La frustration qu'avait accumulée Ludovic éclatait là au grand jour. Vlad eut soudain très peur de le perdre s'il n'avouait pas pourquoi il se dérobait.
– J'appréhende de recoucher avec toi.
– Pourquoi ? La fois où nous l'avons fait, tu avais paru aimer cela... et ce n'est pas comme si tu découvrais le monde de la sodomie.
– Oui, c'était bien meilleur qu'avec un des godes de Katia, et c'est là où le bas blesse...
Ludovic fronça les sourcils.
– Tu crains quoi au juste ? D'avoir toujours été un gay refoulé à ton insu ?
– Non, ce n'est pas ça. J'ai l'impression de la trahir.
– A mon avis, tu prends le problème de travers. Tu compares un pénis de chair et de sang, relié à son propriétaire, avec un bout de plastique froid et inerte. C'est logique que tu aies fait un rapprochement avec les seules expériences anales que tu as connues, mais c'est avec les fois où vos corps fusionnaient que tu devrais établir une comparaison. Mais, de toute façon, le plaisir que je te donne ne retire rien à Katia.
Vlad ferma brièvement les yeux. Les mots sans fioriture de Ludovic le libéraient d'un poids immense. Il se souvint des fois où Katia l'avait chevauché tout en enfonçant un gode en lui. Jamais il n'avait éprouvé une telle jouissance auparavant. Mais quand bien même Ludovic lui faisait découvrir un jour un plaisir supérieur, cela ne serait peut-être pas si grave...
– Tu as raison, c'était stupide de ma part, murmura-t-il.
– Non, pas tant que ça. Je suis content que tu aies réussi à m'en parler.
Vlad regarda le visage de Ludovic, ses yeux brillants, sa bouche pâle, puis son pull de coton bleu clair avant de s'attarder sur son entrejambe. Sous son jeans noir, une bosse caractéristique s'était formée. A présent Vlad se sentait prêt à s'abandonner de nouveau dans ses bras. Il le prit par la main et l'entraîna dans la chambre pour faire l'amour avec lui.
– Pas besoin d'éteindre la lumière, déclara-t-il.
– Tu es sûr ?
La question de Ludovic ne portait pas que sur l'éclairage de la pièce, c'était une évidence. Vlad acquiesça. Cette fois, il ne ferait pas semblant que Ludovic était Katia. Il voulait le voir et essayer de le caresser en retour. Il l'aimait et, à défaut d'éprouver du désir pour lui, il souhaitait le rendre heureux.
Comme dans un rêve, il l'aida à se déshabiller, effleurant du bout des doigts sa peau. Puis, même si c'était embarrassant, il le regarda. Ludovic était mince, presque imberbe, mais musclé. Il aurait fait une belle statue.
– J'appréhende de recoucher avec toi.
– Pourquoi ? La fois où nous l'avons fait, tu avais paru aimer cela... et ce n'est pas comme si tu découvrais le monde de la sodomie.
– Oui, c'était bien meilleur qu'avec un des godes de Katia, et c'est là où le bas blesse...
Ludovic fronça les sourcils.
– Tu crains quoi au juste ? D'avoir toujours été un gay refoulé à ton insu ?
– Non, ce n'est pas ça. J'ai l'impression de la trahir.
– A mon avis, tu prends le problème de travers. Tu compares un pénis de chair et de sang, relié à son propriétaire, avec un bout de plastique froid et inerte. C'est logique que tu aies fait un rapprochement avec les seules expériences anales que tu as connues, mais c'est avec les fois où vos corps fusionnaient que tu devrais établir une comparaison. Mais, de toute façon, le plaisir que je te donne ne retire rien à Katia.
Vlad ferma brièvement les yeux. Les mots sans fioriture de Ludovic le libéraient d'un poids immense. Il se souvint des fois où Katia l'avait chevauché tout en enfonçant un gode en lui. Jamais il n'avait éprouvé une telle jouissance auparavant. Mais quand bien même Ludovic lui faisait découvrir un jour un plaisir supérieur, cela ne serait peut-être pas si grave...
– Tu as raison, c'était stupide de ma part, murmura-t-il.
– Non, pas tant que ça. Je suis content que tu aies réussi à m'en parler.
Vlad regarda le visage de Ludovic, ses yeux brillants, sa bouche pâle, puis son pull de coton bleu clair avant de s'attarder sur son entrejambe. Sous son jeans noir, une bosse caractéristique s'était formée. A présent Vlad se sentait prêt à s'abandonner de nouveau dans ses bras. Il le prit par la main et l'entraîna dans la chambre pour faire l'amour avec lui.
– Pas besoin d'éteindre la lumière, déclara-t-il.
– Tu es sûr ?
La question de Ludovic ne portait pas que sur l'éclairage de la pièce, c'était une évidence. Vlad acquiesça. Cette fois, il ne ferait pas semblant que Ludovic était Katia. Il voulait le voir et essayer de le caresser en retour. Il l'aimait et, à défaut d'éprouver du désir pour lui, il souhaitait le rendre heureux.
Comme dans un rêve, il l'aida à se déshabiller, effleurant du bout des doigts sa peau. Puis, même si c'était embarrassant, il le regarda. Ludovic était mince, presque imberbe, mais musclé. Il aurait fait une belle statue.
3 commentaires:
Sayait c'est le grand soir enfin je pense que la belle mere risque de ne pas etre en reste ... Ca pimente la vie de couple ^^
Merci pour cet episode. Je sais pas comment tu fais mais tes episodes me rendent de plus en plus accros =)
Vivement la suite =P
Réconciliation sous la couette lol ^^
Merci pour l'épisode, je suis contente que Vlad veuille de nouveau tenter l'expérience :)
Bon courage pour la suite de ton histoire et j'approuve totalement tes prochaines idées d’œuvres ^_____^
Il était temps qu'ils y retournent sous la couette ! :op
Pour les prochaines histoires, ça bouillonne dans ma tête, en ce moment, mais j'essaye de rester tout de même focalisée sur Fleur Bleue !
Enregistrer un commentaire