Pourtant, l'année suivante, alors que cela faisait à peine trois jours que Jehan était revenu, Gui le laissa caresser son membre et fit de même, en dépit de la honte qu'il éprouvait et de la peur qu'ils soient découverts...
Il aurait voulu reprendre Thomas, mais le garçonnet aimait la vie qu'il menait, aussi Jehan et lui repartirent sur les routes.
Il aurait voulu reprendre Thomas, mais le garçonnet aimait la vie qu'il menait, aussi Jehan et lui repartirent sur les routes.
Ce jeu du chat et de la souris dura des années. Une fois par an, caresses et baisers étaient échangés à la faveur de la nuit, dans des coins sombres où nul ne pouvait les voir. La peur au ventre, Gui jouissait malgré tout sous les doigts habiles de Jehan.
Chaque fois le troubadour essayait de persuader Gui de quitter le château, de s'abandonner davantage, mais Gui ne voulait pas. Il ne pouvait ni oublier l'histoire du chevalier et de son écuyer ni se défaire de ses sentiments de culpabilité.
Chaque fois le troubadour essayait de persuader Gui de quitter le château, de s'abandonner davantage, mais Gui ne voulait pas. Il ne pouvait ni oublier l'histoire du chevalier et de son écuyer ni se défaire de ses sentiments de culpabilité.
Un hiver, ni Jehan ni Thomas ne se montrèrent. Gui ne put que se ronger les sangs, se rassurant, se rappelant qu'une année aussi, ils n'étaient arrivés qu'au printemps. Mais les serfs moissonnèrent sans que Thomas et Jehan ne débarquent.
A l'automne, un matin, Thomas se faufila comme un voleur dans la cuisine et se glissa auprès de Gui dont le coeur se gonfla de joie en le voyant.
– Ce soir, à la potence, chuchota Thomas avant de disparaître comme il était venu.
Cela rappela à Gui sa première rencontre avec Jehan... Thomas avait à peu près le même âge que le troubadour à l'époque.
Ce jour-là, Gui eut hâte que le soleil se couche. Après ces longs mois d'inquiétudes, il avait hâte de bavarder avec son fils et de revoir Jehan. Il leur tirerait les oreilles d'avoir tant tardé.
Gui remarqua de suite que seul Thomas l'attendait au lieu de rendez-vous.
– Où est Jehan ?
Son fils eut l'air triste et gêné.
– La peste l'a emporté, lâcha-t-il.
Les épaules de Gui s'affaissèrent. Il se sentait soudain bien vieux et bien fatigué. Jehan était mort. Il n'aurait plus à se défendre de ses baisers, plus à résister à ses yeux gris emplis d'amour. Fini les mots tendres murmurés au creux de l'oreille... Fini. Une larme roula sur la joue de Gui. Il ne lui avait jamais dit à quel point il lui était précieux. Jamais. Par peur, par fierté. Et maintenant, c'était trop tard.
– Je suis content que toi, tu sois en vie, déclara Gui, tentant d'avaler la boule de chagrin qui obstruait sa gorge.
– Il m'a confié un message pour toi. Il m'a dit de te rappeler du poème qu'il t'avait appris, qu'il avait écrit pour toi.
Gui remercia son fils et chercha à se remémorer. Par bribes, les vers lui revinrent.
« L'amour n'a pas qu'un visage,
Gravé dans le coeur,
A travers les âges... »
A l'automne, un matin, Thomas se faufila comme un voleur dans la cuisine et se glissa auprès de Gui dont le coeur se gonfla de joie en le voyant.
– Ce soir, à la potence, chuchota Thomas avant de disparaître comme il était venu.
Cela rappela à Gui sa première rencontre avec Jehan... Thomas avait à peu près le même âge que le troubadour à l'époque.
Ce jour-là, Gui eut hâte que le soleil se couche. Après ces longs mois d'inquiétudes, il avait hâte de bavarder avec son fils et de revoir Jehan. Il leur tirerait les oreilles d'avoir tant tardé.
Gui remarqua de suite que seul Thomas l'attendait au lieu de rendez-vous.
– Où est Jehan ?
Son fils eut l'air triste et gêné.
– La peste l'a emporté, lâcha-t-il.
Les épaules de Gui s'affaissèrent. Il se sentait soudain bien vieux et bien fatigué. Jehan était mort. Il n'aurait plus à se défendre de ses baisers, plus à résister à ses yeux gris emplis d'amour. Fini les mots tendres murmurés au creux de l'oreille... Fini. Une larme roula sur la joue de Gui. Il ne lui avait jamais dit à quel point il lui était précieux. Jamais. Par peur, par fierté. Et maintenant, c'était trop tard.
– Je suis content que toi, tu sois en vie, déclara Gui, tentant d'avaler la boule de chagrin qui obstruait sa gorge.
– Il m'a confié un message pour toi. Il m'a dit de te rappeler du poème qu'il t'avait appris, qu'il avait écrit pour toi.
Gui remercia son fils et chercha à se remémorer. Par bribes, les vers lui revinrent.
« L'amour n'a pas qu'un visage,
Gravé dans le coeur,
A travers les âges... »
2 commentaires:
Je le sentais que dans cette vie là ils ne vivraient pas leur amour pleinement! C'est triste mais heureusement on va revenir dans le présent et M. Touka et Dake vont sûrement se rapprocher pour de bon! xD
Merci pour l'épisode!
Merci pour cet épisode qui est bien riche en émotion, c'est triste pour Jehan :(
Il n'aura pas eu beaucoup de chance dans cette vie là, vivement la suite de l'histoire ^___^
Bon week-end à toi :)
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