Devant ses yeux brillants qui le regardaient avec admiration et gratitude, Cole n'eut plus le courage de continuer à refuser. Il soupira et rendit les armes.
— Je reconnais que tu as bien rangé mon salon et ma cuisine... Tu peux rester pour le moment. Nous verrons si cela fonctionne ou pas. Tu seras nourri et logé. Je n'ai toutefois que le canapé à t'offrir en guise de lit.
— Cela m'ira très bien.
— Je ne veux être dérangé sous aucun prétexte quand je suis dans mon bureau.
— Même pour les repas ?
— Oui, je descendrai quand je veux.
— Je peux peut-être monter un plateau ?
Cole hésita. Manger et écrire en même temps, était-ce vraiment possible ? Sucer ou croquer un bonbon, oui, mais un plat...
— A essayer. Et si ta présence se révèle gênante, tu devras partir sans faire d'histoires et ne revenir sous aucun prétexte.
Hans hocha la tête avec enthousiasme.
— Merci de bien vouloir que je reste.
Cole ne sut que répondre. Il aurait préféré qu'il s'en aille, mais était content qu'il ne le fasse pas. Hans lui plaisait toujours et même davantage. Il ne pouvait par ailleurs pas nier que cela serait agréable de ne plus avoir à se soucier des corvées ménagères. Le problème, ce serait de ne pas se laisser distraire par le jeune homme, de résister à tout ce qui le poussait vers lui.
— Dans un an, que cela marche ou pas, tu devras regagner la ville, précisa Cole.
Les épaules de Hans s'affaissèrent.
— C'est d'accord... Mais, pourquoi ?
Parce que ce serait à la fois merveilleux et terrible qu'il soit sous le même toit que lui, songea Cole avant de donner une toute autre explication.
— Tu es jeune. Tu ne vas pas t'isoler avec moi pour le restant de tes jours. Fréquenter les gens de ton âge va te manquer.
— Je ne m'entends pas avec les gens de mon âge. D'après eux, je ne sais pas m'amuser.
Il faut dire qu'il n'avait pas eu une vie trop amusante entre sa mère qui l'avait abandonné, lui et sa sœur aux bons soins d'un père négligent qui s'était soustrait à ses devoirs, l'obligeant à devenir responsable tôt, et une adolescence dans un centre.
— Tu n'as pas dû rencontrer les bonnes personnes et ce n'est pas ici que tu le pourras. Tu souhaites sûrement fonder une famille un jour, non ?
Hans passa la main dans ses cheveux blonds.
— Je ne pense pas que je pourrais...
— Peut-être que pour le moment cela ne te dit rien, mais plus tard, sûrement...
— Et vous, vous n'avez jamais eu envie d'avoir des enfants ?
C'était l'occasion pour Cole d'avouer ses préférences sexuelles qui le rendait inéligible à devenir père à moins d'adopter. Il hésita toutefois à révéler son homosexualité, pas tant parce qu'il craignait de rebuter Hans, mais parce que la vraie raison, c'était qu'il était marié avec les mots.
— Je suis gay et l'écriture me suffit, répondit-il finalement.
Son estomac choisit ce moment pour gargouiller.
Hans se leva du canapé et Cole crut qu'il allait prendre la porte, mais le jeune homme fila dans la cuisine.
— Je vais préparer quelque chose à manger.
— Je reconnais que tu as bien rangé mon salon et ma cuisine... Tu peux rester pour le moment. Nous verrons si cela fonctionne ou pas. Tu seras nourri et logé. Je n'ai toutefois que le canapé à t'offrir en guise de lit.
— Cela m'ira très bien.
— Je ne veux être dérangé sous aucun prétexte quand je suis dans mon bureau.
— Même pour les repas ?
— Oui, je descendrai quand je veux.
— Je peux peut-être monter un plateau ?
Cole hésita. Manger et écrire en même temps, était-ce vraiment possible ? Sucer ou croquer un bonbon, oui, mais un plat...
— A essayer. Et si ta présence se révèle gênante, tu devras partir sans faire d'histoires et ne revenir sous aucun prétexte.
Hans hocha la tête avec enthousiasme.
— Merci de bien vouloir que je reste.
Cole ne sut que répondre. Il aurait préféré qu'il s'en aille, mais était content qu'il ne le fasse pas. Hans lui plaisait toujours et même davantage. Il ne pouvait par ailleurs pas nier que cela serait agréable de ne plus avoir à se soucier des corvées ménagères. Le problème, ce serait de ne pas se laisser distraire par le jeune homme, de résister à tout ce qui le poussait vers lui.
— Dans un an, que cela marche ou pas, tu devras regagner la ville, précisa Cole.
Les épaules de Hans s'affaissèrent.
— C'est d'accord... Mais, pourquoi ?
Parce que ce serait à la fois merveilleux et terrible qu'il soit sous le même toit que lui, songea Cole avant de donner une toute autre explication.
— Tu es jeune. Tu ne vas pas t'isoler avec moi pour le restant de tes jours. Fréquenter les gens de ton âge va te manquer.
— Je ne m'entends pas avec les gens de mon âge. D'après eux, je ne sais pas m'amuser.
Il faut dire qu'il n'avait pas eu une vie trop amusante entre sa mère qui l'avait abandonné, lui et sa sœur aux bons soins d'un père négligent qui s'était soustrait à ses devoirs, l'obligeant à devenir responsable tôt, et une adolescence dans un centre.
— Tu n'as pas dû rencontrer les bonnes personnes et ce n'est pas ici que tu le pourras. Tu souhaites sûrement fonder une famille un jour, non ?
Hans passa la main dans ses cheveux blonds.
— Je ne pense pas que je pourrais...
— Peut-être que pour le moment cela ne te dit rien, mais plus tard, sûrement...
— Et vous, vous n'avez jamais eu envie d'avoir des enfants ?
C'était l'occasion pour Cole d'avouer ses préférences sexuelles qui le rendait inéligible à devenir père à moins d'adopter. Il hésita toutefois à révéler son homosexualité, pas tant parce qu'il craignait de rebuter Hans, mais parce que la vraie raison, c'était qu'il était marié avec les mots.
— Je suis gay et l'écriture me suffit, répondit-il finalement.
Son estomac choisit ce moment pour gargouiller.
Hans se leva du canapé et Cole crut qu'il allait prendre la porte, mais le jeune homme fila dans la cuisine.
— Je vais préparer quelque chose à manger.
2 commentaires:
merci pour l'épisode ^^
Hans tâterait-il le terrain pour savoir s'il avait ses chances avec Cole XD
En tout cas vivement la suite :)
Oh nan j'aime pas cette échéance de un an à leur contrat même si les choses venaient à marcher :(
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