– Désolé de te déranger alors que tu es avec tes amis, mais voir le film John Carter m'a donné envie de relire ses aventures. Seulement, je ne le retrouve pas dans ma chambre... Tu ne me l'aurais pas emprunté par hasard ?
Al bâillonna Beckett, mais trop tard. Il avait déjà répondu « non. »
– C'est moi qui l'ai pris, chuchota-t-il le plus doucement qu'il put avant de retirer sa main de la bouche de l'adolescent.
– Attends, je vais regarder quand même, bafouilla Beckett.
Dans les faits, c'est Al qui attrapa l'épais roman qu'il avait bêtement mis dans l'étagère avec les autres livres de Beckett tandis que l'adolescent s'habillait en quatrième vitesse.
Cole tourna encore la poignée, mais en vain.
– Qu'est-ce que t'a fichu avec ta porte ? grommela-t-il.
Beckett ignora la question et déplaça les chaises, tout en vérifiant que rien ne trahissait la présence de Al dans la chambre et ce qu'ils venaient d'y faire. Dès que la boîte de préservatifs et le lubrifiant eurent terminé de disparaître sous le lit, Beckett ouvrit en grand, le livre à la main.
– Tiens !
Cole rentra en possession de son bien, non sans s'étonner que Beckett soit seul.
– Tes potes sont déjà partis ?
– Oui. Tu ne les as pas entendus ?
– Non, je devais être trop absorbé par le film. Mais vous avez déjà fini ?
– Non. Julius a pris la mouche comme un idiot et Garance s'est trouvé quelque chose de plus urgent à faire.
L'air soupçonneux de Cole alarma Al, mais il ne pouvait rien faire d'autre que de retenir son souffle.
– Tu es vraiment bizarre en ce moment. Tu es constamment sur tes gardes, c'est soulant. De quoi tu as peur, au juste ? C'est pas comme si on t'asticotait sans cesse à propos de ton petit ami, chez qui, soit dit en passant, tu ne mets plus les pieds alors que tu y étais tout le temps fourré. Et si on te pose une question qui ne te plaît pas, hop, il y a plus personne. Qu'est-ce qui se passe à la fin, bordel ?
– Je ne viens pas mettre le nez dans tes affaires, moi. Laisse-moi tranquille, répondit Beckett en commençant à refermer sa porte.
– Maman se fait beaucoup de soucis pour toi, répliqua Cole, et il tourna les talons avant même que l'adolescent n'ait achevé de clore sa chambre.
Beckett poussa un long soupir auquel le jeune homme invisible fit écho. Ils ne pouvaient pas continuer comme ça, et en même temps, quel autre choix avaient-ils, dans la mesure où Al se sentait incapable de quitter Beckett et où avouer sa présence ne pouvait aboutir à rien de bon ?
Al bâillonna Beckett, mais trop tard. Il avait déjà répondu « non. »
– C'est moi qui l'ai pris, chuchota-t-il le plus doucement qu'il put avant de retirer sa main de la bouche de l'adolescent.
– Attends, je vais regarder quand même, bafouilla Beckett.
Dans les faits, c'est Al qui attrapa l'épais roman qu'il avait bêtement mis dans l'étagère avec les autres livres de Beckett tandis que l'adolescent s'habillait en quatrième vitesse.
Cole tourna encore la poignée, mais en vain.
– Qu'est-ce que t'a fichu avec ta porte ? grommela-t-il.
Beckett ignora la question et déplaça les chaises, tout en vérifiant que rien ne trahissait la présence de Al dans la chambre et ce qu'ils venaient d'y faire. Dès que la boîte de préservatifs et le lubrifiant eurent terminé de disparaître sous le lit, Beckett ouvrit en grand, le livre à la main.
– Tiens !
Cole rentra en possession de son bien, non sans s'étonner que Beckett soit seul.
– Tes potes sont déjà partis ?
– Oui. Tu ne les as pas entendus ?
– Non, je devais être trop absorbé par le film. Mais vous avez déjà fini ?
– Non. Julius a pris la mouche comme un idiot et Garance s'est trouvé quelque chose de plus urgent à faire.
L'air soupçonneux de Cole alarma Al, mais il ne pouvait rien faire d'autre que de retenir son souffle.
– Tu es vraiment bizarre en ce moment. Tu es constamment sur tes gardes, c'est soulant. De quoi tu as peur, au juste ? C'est pas comme si on t'asticotait sans cesse à propos de ton petit ami, chez qui, soit dit en passant, tu ne mets plus les pieds alors que tu y étais tout le temps fourré. Et si on te pose une question qui ne te plaît pas, hop, il y a plus personne. Qu'est-ce qui se passe à la fin, bordel ?
– Je ne viens pas mettre le nez dans tes affaires, moi. Laisse-moi tranquille, répondit Beckett en commençant à refermer sa porte.
– Maman se fait beaucoup de soucis pour toi, répliqua Cole, et il tourna les talons avant même que l'adolescent n'ait achevé de clore sa chambre.
Beckett poussa un long soupir auquel le jeune homme invisible fit écho. Ils ne pouvaient pas continuer comme ça, et en même temps, quel autre choix avaient-ils, dans la mesure où Al se sentait incapable de quitter Beckett et où avouer sa présence ne pouvait aboutir à rien de bon ?
3 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^^
Décidément nos tourtereaux sont dans une impasse, comment continuer comme ça ^^'
Je suis curieuse de voir comment cela va tourner :D
Ouah !
Ils ont eu chaud !
Merci pr l episode du jr.
J ai stresse a mort pr Al.
C etait vraiment interessant.
Ah la vache pas facile tout ça! Et c'est mignon que Cole informe son frère que sa mère se fait du soucis!
J'espère qu'ils vont trouver une solution quand même, même si pour l'instant j'en vois pas trop! xD
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