7 ans ! L'âge de raison. Le blog n'a pas trop évolué depuis le début, même si je suis passée de 7 épisodes à 5 par semaine assez vite. Je vous remercie de me lire que vous soyez là depuis longtemps ou peu.
Un merci tout spécial à Jeckyll, ma plus ancienne et fidèle commentatrice qui m'encourage grandement, merci également à tout ceux/celles qui me laissent un petit mot. Sans vous, sans doute n'aurais-je pas continué aussi longtemps, car malgré toutes ses histoires qui viennent frapper à ma porte et ne demandent qu'à être écrites, ce n'est pas toujours facile...
Que de chemin parcouru depuis 12+1 en 2008 jusqu'à Contes modernes qui devrait m'occuper encore plusieurs mois ! Allez, en route pour la huitième année !
Et en guise de petit cadeau d'anniversaire :
Un brouillon de Ben Tsukoji (ou un des miens si vous préférez, mais ce texte date de l'époque de 12 + 1 même s'il a été légèrement retouché pour l'occasion - il s'agit d'un début d'histoire qui, je pense, ne mérite pas de suite, mais en écrire une est envisageable, même si honnêtement, j'ai oublié ce que j'avais projeté de faire avec pareil démarrage. Une preuve de plus du chemin parcouru... !)
Akari se sentit rougir sous son regard. Cet homme exagérait, il le dévisageait comme s'il avait été une appétissante marchandise. Akari avait les lèvres sèches, mais n'osait pas se les humecter de peur que le type n'aille s'imaginer des choses.
Il regretta de s'être habillé aussi légèrement : un short bleu clair et une chemise blanche à manches courtes. Il tenta de se rassurer : après tout, peut-être qu'il se trompait, peut-être que l'homme regardait quelqu'un d'autre près de lui ( excepté qu'il était seul sur le banc et qu'il n'y avait pas âme qui vive), peut-être qu'il le fixait parce qu'il le trouvait habillé bizarrement ( il n'y avait pourtant rien d'extravagant à sa tenue vue la chaleur estivale), ou alors peut-être qu'il avait quelque chose sur le visage ou une tâche sur ses vêtements, peut-être aussi qu'il l'observait ainsi parce qu'il n'avait rien d'autre à faire et qu'il attendait quelqu'un, comme lui.
Akari soupira. Jasmine tardait. C'était si embarrassant d'attendre comme cela, les bras ballants. De peur d'arriver en retard, il était parti précipitamment, les mains vides. Akari soupira une nouvelle fois, maudissant sa grande sœur. C'était cette dernière qui lui avait présenté Jasmine quelques jours plutôt, lui expliquant que cette jeune étrangère avait quelques problèmes pour s'intégrer et que ce serait bien de devenir son ami. Il n'avait pas su refuser quand la dite Jasmine, en fin de soirée, lui avait fixé ce rendez-vous. C'était une belle jeune femme pas désagréable, quoique un brin vulgaire.
Elle arriva enfin et se dirigea à grand pas vers lui. L'homme ne le quittait pas des yeux.
Avec empressement, Akari se leva et serra la main délicate de Jasmine.
— Je suis désolée d'être en retard, susurra-t-elle d'une voix sucrée.
— Ce n'est rien... assura poliment Akari.
L'homme quitta son banc lui aussi et en un instant, il fut à leurs côtés. Il attrapa le bras d'Akari sans que le jeune homme ne puisse l'en empêcher.
— Il te convient ? dit Jasmine d'une voix ronronnante.
— Oui. J'ai l'argent.
L'homme sortit négligemment de sa poche une épaisse enveloppe en papier kraft et la tendit à Jasmine qui la prit avec un large sourire.
Akari qui était resté sans voix devant cet étrange échange, sortit enfin de son silence.
— Que se passe-t-il ?
— Je te vends, c'est tout.
— Quoi ? Mais... C'est une blague ?
— Pas le moins du monde...
