– Une période d'essai en quelque sorte ? conclut Vlad.
– Oui... Et puis de toute façon, je préfèrerai ne changer d'adresse que cet été. Je n'ai pas envie qu'il y ait de vagues avec l'école.
– C'est vrai qu'une secrétaire pourrait remarquer que tu as la même adresse qu'un de tes élèves, et comble de l'horreur celle de ton élève dont la rumeur veut que le papa soit homo car il embrasse les pères Noël !
Comme ils étaient au téléphone, Ludovic ne fut pas sûr que Vlad soit en train de plaisanter.
– Tu es fâché ? s'inquiéta-t-il.
– Non, je faisais de l'ironie. Je suis content que ce ne soit pas habiter avec nous qui te fasse peur.
– Au contraire, l'idée de me réveiller à côté de toi tous les matins m'enchante.
– C'est dommage que tu n'aies pas commencé par me dire ça...
– Oui, c'est vrai. J'ai eu besoin qu'Aoki me remonte les bretelles.
– J'aimerai bien le rencontrer ton ami. Pourquoi ne viendrait-il pas un soir ? Je pourrais le remercier.
Ludovic regretta soudain d'avoir avoué que c'était son ami Aoki qui l'avait aidé à se décider. Il n'était pas certain que les deux hommes s'apprécient, et ce d'autant plus, que Vlad avait admis qu'il était un peu jaloux... Néanmoins, il accepta de transmettre l'invitation à Aoki qui fut bien sûr ravi à l'idée de faire connaissance avec le « mystérieux veuf » qui lui avait démontré qu'on pouvait mélanger les torchons et les serviettes.
Ludovic crut bon de le mettre en garde pour éviter que les choses ne se passent mal.
– Tu n'insisteras pas lourdement sur le fait qu'on est comme les deux doigts de la main, inséparables depuis notre plus tendre enfance, entendu ?
Aoki soupira exagérément, faisant voler sa frange de cheveux noirs.
– Et pourquoi pas ? Tu es en quelque sorte ma seule famille. Enfin, je veux dire, la seule qui admet encore mon existence.
– Tu es comme un frère et justement, je ne veux pas me retrouver à choisir entre toi et Vlad.
– Ne t'en fais pas. D'après ce que tu m'as raconté sur lui, il n'a pas l'air du genre à poser des ultimatums. Pas comme toi, quoi. Bref, je te promets que je serais charmant.
– Tu ne te lèveras pas dix fois de table pendant le dîner ?
– Je ne suis plus un gamin, je sais me tenir quand il le faut. Arrête de t'inquiéter.
Malgré les assurances de Aoki, la perspective de la rencontre entre son ami de toujours et l'homme dont il était tombé passionnément amoureux tourmenta Ludovic pendant des jours.
– Oui... Et puis de toute façon, je préfèrerai ne changer d'adresse que cet été. Je n'ai pas envie qu'il y ait de vagues avec l'école.
– C'est vrai qu'une secrétaire pourrait remarquer que tu as la même adresse qu'un de tes élèves, et comble de l'horreur celle de ton élève dont la rumeur veut que le papa soit homo car il embrasse les pères Noël !
Comme ils étaient au téléphone, Ludovic ne fut pas sûr que Vlad soit en train de plaisanter.
– Tu es fâché ? s'inquiéta-t-il.
– Non, je faisais de l'ironie. Je suis content que ce ne soit pas habiter avec nous qui te fasse peur.
– Au contraire, l'idée de me réveiller à côté de toi tous les matins m'enchante.
– C'est dommage que tu n'aies pas commencé par me dire ça...
– Oui, c'est vrai. J'ai eu besoin qu'Aoki me remonte les bretelles.
– J'aimerai bien le rencontrer ton ami. Pourquoi ne viendrait-il pas un soir ? Je pourrais le remercier.
Ludovic regretta soudain d'avoir avoué que c'était son ami Aoki qui l'avait aidé à se décider. Il n'était pas certain que les deux hommes s'apprécient, et ce d'autant plus, que Vlad avait admis qu'il était un peu jaloux... Néanmoins, il accepta de transmettre l'invitation à Aoki qui fut bien sûr ravi à l'idée de faire connaissance avec le « mystérieux veuf » qui lui avait démontré qu'on pouvait mélanger les torchons et les serviettes.
Ludovic crut bon de le mettre en garde pour éviter que les choses ne se passent mal.
– Tu n'insisteras pas lourdement sur le fait qu'on est comme les deux doigts de la main, inséparables depuis notre plus tendre enfance, entendu ?
Aoki soupira exagérément, faisant voler sa frange de cheveux noirs.
– Et pourquoi pas ? Tu es en quelque sorte ma seule famille. Enfin, je veux dire, la seule qui admet encore mon existence.
– Tu es comme un frère et justement, je ne veux pas me retrouver à choisir entre toi et Vlad.
– Ne t'en fais pas. D'après ce que tu m'as raconté sur lui, il n'a pas l'air du genre à poser des ultimatums. Pas comme toi, quoi. Bref, je te promets que je serais charmant.
– Tu ne te lèveras pas dix fois de table pendant le dîner ?
– Je ne suis plus un gamin, je sais me tenir quand il le faut. Arrête de t'inquiéter.
Malgré les assurances de Aoki, la perspective de la rencontre entre son ami de toujours et l'homme dont il était tombé passionnément amoureux tourmenta Ludovic pendant des jours.
4 commentaires:
Sa fait plaisir de voir qu'il vont enfin emménager ensemeble. De plus j'avais envis de voir Aoki dans un autre contexte qu'avec Ludivic. Je veux voir si Vlad ne sera pas trop jaloux :)
Merci pour cet épisode ^____^
Je suis curieuse de voir comment va se passer la rencontre entre Vlad et Aoki lol
Toujours aussi captivée par l'histoire *___*
Ludovic est anxieux à l'idée de cette rencontre et vous, impatientes :op
Par contre, j'espère que vous ne serez pas trop déçues, mais cette fameuse rencontre ne fait que quelques lignes... T.T
C'est pas grave tant qu'elle existe ^^ moi aussi je suis impatiente. Toujours aussi accro merci d'écrire =)
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