– Ainsi, c'était vraiment un loup andromorphe. Il est splendide. Vous avez bien mérité votre argent, déclara l'homme en sortant de la poche de sa blouse deux épaisses liasses de papiers verts.
Kinsue les prit et compta les billets avec une satisfaction évidente.
– N'hésitez pas à refaire appel à nos services, déclara-t-il finalement, en rangeant les liasses dans sa veste.
Sans quitter des yeux le loup à forme humaine, l'homme blond acquiesça et fit signe à l'équipe de Kinsue de débarrasser le plancher. Ils avaient été payés et n'avaient plus rien à faire ici.
Le départ de ceux qui l'avaient capturé troubla Lykandré. A défaut de lui être sympathiques, les cinq hommes constituaient sa dernière attache avec son île. Il était désormais privé de tout point de repère. Dans la pièce où il avait été amené, il n'y avait pas de soleil, juste une lumière orangée artificielle et la végétation était absente.
– Les gêneurs sont partis, mon tout beau. J'espère que tu te plairas ici. Nous avons actuellement sept autres andromorphes au laboratoire, et très bientôt tu feras leur connaissance... Mais je néglige à tous mes devoirs en oubliant de me présenter. Je suis l'assistant en chef du docteur Nakahira, Goëric Anton.
Contrairement aux autres hommes, il semblait convaincu que Lykandré comprenait ce qu'il disait. Et il avait raison.
Goëric Anton, toujours en souriant, ouvrit la porte de la prison et vint toucher les oreilles de loup qui pointaient au milieu des cheveux châtains de Lykandré.
– C'est drôle comme la majorité des andromorphes n'ont pas une transformation complète, trahissant leur véritable origine.
Rongé par l'envie de se soustraire à ce contact, Lykandré essaya de toutes ses forces de rejeter sa tête en arrière, mais il perdit une fois de plus contre le paralysant. Néanmoins, Goëric dut sentir l'effort qu'avait fourni le loup, car il déclara :
– Je ferais mieux de partir avant que tu n'aies récupéré ta mobilité.
Après une dernière caresse, il se leva et laissant la cage ouverte, il se dirigea vers une porte à peine visible dans le mur.
– Ne t'en fais pas, je ne serai pas loin et je te garde à l'œil, annonça-t-il avant de sortir.
Lykandré ne trouva pas du tout cela rassurant. Pendant un temps qu'il lui sembla interminable, il n'eut d'autre loisir que de regarder le mur. Et quand enfin il put bouger, il dut subir une métamorphose brutale et douloureuse. Il l'accueillit cependant avec joie, soulagé de retrouver enfin sa forme animale. Il lui était pénible de ressembler à ces créatures qui marchaient debout et qui croyaient avoir le droit de priver les autres de leur liberté.
Kinsue les prit et compta les billets avec une satisfaction évidente.
– N'hésitez pas à refaire appel à nos services, déclara-t-il finalement, en rangeant les liasses dans sa veste.
Sans quitter des yeux le loup à forme humaine, l'homme blond acquiesça et fit signe à l'équipe de Kinsue de débarrasser le plancher. Ils avaient été payés et n'avaient plus rien à faire ici.
Le départ de ceux qui l'avaient capturé troubla Lykandré. A défaut de lui être sympathiques, les cinq hommes constituaient sa dernière attache avec son île. Il était désormais privé de tout point de repère. Dans la pièce où il avait été amené, il n'y avait pas de soleil, juste une lumière orangée artificielle et la végétation était absente.
– Les gêneurs sont partis, mon tout beau. J'espère que tu te plairas ici. Nous avons actuellement sept autres andromorphes au laboratoire, et très bientôt tu feras leur connaissance... Mais je néglige à tous mes devoirs en oubliant de me présenter. Je suis l'assistant en chef du docteur Nakahira, Goëric Anton.
Contrairement aux autres hommes, il semblait convaincu que Lykandré comprenait ce qu'il disait. Et il avait raison.
Goëric Anton, toujours en souriant, ouvrit la porte de la prison et vint toucher les oreilles de loup qui pointaient au milieu des cheveux châtains de Lykandré.
– C'est drôle comme la majorité des andromorphes n'ont pas une transformation complète, trahissant leur véritable origine.
Rongé par l'envie de se soustraire à ce contact, Lykandré essaya de toutes ses forces de rejeter sa tête en arrière, mais il perdit une fois de plus contre le paralysant. Néanmoins, Goëric dut sentir l'effort qu'avait fourni le loup, car il déclara :
– Je ferais mieux de partir avant que tu n'aies récupéré ta mobilité.
Après une dernière caresse, il se leva et laissant la cage ouverte, il se dirigea vers une porte à peine visible dans le mur.
– Ne t'en fais pas, je ne serai pas loin et je te garde à l'œil, annonça-t-il avant de sortir.
Lykandré ne trouva pas du tout cela rassurant. Pendant un temps qu'il lui sembla interminable, il n'eut d'autre loisir que de regarder le mur. Et quand enfin il put bouger, il dut subir une métamorphose brutale et douloureuse. Il l'accueillit cependant avec joie, soulagé de retrouver enfin sa forme animale. Il lui était pénible de ressembler à ces créatures qui marchaient debout et qui croyaient avoir le droit de priver les autres de leur liberté.
2 commentaires:
Pinaise je suis captivé par l'histoire à tel point que je lis d'une traite chaque épisode en savourant chaque passage ^__^
J'adore Lykandré à 200% Merci à toi ^^
Bon début de semaine et vivement la suite :)
c'est génial meme mieux que ce a quoi je m'attendais, j'ai hate de lire la suite c'est passionnant ^^
Merci d'ecrire =)
Bon debut de semaine a vous deux =D
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