Finalement, Vlad n'y tint plus et Misha sur ses talons, il quitta le fond du jardin situé à l'arrière de la maison. Arrivés devant la porte d'entrée, ils virent le portail entrouvert. Alors que l'imagination de Vlad commençait à s'emballer, Ludovic apparut dans l'entrebâillement et referma derrière lui.
– Où est mamie ?
– Elle est partie. Elle ne se sentait pas très bien. Elle reviendra te rendre visite bientôt, répondit Ludovic.
Vlad trouva qu'il paraissait incroyablement serein pour quelqu'un qui avait dû se faire traiter comme du poisson pourri.
– Tu as réussi à la consoler ? s'inquiéta Misha.
– Oui, rassure-toi.
– Je crois que papa aussi a besoin d'un câlin.
Vlad s'en voulut de ne pas avoir réussi à garder sa détresse pour lui-même. Mais regarder Pauline pleurer sans rien pouvoir faire avait été éprouvant. Sans compter tout ce dont elle l'avait accusé... Il avait eu la sensation pénible d'être responsable de ses larmes.
– Et toi bonhomme, ça va ? s'enquit Ludovic.
Misha opina du menton, puis demanda :
– Tu viendras jouer avec moi dans ma chambre quand tu aurais finis de réconforter papa ?
– Promis !
Dès que Misha eut disparu dans la maison, Vlad fit des excuses à Ludovic.
– Je suis désolé tu aies dû l'affronter tout seul...
– Toi aussi, tu as été obligé de le faire et plus d'une fois, répliqua Ludovic avant de raconter en détails sa confrontation avec Pauline.
Dans un premier temps, elle lui avait crié dessus, remettant en cause sa capacité à enseigner à des enfants, lui reprochant de détruire toutes les chances de Misha de mener un jour une vie normale et heureuse. Sachant à quelle point elle était opposée à leur relation, il n'avait pas été étonné et avait réussi à rester calme. Il avait ensuite répondu à chacune de ses critiques, les démontant point par point, s'efforçant de lui faire comprendre qu'elle se trompait. Et le miracle était arrivé. Elle l'avait accepté. Du bout des lèvres, bien sûr. Mais tout de même, elle avait reconnu qu'il était en mesure de contribuer au bonheur de Misha.
– Je ne sais pas pourquoi, mais elle ne te fait pas confiance pour ça, conclut Ludovic.
Vlad aurait dû soulagé que son compagnon ait charmé Pauline et l'ait convaincu que leur couple n'était pas néfaste au développement de Misha, mais, en vérité, il se sentit déprimé que sa belle-mère considère Ludovic comme plus apte que lui-même à s'occuper de son propre fils.
– Tu n'as pas remarqué que j'étais renfermé sur moi-même et peu social ? déclara-t-il avec amertume, songeant que les amis de Katia, hommes comme femmes, avaient petit à petit désertés la maison après sa mort, preuve que c'était uniquement pour Katia qu'ils avaient sympathisé avec lui.
– Où est mamie ?
– Elle est partie. Elle ne se sentait pas très bien. Elle reviendra te rendre visite bientôt, répondit Ludovic.
Vlad trouva qu'il paraissait incroyablement serein pour quelqu'un qui avait dû se faire traiter comme du poisson pourri.
– Tu as réussi à la consoler ? s'inquiéta Misha.
– Oui, rassure-toi.
– Je crois que papa aussi a besoin d'un câlin.
Vlad s'en voulut de ne pas avoir réussi à garder sa détresse pour lui-même. Mais regarder Pauline pleurer sans rien pouvoir faire avait été éprouvant. Sans compter tout ce dont elle l'avait accusé... Il avait eu la sensation pénible d'être responsable de ses larmes.
– Et toi bonhomme, ça va ? s'enquit Ludovic.
Misha opina du menton, puis demanda :
– Tu viendras jouer avec moi dans ma chambre quand tu aurais finis de réconforter papa ?
– Promis !
Dès que Misha eut disparu dans la maison, Vlad fit des excuses à Ludovic.
– Je suis désolé tu aies dû l'affronter tout seul...
– Toi aussi, tu as été obligé de le faire et plus d'une fois, répliqua Ludovic avant de raconter en détails sa confrontation avec Pauline.
Dans un premier temps, elle lui avait crié dessus, remettant en cause sa capacité à enseigner à des enfants, lui reprochant de détruire toutes les chances de Misha de mener un jour une vie normale et heureuse. Sachant à quelle point elle était opposée à leur relation, il n'avait pas été étonné et avait réussi à rester calme. Il avait ensuite répondu à chacune de ses critiques, les démontant point par point, s'efforçant de lui faire comprendre qu'elle se trompait. Et le miracle était arrivé. Elle l'avait accepté. Du bout des lèvres, bien sûr. Mais tout de même, elle avait reconnu qu'il était en mesure de contribuer au bonheur de Misha.
– Je ne sais pas pourquoi, mais elle ne te fait pas confiance pour ça, conclut Ludovic.
Vlad aurait dû soulagé que son compagnon ait charmé Pauline et l'ait convaincu que leur couple n'était pas néfaste au développement de Misha, mais, en vérité, il se sentit déprimé que sa belle-mère considère Ludovic comme plus apte que lui-même à s'occuper de son propre fils.
– Tu n'as pas remarqué que j'étais renfermé sur moi-même et peu social ? déclara-t-il avec amertume, songeant que les amis de Katia, hommes comme femmes, avaient petit à petit désertés la maison après sa mort, preuve que c'était uniquement pour Katia qu'ils avaient sympathisé avec lui.
3 commentaires:
Pauvre Vlad il lui faudrait un gros câlin pour lui remonter le moral ^^
Merci pour cet épisode, belle-maman a fini par accepter la situation lol
Vivement la suite ^_____^
Bon courage pour la suite :)
Après l'épisode de demain, Fleur Bleue sera presque fini.
10 épisodes, encore au maximum, je pense.
C'était une histoire plus courte que d'habitude. :)
Ho non deja la fin =S
Mais j'ai hate de lire tes autres histoires ^^
Merci pour cette episode =)
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