Contrairement à ce qu'il espérait, Gui ne put trouver Mariette pour lui expliquer la situation et c'est énervé qu'il se rendit à la potence. Il repéra Jehan de loin qui jongleait avec trois balles en sifflotant un air joyeux. Alors qu'il était encore à plusieurs pas de lui, Gui lui cria le fond de sa pensée :
– Qu'est-ce que tu me veux à la fin, hein ? Je n'ai même pas pu dire à ma mie que je ne pouvais pas la voir à cause de toi !
Jehan, d'un geste vif, rangea ses balles dans sa besace et le rejoignit avant de lui répondre :
– Je l'ai prévenu, rassure-toi. Ce que j'attends de toi, je ne peux pas te le révéler, cela t'horrifierait trop. Pour commencer, j'aimerai devenir ton ami.
Gui en resta bouche bé. Que le gamin avait-il pu raconter à Mariette ? Que lui chantait-il sur l'amitié avec tous les ennuis qu'il lui causait ?
– C'est hors de question. Tout ce que je veux, moi, c'est que tu cesses de me pourrir la vie, finit-il par jeter à la figure de Jehan.
Le gamin recula comme s'il avait été frappé, les yeux emplis de tristesse.
– Pardon. Ce n'était pas mon intention. Je ne souhaite que ton bonheur. Je suis désolé, murmura-t-il précipitamment.
Gui se sentit coupable. Après tout, Jehan n'avait rien fait de si terrible. La veille, il ne l'avait retenu que pour faire plus ample connaissance et il s'était débrouillé pour accaparer sa soirée pour la même raison. Pourquoi lui ? Cela lui échappait, mais ce n'était pas grave, ce qui comptait c'est que le gamin ne songeait pas à mal.
– Je te crois. Très bien. Bon, dis-m'en plus sur toi.
Aussitôt, le visage de Jehan s'éclaira.
– Je suis amuseur de rue depuis tout petit. C'est comme ça que j'ai survécu. J'ai rejoint une troupe de saltimbanques depuis peu, ce qui m'a rendu la vie plus facile. Avant, oui, c'était dur... J'ai été abandonné...
Il se tut. Gui qui n'avait rien à lui demander de particulier, se força à le relancer :
– Mariette m'a rapporté que tu connaissais plein d'histoires...
– Tu l'aimes vraiment ?
La question tombait comme un cheveu dans la soupe, mais Gui commençait s'habituer aux bizarries de son interlocuteur.
– Oui. Nous sommes presque fiancés. J'espère que nous pourrons nous marier le printemps prochain.
Jehan s'assombrit et soupira :
– Cela me rend jaloux.
Gui tenta de le réconforter :
– Ne t'en fais pas, tu trouveras bien quelqu'un, un jour aussi.
Le gamin parut encore plus chagrin.
– Qu'est-ce que tu me veux à la fin, hein ? Je n'ai même pas pu dire à ma mie que je ne pouvais pas la voir à cause de toi !
Jehan, d'un geste vif, rangea ses balles dans sa besace et le rejoignit avant de lui répondre :
– Je l'ai prévenu, rassure-toi. Ce que j'attends de toi, je ne peux pas te le révéler, cela t'horrifierait trop. Pour commencer, j'aimerai devenir ton ami.
Gui en resta bouche bé. Que le gamin avait-il pu raconter à Mariette ? Que lui chantait-il sur l'amitié avec tous les ennuis qu'il lui causait ?
– C'est hors de question. Tout ce que je veux, moi, c'est que tu cesses de me pourrir la vie, finit-il par jeter à la figure de Jehan.
Le gamin recula comme s'il avait été frappé, les yeux emplis de tristesse.
– Pardon. Ce n'était pas mon intention. Je ne souhaite que ton bonheur. Je suis désolé, murmura-t-il précipitamment.
Gui se sentit coupable. Après tout, Jehan n'avait rien fait de si terrible. La veille, il ne l'avait retenu que pour faire plus ample connaissance et il s'était débrouillé pour accaparer sa soirée pour la même raison. Pourquoi lui ? Cela lui échappait, mais ce n'était pas grave, ce qui comptait c'est que le gamin ne songeait pas à mal.
– Je te crois. Très bien. Bon, dis-m'en plus sur toi.
Aussitôt, le visage de Jehan s'éclaira.
– Je suis amuseur de rue depuis tout petit. C'est comme ça que j'ai survécu. J'ai rejoint une troupe de saltimbanques depuis peu, ce qui m'a rendu la vie plus facile. Avant, oui, c'était dur... J'ai été abandonné...
Il se tut. Gui qui n'avait rien à lui demander de particulier, se força à le relancer :
– Mariette m'a rapporté que tu connaissais plein d'histoires...
– Tu l'aimes vraiment ?
La question tombait comme un cheveu dans la soupe, mais Gui commençait s'habituer aux bizarries de son interlocuteur.
– Oui. Nous sommes presque fiancés. J'espère que nous pourrons nous marier le printemps prochain.
Jehan s'assombrit et soupira :
– Cela me rend jaloux.
Gui tenta de le réconforter :
– Ne t'en fais pas, tu trouveras bien quelqu'un, un jour aussi.
Le gamin parut encore plus chagrin.
4 commentaires:
Merci pour l'épisode, décidément Jehan va avoir du fil à retordre pour conquérir ce pauvre Gui ^^'
Lire leurs aventures c'est aussi pour moi le meilleur moment de la journée, je peux l'espace d'un épisode m'évader du quotidien ^o^
Vivement la suite :D
Ils sont vraiment pas sur la même longueur d'onde, pauvre Jehan.
Il a l'air fou amoureux et l'autre ne voit rien venir! Au moins ils vont peut être commencer par devenir ami alors c'est un bon début. J’espère que ça se passera bien entre eux par la suite et que Gui comprendra un peu mieux Jehan.
Oh c'est trop mignon que Jehan soit jaloux. Le fait qu'il soit jeune rend l'histoire encore plus émouvante je trouve! Sûrement vont-ils devenir amis et cette relation va s'inscrire dans le temps jusqu'à ce que Gui se rende compte qu'il l'aime! *O*
Je me demande quand même comment Jehan perçoit ses vies passés alors qu'il est si jeune dans cette histoire.
Vivement la suite! ^^
Merci pour cet épisode.
Que Jehan soit jeune participe en effet au côté tragique de la situation... surtout qu'il se souvient de ses vies antérieures et donc, qu'en fait, il est plus vieux que son âge effectif dans cette vie... Et c'est là que je me rends compte que mon histoire est diablement compliquée ! :op
Enregistrer un commentaire