Pauline ne fut pas longue à remarquer que la maison n'était pas comme dans son souvenir. Impossible en effet de rater le nouvel aménagement du salon dans un coin duquel trônait désormais un bureau blanc et une chaise molletonnée en cuir noir. C'était là que Ludovic corrigeait ses copies et préparait ses cours.
– Je le savais ! s'exclama-t-elle d'un ton furieux.
– Oui, il vit avec nous désormais.
– Vraiment Vlad, c'est insensé ! Misha ne voulait plus rien me dire sur son professeur, mais je me doutais qu'il ne pouvait pas être sorti de votre vie aussi facilement !
Comme une furie, Pauline se précipita sur le bureau et envoya valser au sol les papiers et stylos qui se trouvaient dessus.
– Qu'est-ce que vous faîtes ?! s'écria Vlad en se baissant pour commencer à ramasser.
– Où est Misha ? Je vais l'emmener sur le champ, loin de votre perversion !
Ces mots glacèrent Vlad, mais il garda son sang froid.
– Il est en promenade. Et il est inutile de vous dépêcher de me l'enlever, cela fait déjà deux mois que nous habitons tous les trois.
La nouvelle suffoqua Pauline.
– Quand je pense que vous avez osé prétendre avoir rompu ! Vraiment !
– Je n'ai jamais dit ça.
– Ma pauvre petite Katia, si elle voit ça de là où elle est, si elle voit ça...
Pauline s'effondra sur le canapé et se mit à sangloter. Vlad resta interdit devant ces larmes soudaines, puis, il se rappela que demain, c'était le 3 juin, le jour où Pauline avait mis Katia au monde, il y a trente quatre ans de cela. Cela ne justifiait pas tout, mais expliquait bien des choses. Vlad se redressa, laissant les feuilles éparpillées au sol et tenta d'aller poser une main consolatrice sur le l'épaule de Pauline. Elle le repoussa d'un geste vif et la sympathie de Vlad s'estompa quelque peu.
– Pourquoi êtes-vous venue ?
Pauline récupéra un mouchoir en dentelles dans son élégant sac à main en cuir et tout en se tamponnant les yeux, elle expliqua :
– J'avais une course à faire dans le quartier et quand je suis passée devant la maison, j'ai eu envie d'embrasser Misha, de revoir le foyer chaleureux crée par ma fille. Mais toi et cet individu, vous ne respectez rien et vous avez tout détruit !
Ce qui disait Pauline n'avait pas de sens. Si, comme elle avait voulu, une autre femme était entrée dans sa vie, elle aurait sans aucun doute apporté des modifications dans la maison. Peut-être d'ailleurs n'aurait-elle même pas accepté de vivre dans la maison où Vlad avait vécu avec sa précédente femme et souhaité la vendre pour qu'ils en achètent une autre. Mais Pauline, tout à son chagrin que sa fille ne soit plus parmi eux, ne réfléchissait pas de façon cohérente. Et cela Vlad pouvait le comprendre.
– Je le savais ! s'exclama-t-elle d'un ton furieux.
– Oui, il vit avec nous désormais.
– Vraiment Vlad, c'est insensé ! Misha ne voulait plus rien me dire sur son professeur, mais je me doutais qu'il ne pouvait pas être sorti de votre vie aussi facilement !
Comme une furie, Pauline se précipita sur le bureau et envoya valser au sol les papiers et stylos qui se trouvaient dessus.
– Qu'est-ce que vous faîtes ?! s'écria Vlad en se baissant pour commencer à ramasser.
– Où est Misha ? Je vais l'emmener sur le champ, loin de votre perversion !
Ces mots glacèrent Vlad, mais il garda son sang froid.
– Il est en promenade. Et il est inutile de vous dépêcher de me l'enlever, cela fait déjà deux mois que nous habitons tous les trois.
La nouvelle suffoqua Pauline.
– Quand je pense que vous avez osé prétendre avoir rompu ! Vraiment !
– Je n'ai jamais dit ça.
– Ma pauvre petite Katia, si elle voit ça de là où elle est, si elle voit ça...
Pauline s'effondra sur le canapé et se mit à sangloter. Vlad resta interdit devant ces larmes soudaines, puis, il se rappela que demain, c'était le 3 juin, le jour où Pauline avait mis Katia au monde, il y a trente quatre ans de cela. Cela ne justifiait pas tout, mais expliquait bien des choses. Vlad se redressa, laissant les feuilles éparpillées au sol et tenta d'aller poser une main consolatrice sur le l'épaule de Pauline. Elle le repoussa d'un geste vif et la sympathie de Vlad s'estompa quelque peu.
– Pourquoi êtes-vous venue ?
Pauline récupéra un mouchoir en dentelles dans son élégant sac à main en cuir et tout en se tamponnant les yeux, elle expliqua :
– J'avais une course à faire dans le quartier et quand je suis passée devant la maison, j'ai eu envie d'embrasser Misha, de revoir le foyer chaleureux crée par ma fille. Mais toi et cet individu, vous ne respectez rien et vous avez tout détruit !
Ce qui disait Pauline n'avait pas de sens. Si, comme elle avait voulu, une autre femme était entrée dans sa vie, elle aurait sans aucun doute apporté des modifications dans la maison. Peut-être d'ailleurs n'aurait-elle même pas accepté de vivre dans la maison où Vlad avait vécu avec sa précédente femme et souhaité la vendre pour qu'ils en achètent une autre. Mais Pauline, tout à son chagrin que sa fille ne soit plus parmi eux, ne réfléchissait pas de façon cohérente. Et cela Vlad pouvait le comprendre.
4 commentaires:
Ah décidément cette belle-mère n'a pas fini d'en faire baver à Vlad -__-"
Merci pour cet épisode ^^ vivement la suite :)
Elle est quand même à plaindre, la belle-mère. Enfin, je trouve. Mais c'est vrai qu'elle pénible aussi, je le reconnais volontiers.
C'est sur perdre sa fille c'est pas facile mais c'etait quand meme elle qui voulait le recaser donc je ne vois pas de quoi elle se plait ^^
Enfin j'espere qu'elle finira par accepter parce que ca serait dommage que misha perde sa mamie a cause de ca ... En plus elle est quand meme attanchante comme perso.
Merci pour l'episode =)
Ah, ça me fait plaisir que quelqu'un trouve malgré tout Pauline attachante !
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