— Je serais la discrétion même. Si je me charge des corvées ménagères, vous pourrez vous concentrer sur vos écrits.
L'argument ne manquait pas de pertinence et Cole savait déjà qu'au quotidien, Hans était plus du genre souris qu'éléphant. D'ailleurs, il ne l'avait même pas entendu remettre en ordre la cuisine et le salon. Le problème, c'était les sentiments qu'il éveillait chez lui.
Il reprit contrôle de lui-même et fit volte-face.
— C'est non.
La déception qu'il lut sur le visage de Hans le troubla.
Il tenta d'adoucir son refus :
— Je suis sûr que tu peux faire des choses plus intéressantes que ça.
— Peut-être, mais jusque là, je bossais dans un fastfood et c'était plus écœurant qu'autre chose. Vous aider serait un plaisir. Vous savez, j'ai lu toutes vos histoires. Avec le premier salaire que j'ai reçu, c'est vos livres que j'ai acheté. Avant, je les lisais à la bibliothèque du quartier.
Ni l'utilisation de l'imparfait au sujet de son travail ni le fait qu'Hans était un de ses fans, n'échappa à Cole.
— Tu es actuellement sans emploi ? C'est pour cette raison que tu es venu te réfugier ici ?
— Mon contrat s'est effectivement terminé. Et c'est ça qui m'a décidé à venir, mais en même temps, j'en avais envie depuis le jour où je suis parti. Seulement les premières années, j'étais coincé au foyer et après, j'avais un job et je n'osais pas. Je craignais que vous ne soyez furieux. Vous aviez toutes les raisons de l'être. J'aurais dû crier, vous prévenir au lieu de m'enfuir à toutes jambes avec Gretel.
— Que devient-elle ? demanda Cole, s'adoucissant comme il comprenait mieux ce qui avait motivé la visite de Hans, huit longues années après l'incendie.
— Elle est dans une famille d'accueil. Elle a été adoptée et elle s'y sent bien. J'aurais bien aimé qu'elle vienne vivre avec moi, une fois que je suis devenu indépendant, mais elle ne le souhaitait pas. Nous ne sommes plus proches du tout, elle et moi.
Cole n'en demanda pas les raisons, supposant que la séparation avait dû jouer.
— Et te voilà... Amateur de mes œuvres et désireux de rembourser la dette que tu as à mon égard, même contre mon gré.
— Je ne veux pas m'imposer, murmura Hans. Mais je vous suis vraiment reconnaissant et j'adore vos livres. Ce sont eux qui m'ont soutenu toutes ces années. Je me souvenais de votre métier et c'est grâce à eux que j'ai su que vous vous en étiez sorti, l'année suivante à l'occasion d'une sortie en bibliothèque.
L'argument ne manquait pas de pertinence et Cole savait déjà qu'au quotidien, Hans était plus du genre souris qu'éléphant. D'ailleurs, il ne l'avait même pas entendu remettre en ordre la cuisine et le salon. Le problème, c'était les sentiments qu'il éveillait chez lui.
Il reprit contrôle de lui-même et fit volte-face.
— C'est non.
La déception qu'il lut sur le visage de Hans le troubla.
Il tenta d'adoucir son refus :
— Je suis sûr que tu peux faire des choses plus intéressantes que ça.
— Peut-être, mais jusque là, je bossais dans un fastfood et c'était plus écœurant qu'autre chose. Vous aider serait un plaisir. Vous savez, j'ai lu toutes vos histoires. Avec le premier salaire que j'ai reçu, c'est vos livres que j'ai acheté. Avant, je les lisais à la bibliothèque du quartier.
Ni l'utilisation de l'imparfait au sujet de son travail ni le fait qu'Hans était un de ses fans, n'échappa à Cole.
— Tu es actuellement sans emploi ? C'est pour cette raison que tu es venu te réfugier ici ?
— Mon contrat s'est effectivement terminé. Et c'est ça qui m'a décidé à venir, mais en même temps, j'en avais envie depuis le jour où je suis parti. Seulement les premières années, j'étais coincé au foyer et après, j'avais un job et je n'osais pas. Je craignais que vous ne soyez furieux. Vous aviez toutes les raisons de l'être. J'aurais dû crier, vous prévenir au lieu de m'enfuir à toutes jambes avec Gretel.
— Que devient-elle ? demanda Cole, s'adoucissant comme il comprenait mieux ce qui avait motivé la visite de Hans, huit longues années après l'incendie.
— Elle est dans une famille d'accueil. Elle a été adoptée et elle s'y sent bien. J'aurais bien aimé qu'elle vienne vivre avec moi, une fois que je suis devenu indépendant, mais elle ne le souhaitait pas. Nous ne sommes plus proches du tout, elle et moi.
Cole n'en demanda pas les raisons, supposant que la séparation avait dû jouer.
— Et te voilà... Amateur de mes œuvres et désireux de rembourser la dette que tu as à mon égard, même contre mon gré.
— Je ne veux pas m'imposer, murmura Hans. Mais je vous suis vraiment reconnaissant et j'adore vos livres. Ce sont eux qui m'ont soutenu toutes ces années. Je me souvenais de votre métier et c'est grâce à eux que j'ai su que vous vous en étiez sorti, l'année suivante à l'occasion d'une sortie en bibliothèque.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode ^^
Hans est trop mignon dans sa façon d'être lol
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'on a pas fini d'entendre parler de Gretel lol
vivement la suite :)
Gretel sera effectivement encore mentionnée, mais pas trop non plus, je te rassure. :)
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