Comment pouvait-on vendre un être humain ? pensa Akari sans que la question ne franchisse ses lèvres. Il était abasourdi. Il voulut se libérer de l'emprise de l'homme, mais sans résultat.
Jasmine se mit à compter les billets de l'enveloppe. Ce n'était pas une petite somme...
— Marché conclu, dit-elle finalement.
L'homme acquiesça et Jasmine partit sans jeter un seul regard derrière elle.
Akari contempla celui qui l'avait soit disant acheté. Il était grand, musclé et avait une balafre sur la joue. Il ne lui avait pas paru si impressionnant de l'autre côté du banc, mais il n'avait pas osé trop le regarder. Gêné, il détourna les yeux.
— Lâchez-moi, dit-il d'une voix faible, tout en songeant que si l'homme l'avait payé une telle somme, il n'allait pas le laisser partir dans la nature comme cela.
— Tu ne sembles pas avoir compris que tu es à moi maintenant.
— Je ne suis pas à vendre.
— Ça m'est égal.
— Comment ça ? Mais je connais à peine cette femme...
— Aucune importance.
— Mais comment peut-elle me vendre alors que je ne lui appartiens d'aucune façon ?
— Il ne fallait pas lui faire confiance.
— Si je vous repaie la somme... commença Akari, se demandant s'il en avait seulement les moyens.
L'homme se pencha sur lui et avant que Akari ait eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait, l'autre l'embrassait, mêlant sa langue à la sienne. Quand il le libéra, le souffle manquait à Akari et il se sentit ses jambes se dérober sous lui.
L'homme l'embrassa encore lui faisant avaler par la même occasion un cachet. Le baiser se prolongea et Akari finit par perdre connaissance.
Quand il reprit conscience, il était nu allongé sur un grand lit. Il n'était entravé d'aucune façon, mais il ne pouvait ni bouger ni parler. Ce qui l'avait avalé plutôt devait être le résultat de cette immobilisation forcée.
Il comprit que la situation lui échappait vraiment totalement... L'homme s'approcha du lit, et ôta le peignoir qu'il portait dévoilant un corps digne d'un athlète. Une myriade de petites cicatrices couvrait son torse. Il déposa un baiser sur le front de Akari, puis ses larges mains recouvrirent ses épaules. Akari eut la surprise de ne ressentir aucun dégoût à ce contact. Les mains se firent caressantes, envoûtantes. Elles courraient sur tout son corps à l'exception de son sexe. Akari se sentit frustré. Le désir montait en lui sous les caresses. Son excitation était bien visible désormais... Tout n'était pas paralysé et surtout pas ses sens. L'homme sourit, et effleura le pénis raidi. Akari gémit. L'homme le prit dans sa bouche. Akari eut l'impression que tout son corps avait pris feu. Il haletait et la vague de plaisir le submergea. Il éjacula. L'autre avala sans broncher. Et puis l'un de ses doigts glissa dans l'anus de Akari, tandis que d'autres recommençaient à caresser son pénis.
Le plaisir monta de nouveau. Ce fût deux doigts, puis trois. Akari atteint ses limites une fois de plus, le plaisir que lui procurait l'homme lui faisant perdre la tête. Quand ce dernier ressortit ses doigts, sans pourtant cesser de jouer avec le pénis d'Akari, celui-ci eut un étrange sentiment de regret. Il aurait voulu plus. Il fût exaucé. L'homme plaça les deux jambes sans vie d'Akari sur ses épaules et son membre brûlant pénétra dans le corps du jeune homme. Akari éprouva un éclair de douleur, mais elle fut vite chassée par un plaisir intense quand l'homme bougea en lui. Araki pesta intérieurement contre sa paralysie, car il aurait aimé s'agripper à quelque chose (non, quelqu'un) tandis que son corps savourait chaque assaut de l'homme. Le marché ridicule, le fait qu'il n'avait pas voulu ça, tout cela était oublié. Pour la troisième fois Araki eut un orgasme qui fut d'autant meilleur que l'homme jouit en même temps que lui avant de s'allonger à ses côtés, légèrement essoufflé.
