L'interrogatoire se prolongea longtemps. Goëric voulait tout savoir : quand le loup était né, si ses parents étaient andromorphes également, qui avait-il rencontré sur son île, que savait-il des humains... Les questions n'en finissaient pas et si Lykandré tardait trop à répondre, Goëric, le sourire aux lèvres, donnait une décharge électrique à l'homme loup. La métamorphose fut une délivrance. Lykandré, tremblant sur ses pattes, regagna le dortoir.
Dans leurs cages grillagées, Inuyume et Bang aboyèrent. Ils compatissaient. Colibri qui était également de retour, des plumes en moins à sa queue, piailla :
– Toi, tu ne t'es pas montré coopératif !
Lykandré se surprit à presque regretter ne pas pouvoir parler humain sous sa forme animale. Cela aurait été plus simple pour communiquer aussi bien avec Colibri que les deux chiens. Il comprenait bien sûr les aboiements de Bang et Inuyume, mais sans contact physique, leur sens manquait de précision.
Dans sa prison, Lykandré trouva de l'eau et un morceau de viande qu'il ignora. Colibri qui pouvait le voir de sa cage, commenta :
– Cela ne sert à rien d'essayer de te laisser mourir de faim. Ici, si tu ne manges rien pendant une trop longue durée, on te gave ou l'on te fait des injections.
Le perroquet s'étant révélé une source d'information fiable, le loup se résigna à boire et à manger, puis s'allongea et ferma les yeux. Combien de temps allait-il devoir vivre ainsi dans cet endroit où il n'y avait ni soleil ni vent, où il n'avait pas le droit de faire autre chose que ce qu'un autre lui ordonnait ?
Le sommeil de Lykandré fut perturbé par le retour de Koki le singe suivi du départ d'Hana la chatte. Au laboratoire, les allées et venues semblaient ne jamais cesser et la lumière artificielle restait en permanence allumée comme si le jour et la nuit n'existaient plus. C'était épuisant.
Quand Lykandré se transforma à nouveau, un homme en blouse qu'il ne connaissait pas encore, vint lui ouvrir, exigeant qu'il se rende dans la chambre des tests. Lykandré prit son temps pour y aller, mais obéit. C'était déjà un soulagement que cela ne soit pas Goëric.
– Grimpe sur la balance ! ordonna le laborantin en désignant la chose du doigt.
L'homme loup s'exécuta.
– Descends et mets toi debout, maintenant. Ensuite, colle-toi à ce mur, je vais te mesurer.
Le vieil Akihito s'était efforcé d'apprendre à Lykandré à se tenir sur ses deux pieds, mais le loup avait toujours trouvé la position inconfortable. Avec quelques difficultés, il se redressa et d'un pas mal assuré, se mit contre le mur. Le laborantin eut un petit rire en le regardant faire et Lykandré résista à l'envie de le mordre. L'homme en blouse pouvait se moquer, il ne se serait pas forcément bien débrouillé s'il avait dû marcher à quatre pattes !
Dans leurs cages grillagées, Inuyume et Bang aboyèrent. Ils compatissaient. Colibri qui était également de retour, des plumes en moins à sa queue, piailla :
– Toi, tu ne t'es pas montré coopératif !
Lykandré se surprit à presque regretter ne pas pouvoir parler humain sous sa forme animale. Cela aurait été plus simple pour communiquer aussi bien avec Colibri que les deux chiens. Il comprenait bien sûr les aboiements de Bang et Inuyume, mais sans contact physique, leur sens manquait de précision.
Dans sa prison, Lykandré trouva de l'eau et un morceau de viande qu'il ignora. Colibri qui pouvait le voir de sa cage, commenta :
– Cela ne sert à rien d'essayer de te laisser mourir de faim. Ici, si tu ne manges rien pendant une trop longue durée, on te gave ou l'on te fait des injections.
Le perroquet s'étant révélé une source d'information fiable, le loup se résigna à boire et à manger, puis s'allongea et ferma les yeux. Combien de temps allait-il devoir vivre ainsi dans cet endroit où il n'y avait ni soleil ni vent, où il n'avait pas le droit de faire autre chose que ce qu'un autre lui ordonnait ?
Le sommeil de Lykandré fut perturbé par le retour de Koki le singe suivi du départ d'Hana la chatte. Au laboratoire, les allées et venues semblaient ne jamais cesser et la lumière artificielle restait en permanence allumée comme si le jour et la nuit n'existaient plus. C'était épuisant.
Quand Lykandré se transforma à nouveau, un homme en blouse qu'il ne connaissait pas encore, vint lui ouvrir, exigeant qu'il se rende dans la chambre des tests. Lykandré prit son temps pour y aller, mais obéit. C'était déjà un soulagement que cela ne soit pas Goëric.
– Grimpe sur la balance ! ordonna le laborantin en désignant la chose du doigt.
L'homme loup s'exécuta.
– Descends et mets toi debout, maintenant. Ensuite, colle-toi à ce mur, je vais te mesurer.
Le vieil Akihito s'était efforcé d'apprendre à Lykandré à se tenir sur ses deux pieds, mais le loup avait toujours trouvé la position inconfortable. Avec quelques difficultés, il se redressa et d'un pas mal assuré, se mit contre le mur. Le laborantin eut un petit rire en le regardant faire et Lykandré résista à l'envie de le mordre. L'homme en blouse pouvait se moquer, il ne se serait pas forcément bien débrouillé s'il avait dû marcher à quatre pattes !
4 commentaires:
Décidément Lykandré à bien des soucis avec tout ces test.. ^^"
Merci pour cet épisode toujours aussi passionnant ^_____^
On ressent comme une atmosphère plus sombre par rapport à tes autres histoires ^^
Hâte de lire la suite :)
Aaaaah !!! Les pauvres. Mais euh ne peut-on pas les laisser tranquille !!
Ils me font de la peine, c'est malin.
Bonne continuation.
Et encore, là, ce n'est pas encore trop méchant...
Merci pour vos commentaires, ça fait vraiment plaisir. :)
j'ai hate de lire la suite ^^ l'atmosphère que tu crée nous plonge complètement dans ton monde j'adore =)
bon debut semaine =D
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