Dans son armoire, Cole trouva du linge propre et plié alors qu'aux dernières nouvelles, elle était presque vide. Hans avait dû faire une lessive.
En descendant, il découvrit la table du petit déjeuner dressée. Cela sentait bon le pain chaud.
Cole, alléché, s'empara aussitôt d'un morceau de la miche.
— J'avais pris de la levure avec moi. Je me suis levé tôt pour le faire, expliqua Hans.
Il était vraiment trop délicieux à lui offrir un service quatre étoiles et qu'avait-il en retour si ce n'est des râleries pour des bêtises ?
— C'est gentil, mais ne t'épuise pas pour mon compte. Je me contente très bien de biscottes.
— Je sais bien que je n'étais pas obligé, mais cela me faisait plaisir.
— Dans ce cas... Mais je te le répète, tu n'as pas à te sentir coupable de ce qui s'est passé il y a huit ans. Je comprends que tu aies paniqué devant le feu qui s'étendait et que tu aies voulu protéger ta sœur.
— Ce n'est pas ça... assura Hans. Je... continua-t-il, mais ne termina pas.
— Quoi ?
— Non, rien.
Cole, même s'il aurait aimé savoir ce que le jeune homme avait failli dire, n'insista pas afin de ne pas le mettre mal à l'aise.
Le petit déjeuner achevé, il ne s'attarda pas auprès de Hans, même s'il en avait envie, et grimpa dans son antre. Les mots commençaient à fourmiller dans son crâne...
Six jours s'écoulèrent, un rythme s'étant établi dès les premiers. Cole prenait le petit déjeuner en bas, en compagnie de Hans, et le jeune homme lui montait le déjeuner et le dîner sur un plateau que Cole plaçait ensuite devant sa porte. Une petite pancarte avait été placé sur la poignée de la salle d'eau pour indiquer si elle était libre ou non. Une similaire avait été mise en place pour les toilettes.
Au total, ils ne se voyaient que peu et Cole pouvait écrire comme avant, sans interruption. Si les passages de Hans dans son bureau le perturbaient toujours, il était malgré tout heureux de sa présence.
Le nouvel éditeur ne se montrant toujours pas, ils partirent se réapprovisionner. Durant le long trajet jusqu'à la voiture, Hans évoqua ses années au centre et comment la lecture lui avait permis de s'évader de ce quotidien maussade. Il raconta aussi quelques anecdotes de son travail au fastfood. Certains clients étaient gratinés.
Une fois qu'ils eurent roulés jusqu'au magasin, Hans se chargea de pousser le chariot tandis que Cole le remplissait.
A leur passage à la caisse, la vieille dame qui la tenait, s'extasia qu'un père et son grand fils fassent les courses ensemble. Cole ne la détrompa pas, Hans non plus. C'était tout de même un cuisant rappel de ce à quoi ressemblait leur relation, de ce qu'elle devait être. Le jeune homme le considérait peut-être d'ailleurs comme une sorte de père et cette idée tuait Cole, car elle faisait de lui un affreux pervers vu les pensées érotiques qu'il nourrissait à l'égard du jeune homme.
En descendant, il découvrit la table du petit déjeuner dressée. Cela sentait bon le pain chaud.
Cole, alléché, s'empara aussitôt d'un morceau de la miche.
— J'avais pris de la levure avec moi. Je me suis levé tôt pour le faire, expliqua Hans.
Il était vraiment trop délicieux à lui offrir un service quatre étoiles et qu'avait-il en retour si ce n'est des râleries pour des bêtises ?
— C'est gentil, mais ne t'épuise pas pour mon compte. Je me contente très bien de biscottes.
— Je sais bien que je n'étais pas obligé, mais cela me faisait plaisir.
— Dans ce cas... Mais je te le répète, tu n'as pas à te sentir coupable de ce qui s'est passé il y a huit ans. Je comprends que tu aies paniqué devant le feu qui s'étendait et que tu aies voulu protéger ta sœur.
— Ce n'est pas ça... assura Hans. Je... continua-t-il, mais ne termina pas.
— Quoi ?
— Non, rien.
Cole, même s'il aurait aimé savoir ce que le jeune homme avait failli dire, n'insista pas afin de ne pas le mettre mal à l'aise.
Le petit déjeuner achevé, il ne s'attarda pas auprès de Hans, même s'il en avait envie, et grimpa dans son antre. Les mots commençaient à fourmiller dans son crâne...
Six jours s'écoulèrent, un rythme s'étant établi dès les premiers. Cole prenait le petit déjeuner en bas, en compagnie de Hans, et le jeune homme lui montait le déjeuner et le dîner sur un plateau que Cole plaçait ensuite devant sa porte. Une petite pancarte avait été placé sur la poignée de la salle d'eau pour indiquer si elle était libre ou non. Une similaire avait été mise en place pour les toilettes.
Au total, ils ne se voyaient que peu et Cole pouvait écrire comme avant, sans interruption. Si les passages de Hans dans son bureau le perturbaient toujours, il était malgré tout heureux de sa présence.
Le nouvel éditeur ne se montrant toujours pas, ils partirent se réapprovisionner. Durant le long trajet jusqu'à la voiture, Hans évoqua ses années au centre et comment la lecture lui avait permis de s'évader de ce quotidien maussade. Il raconta aussi quelques anecdotes de son travail au fastfood. Certains clients étaient gratinés.
Une fois qu'ils eurent roulés jusqu'au magasin, Hans se chargea de pousser le chariot tandis que Cole le remplissait.
A leur passage à la caisse, la vieille dame qui la tenait, s'extasia qu'un père et son grand fils fassent les courses ensemble. Cole ne la détrompa pas, Hans non plus. C'était tout de même un cuisant rappel de ce à quoi ressemblait leur relation, de ce qu'elle devait être. Le jeune homme le considérait peut-être d'ailleurs comme une sorte de père et cette idée tuait Cole, car elle faisait de lui un affreux pervers vu les pensées érotiques qu'il nourrissait à l'égard du jeune homme.
1 commentaire:
Décidément l'histoire me plait de plus en plus tellement la relation Hans/Cole est complexe ^^
Merci pour l'épisode et bon week-end à toi XD
Enregistrer un commentaire