– Tu ne suggères quand même pas qu'il reste chez nous, maman ? glapit Zoé.
– Tu veux qu'il aille où, sinon ? riposta Beckett, les doigts toujours serrés sur ceux du jeune homme invisible.
– Dans un laboratoire ou au cirque... J'en sais rien, moi ! Mais ce n'est pas mon problème ! rétorqua Zoé.
– Zoé ! Comment oses-tu te montrer aussi peu charitable ! s'indigna la mère, les poings sur les hanches.
– Tu ne dirais pas ça si tu avais vu à quoi il ressemble pour de vrai, quand il est visible, glissa Cole à sa petite sœur, avec un sourire.
– C'est vrai que vous avez raté ça, enchérit Natacha.
– C'est quoi cette histoire, encore !? grommela le père, dépassé par les évènements.
Al qui avait jusque là essentiellement laissé Beckett parler pour lui, se décida enfin à intervenir et à défendre sa cause :
– Je suis normal quelques minutes par jour. Je regrette vraiment de m'être imposé chez vous, alors que j'aurais pu essayer d'hanter d'autres lieux, en commençant par la maison de mes parents, mais je tiens énormément à Beckett et j'aimerai passer le plus de temps possible avec lui, aussi si vous m'y autorisez, j'aimerai demeurer ici. Je suis prêt à faire le ménage. Et la cuisine aussi, même si ce n'est pas mon fort... Ce n'est pas grand chose, bien sûr, mais...
Le père échangea un regard avec sa femme et son fils aîné, avant d'interrompre le jeune homme invisible :
– Attends un peu ! Tu as vingt ans, si je me souviens bien. Tu ne comptes quand même pas être nourri et logé chez nous en faisant le ménage jusqu'à la fin de tes jours... enfin jusqu'à ce que Beckett quitte le nid familial ? C'est complètement fou. C'est mieux que de se faire entretenir sans lever le petit doigt, mais quand même, tu n'as pas envie d'autre chose ?
Pour le coup, toute la famille de Beckett sembla d'accord, l'adolescent compris, et Al se sentit mal. Pourquoi ne voulaient-ils pas comprendre qu'avec sa maladie, il n'était bon à rien ? Il le leur jeta à la figure. Mais au lieu d'entendre raison, ils cherchèrent à lui démontrer que c'était lui qui se trompait avec force d'arguments. Tous n'étaient pas valables, mais certains l'étaient, et ce fut comme une révélation pour le jeune homme invisible. Bien sûr, sa maladie l'empêchait d'avoir un travail normal, mais cela ne signifiait pas pour autant qu'il ne pouvait rien faire, comme ses parents le lui avaient toujours répété. Il lui suffisait de trouver un job où il n'était pas nécessaire de mettre le nez dehors, ainsi personne ne le regarderait comme une bête curieuse. A l'ère d'internet, travailler à distance n'était plus si rare que cela. Non, vraiment, il aurait pu s'en rendre compte plus tôt, s'il avait pris la peine de réfléchir. Et en même temps, il était logique qu'il n'y ait pas pensé de lui-même, car depuis qu'il était enfant, ses parents lui avaient affirmé qu'il serait incapable de faire quoique ce soit.
– Tu veux qu'il aille où, sinon ? riposta Beckett, les doigts toujours serrés sur ceux du jeune homme invisible.
– Dans un laboratoire ou au cirque... J'en sais rien, moi ! Mais ce n'est pas mon problème ! rétorqua Zoé.
– Zoé ! Comment oses-tu te montrer aussi peu charitable ! s'indigna la mère, les poings sur les hanches.
– Tu ne dirais pas ça si tu avais vu à quoi il ressemble pour de vrai, quand il est visible, glissa Cole à sa petite sœur, avec un sourire.
– C'est vrai que vous avez raté ça, enchérit Natacha.
– C'est quoi cette histoire, encore !? grommela le père, dépassé par les évènements.
Al qui avait jusque là essentiellement laissé Beckett parler pour lui, se décida enfin à intervenir et à défendre sa cause :
– Je suis normal quelques minutes par jour. Je regrette vraiment de m'être imposé chez vous, alors que j'aurais pu essayer d'hanter d'autres lieux, en commençant par la maison de mes parents, mais je tiens énormément à Beckett et j'aimerai passer le plus de temps possible avec lui, aussi si vous m'y autorisez, j'aimerai demeurer ici. Je suis prêt à faire le ménage. Et la cuisine aussi, même si ce n'est pas mon fort... Ce n'est pas grand chose, bien sûr, mais...
Le père échangea un regard avec sa femme et son fils aîné, avant d'interrompre le jeune homme invisible :
– Attends un peu ! Tu as vingt ans, si je me souviens bien. Tu ne comptes quand même pas être nourri et logé chez nous en faisant le ménage jusqu'à la fin de tes jours... enfin jusqu'à ce que Beckett quitte le nid familial ? C'est complètement fou. C'est mieux que de se faire entretenir sans lever le petit doigt, mais quand même, tu n'as pas envie d'autre chose ?
Pour le coup, toute la famille de Beckett sembla d'accord, l'adolescent compris, et Al se sentit mal. Pourquoi ne voulaient-ils pas comprendre qu'avec sa maladie, il n'était bon à rien ? Il le leur jeta à la figure. Mais au lieu d'entendre raison, ils cherchèrent à lui démontrer que c'était lui qui se trompait avec force d'arguments. Tous n'étaient pas valables, mais certains l'étaient, et ce fut comme une révélation pour le jeune homme invisible. Bien sûr, sa maladie l'empêchait d'avoir un travail normal, mais cela ne signifiait pas pour autant qu'il ne pouvait rien faire, comme ses parents le lui avaient toujours répété. Il lui suffisait de trouver un job où il n'était pas nécessaire de mettre le nez dehors, ainsi personne ne le regarderait comme une bête curieuse. A l'ère d'internet, travailler à distance n'était plus si rare que cela. Non, vraiment, il aurait pu s'en rendre compte plus tôt, s'il avait pris la peine de réfléchir. Et en même temps, il était logique qu'il n'y ait pas pensé de lui-même, car depuis qu'il était enfant, ses parents lui avaient affirmé qu'il serait incapable de faire quoique ce soit.
2 commentaires:
Merci pour l'épisode du jour ^^
Al prend enfin conscience qu'il n'est pas inutile c'est une bonne chose ^___^
On peut dire que la famille de Beckett est haute en couleur, je les apprécie malgré certains point de vue de certains membres comme Zoé lol
Vivement la suite :D
Elle est chouette, hein, la famille de Beckett... :)
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