées ou essaie quoi que ce soit, Korel, afin de préserver le corps de Byll, choisit de lui révéler qu'il avait menti.
— Ce ne sera pas nécessaire... commença-t-il.
— Pourquoi, tu ne veux pas que nous consommions notre amour que je regrette d'ailleurs de ne pas t'avoir confessé plus tôt ou que ce ne soit pas toi qui l'aies fait...
La voix lointaine de Élissande les interrompit :
— Vous en avez encore pour longtemps ?
— Le temps qu'il faudra ! jeta Pierrick en retour.
— Je ne me suis rendu compte que récemment que j'étais plus qu'attaché à vous. En fait, je connaissais vos sentiments sans croire à leur profondeur.
Maintenant, il pouvait tout lui dire... ou presque.
Il continua :
— Je ne voulais pas perdre ma corne, mais grâce à la licornéenne qu'a épousé maître Frédérick, je sais désormais que je la garderai, même si nous nous unissons.
— Tu n'en as plus de toute façon, glissa Pierrick.
— Seulement, jusqu'à la prochaine lune. Le transfert d'âme ne durera que jusque là. Pardon d'avoir menti. C'est vrai que je ne déteste pas pas la force des orcéants, mais j'aime être un licornéen et Byll a hâte de retourner dans son corps.
— Eh bien, tu peux te vanter de m'avoir fait passer par tout un tas d'émotions. Je ne sais plus si je dois être content, furieux ou triste, répondit Pierrick avant de lui déposer un rapide baiser sur le genou.
Korel posa en douceur la main dessus. Lui aussi était dans tous ses états. Une relation nouvelle débutait avec Pierrick...
— Et toi, que ressens-tu pour moi ?
Pierrick, devant son approbation, avait repris de l'assurance. Le licornéen hésita. Une fois qu'il aurait avoué son amour, il n'y aurait plus de retour arrière possible.
Il biaisa :
— Vous pourriez trouver un ou une partenaire plus adaptée que moi. Élissande, par exemple.
— Je n'en veux pas d'autre. Réponds-moi plus tôt.
— Oui.
— Oui, quoi ?
— Je vous aime aussi, murmura Korel.
Pierrick lui adressa un sourire aussi éblouissant que le soleil au zénith en été, puis se rembrunit.
— Cela ne va pas être coton de faire l'amour avec toi sous cette forme. Enfin, je saurais faire preuve d'inventivité. A moins qu'il n'existe un sort d'agrandissement ou de rétrécissement ou que sais-je encore...
Avant qu'il n'ait de drôles d'idées ou essaie quoi que ce soit, Korel, afin de préserver le corps de Byll, choisit de lui révéler qu'il avait menti.
— Ce ne sera pas nécessaire... commença-t-il.
— Pourquoi, tu ne veux pas que nous consommions notre amour que je regrette d'ailleurs de ne pas t'avoir confessé plus tôt ou que ce ne soit pas toi qui l'aies fait...
La voix lointaine de Élissande les interrompit :
— Vous en avez encore pour longtemps ?
— Le temps qu'il faudra ! jeta Pierrick en retour.
— Je ne me suis rendu compte que récemment que j'étais plus qu'attaché à vous. En fait, je connaissais vos sentiments sans croire à leur profondeur.
Maintenant, il pouvait tout lui dire... ou presque.
Il continua :
— Je ne voulais pas perdre ma corne, mais grâce à la licornéenne qu'a épousé maître Frédérick, je sais désormais que je la garderai, même si nous nous unissons.
— Tu n'en as plus de toute façon, glissa Pierrick.
— Seulement, jusqu'à la prochaine lune. Le transfert d'âme ne durera que jusque là. Pardon d'avoir menti. C'est vrai que je ne déteste pas pas la force des orcéants, mais j'aime être un licornéen et Byll a hâte de retourner dans son corps.
— Eh bien, tu peux te vanter de m'avoir fait passer par tout un tas d'émotions. Je ne sais plus si je dois être content, furieux ou triste, répondit Pierrick avant de lui déposer un rapide baiser sur le genou.
Korel posa en douceur la main dessus. Lui aussi était dans tous ses états. Une relation nouvelle débutait avec Pierrick...