Al se réveilla sur le canapé du salon où il avait passé la nuit malgré les réticences de Beckett qui aurait préféré qu'il reste avec lui. Le jeune homme invisible avait trouvé plus judicieux de se plier à la volonté du père afin d'obtenir le droit d'habiter avec eux, ce qui n'était pas gagné d'avance !
Le canapé était à peine plus confortable que l'étroit lit, et surtout, il s'était habitué à dormir collé à Beckett si bien que cela lui avait manqué.
Déserté par le sommeil, l'esprit en ébullition en raison de la discussion qu'il avait eue avec la famille de Beckett, Al avait réfléchi à son avenir, pas celui de parasite inutile que ses parents lui avaient brossé des années durant, mais un où il pourrait être libre et indépendant. Il ne savait pas encore avec exactitude ce qu'il voulait faire, juste que cela devrait être un travail qui s'effectuerait à distance. Seulement pour y arriver, il faudrait qu'il se remette à étudier sérieusement et surtout qu'il obtienne à nouveau l'aide ses parents. Ce n'était pas à ceux de Beckett de payer pour lui, ni même de l'héberger. Cela promettait une confrontation pénible, mais celle avec la famille de Beckett lui avait montré que ce qu'on craint est parfois pire que la réalité.
Il n'avait plus qu'à aller en informer Beckett. Il en profiterait pour lui emprunter des habits. Maintenant que la famille de l'adolescent savait qu'il était là, s'habiller devenait indispensable.
Vêtu d'un pyjama vert que Cole lui avait prêté, Al monta les escaliers, faisant crier Zoé qui descendait.
– Bonjour, déclara Al, légèrement peiné malgré tout par la réaction de la petite sœur de Beckett.
Zoé grommela quelque chose d'incompréhensible entre ses dents et continua sa route, comme si de rien n'était.
Al entra chez Beckett, sans toquer, et le retrouva en train d'enfiler un large sweat-shirt orangé. Ces cheveux mouillés indiquaient qu'il sortait de la douche. Il avait un air triste qui disparut à la vue de Al - ou plutôt du pyjama.
Le jeune homme invisible lui rapporta le fruit de ses réflexions nocturnes.
– Tu veux faire ça quand ? Tu ne souhaites pas que je t'accompagne ?
– Je pensais faire ça dès aujourd'hui, et seul, parce que je vais leur donner raison...
– Sur quoi ? Sur le fait que l'homosexualité, c'est bizarre et que tu n'aurais pas dû poser les mains sur moi ?
Al songea que Beckett était adorable tout le temps, aussi bien attristé que contrarié. Même si bien évidemment, il le préférait souriant et content.
– Non. Sur ma prétendue monstruosité. Je vais leur montrer qu'avoir un fantôme chez soi, c'est ennuyeux. Jusque là je me suis toujours efforcé de leur faire plaisir, en me tenant à l'écart, comme ils le souhaitaient, mais cela ne sert plus à rien désormais, je veux dire... de toute façon, ils ne m'aimeront jamais... alors autant les forcer à terminer leur rôle de parents. Ceci dit, dès que je serai en mesure de me passer d'eux, je le ferai.
Le canapé était à peine plus confortable que l'étroit lit, et surtout, il s'était habitué à dormir collé à Beckett si bien que cela lui avait manqué.
Déserté par le sommeil, l'esprit en ébullition en raison de la discussion qu'il avait eue avec la famille de Beckett, Al avait réfléchi à son avenir, pas celui de parasite inutile que ses parents lui avaient brossé des années durant, mais un où il pourrait être libre et indépendant. Il ne savait pas encore avec exactitude ce qu'il voulait faire, juste que cela devrait être un travail qui s'effectuerait à distance. Seulement pour y arriver, il faudrait qu'il se remette à étudier sérieusement et surtout qu'il obtienne à nouveau l'aide ses parents. Ce n'était pas à ceux de Beckett de payer pour lui, ni même de l'héberger. Cela promettait une confrontation pénible, mais celle avec la famille de Beckett lui avait montré que ce qu'on craint est parfois pire que la réalité.
Il n'avait plus qu'à aller en informer Beckett. Il en profiterait pour lui emprunter des habits. Maintenant que la famille de l'adolescent savait qu'il était là, s'habiller devenait indispensable.
Vêtu d'un pyjama vert que Cole lui avait prêté, Al monta les escaliers, faisant crier Zoé qui descendait.
– Bonjour, déclara Al, légèrement peiné malgré tout par la réaction de la petite sœur de Beckett.
Zoé grommela quelque chose d'incompréhensible entre ses dents et continua sa route, comme si de rien n'était.
Al entra chez Beckett, sans toquer, et le retrouva en train d'enfiler un large sweat-shirt orangé. Ces cheveux mouillés indiquaient qu'il sortait de la douche. Il avait un air triste qui disparut à la vue de Al - ou plutôt du pyjama.
Le jeune homme invisible lui rapporta le fruit de ses réflexions nocturnes.
– Tu veux faire ça quand ? Tu ne souhaites pas que je t'accompagne ?
– Je pensais faire ça dès aujourd'hui, et seul, parce que je vais leur donner raison...
– Sur quoi ? Sur le fait que l'homosexualité, c'est bizarre et que tu n'aurais pas dû poser les mains sur moi ?
Al songea que Beckett était adorable tout le temps, aussi bien attristé que contrarié. Même si bien évidemment, il le préférait souriant et content.
– Non. Sur ma prétendue monstruosité. Je vais leur montrer qu'avoir un fantôme chez soi, c'est ennuyeux. Jusque là je me suis toujours efforcé de leur faire plaisir, en me tenant à l'écart, comme ils le souhaitaient, mais cela ne sert plus à rien désormais, je veux dire... de toute façon, ils ne m'aimeront jamais... alors autant les forcer à terminer leur rôle de parents. Ceci dit, dès que je serai en mesure de me passer d'eux, je le ferai.
3 commentaires:
Grande décision pour Al.
J'espere que ses parents feront l'effort d'être compréhensif.
J'attends de découvrir la suite avec impatience ! :)
Merci pour cet épisode !
Trop bien l'épisode, merci ^^
Al prend les choses en mains et compte "hanter" ses parents, j'ai hâte de voir ça lol
Vivement la suite :D
Olala pas cool pour Al toutes ces histoires! :/ En tout cas l'essentiel c'est que Beckett soit tjs derrière lui pour le soutenir! J'espère que ça se passera bien avec ses parents malgré tout!
Des Bisous!
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