Araki se demanda ce que "son propriétaire" allait faire de lui désormais, mais sa réflexion fût de courte durée et bientôt, il s'endormit, épuisé.
Quand il se réveilla, il était chez lui. Il portait son pyjama à girafes bleues. Il était huit heures... Araki se redressa dans son lit, se demandant s'il avait rêvé. Il se leva précipitamment et gémit. Marcher lui était difficile. Il vira au rouge brique en repensant à ce qui s'était passé. L'inconfort qu'il éprouvait en se déplaçant était la preuve que tout était réel. Mais comment diable était-il revenu là ? L'homme à la balafre l'avait donc ramené chez lui juste après... Quel nom donner au juste à ce qui s'était passé entre lui et ce type ? Pourquoi lui avait-il fait ça après avoir payé une somme conséquente alors qu'il aurait très bien pu l'avoir de la même façon pour rien ? Tout cela semblait fort étrange à Akari.
8 commentaires:
7 ans déjà comme le temps passe vite ^^
Merci pour la petite dédicace, cela me fait plaisir de laisser un commentaire à chaque fois, c'est ma façon de montrer que tes histoires me plaisent même si je ne suis pas originale dans ce que je dis lol
Cette petit histoire était trop bien merci aussi pour ça :)
En attendant la suite de l'histoire entre Hans et Cole je te souhaite un très bon anniversaire pour ces 7 ans et que ton blog continu encore pendant de nombreuses années à nous faire rêver, voyager XD
Je ne sais pas si on peut le dire comme ca mais "JOYEUX ANNIVERSAIRE" !!!
J'espère que ce blog durera encore longtemps ! >_< J'ai lu toutes les histoires écrites jusqu'ici et c'est tout simplement génial ! Le roman que je préfère reste tout de même 12+1 = 14 mais cela n'empêche rien
Du coup j'achète vos livres quand je suis vraiment tombée sous le charme de l'histoire et des personnages ! J'espère que vous continuerez longtemps, bon courage et merci de me faire rêver avec vos histoires !
Mes félicitations pour ta persévérance et pour le courage que tu as de nous mettre à disposition tes écrits. Bonne continuation et merci de nous offrir chaque matin un peu de lecture.
Joyeux anniversaiiiire !
Je ne sais pas du tout depuis combien de temps je suis ton blog, sincèrement aucune idée, clairement pas 7 ans lol mais sûrement déjà plus longtemps que je ne le pense
Je passe tj régulièrement pour voir l'avancée de tes posts en tant que bonne fan fidèle ;p même si j'attendrai que tout soit posté pour savourer <3 car je le sais d'avance, cette nouvelle histoire ne pourra qu'être géniale aussi !
J'ai lu ton très ancien début d'histoire et moi qui aime les scènes de sexe autant dire que cette histoire commençait bien dis donc xD
Merci de toujours continuer à écrire et à poster !!!
Gros bisous
7 ans déjà et moi je connais le site depuis peu.
En tout cas cela permet de se tenir au courant des sorties de tes écrits.
Il me semble avoir tout tes romans en numérique.
Et que le site continue encore longtemps.
Cordialement soso39100
Merci pour tous vos messages à l'occasion de ce 7ème anniversaire du blog ! Ils me font très plaisir.
Joyeux anniversaire pour vos 7 ans.
Je viens de découvrir votre site et je viens juste de commencer avec conte moderne qui est très très bien. j'attends la suite avec impatience.
Cette petite histoire est vraiment très chaude et j'aime beaucoup et j'aurais bien aimer une suite pour juste savoir le nom de l'homme à qui appartient Akari et comment il est revenu chez lui.
Merci pour votre dur travail.
Usagi -> bienvenue sur le blog, en espérant que mes histoires vous plairont !
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