Gulrik tournait dans sa chambre comme un animal en cage. Il y était coincé depuis le départ des invités.
Cela le rendait fou, tous ses jours à tourner en rond, enfermé. Et dire que son père n’avait toujours pas levé la punition.
La vue de la fenêtre de sa chambre avait perdu son charme dès la fin de la première semaine. La majestueuse nature était inaccessible à l’horizon. L’animation dans la cour de la forteresse avec tous ses gens autorisés à travailler et s’amuser était plus irritante qu’autre chose.
Gulrik n’avait rien à faire. Pas la plus petite distraction. Dans un accès de rage, las d’être entre quatre murs, quand bien même c’était son domaine, Gulrik avait détruit les meubles de sa chambre, n’épargnant que le lit. Il avait également brisé le miroir au-dessus de la commode. L’une des orcs chargée de lui apporter des plateaux repas avait été effarée. Tout avait été nettoyé, mais rien n’avait été remplacé et la pièce ressemblait désormais plus à une cellule qu’autre chose, ce qu’elle était devenue.
Son père ne décolérait pas. Tant que Gulrik n’aurait pas promis de se marier dans les plus brefs délais, il resterait prisonnier.
Gulrik ne comprenait pas l’urgence. Son père aurait mieux fait de s’inquiéter de l’archer humain qui courait toujours avec un poison mortel en sa possession. Gulrik n’avait aucune envie de céder au chantage de son père. C’eût été comme reconnaître qu’il avait raison sur d’autres plans tel le fait que Cyan était le complice de l’archer ou encore que Gulrik n’aurait jamais dû se battre avec un employé des cuisines. Or, Gulrik ne croyait pas au premier et ne regrettait nullement d’avoir puni le second. Malgré tout la situation n’était pas tenable.
La solitude ne lui pesait pas dans la mesure où la compagnie d’une seule personne l’intéressait – Cyan, mais Gulrik n’en pouvait plus d’être consigné dans sa chambre et contraint à l’oisiveté.
Il se maintenait en forme et remplissait ses journées en effectuant différents exercices de musculation qui ne nécessitaient ni partenaire ni matériel, mais cela ne suffisait pas. Pas alors que l’humain lui manquait férocement, son absence semblable à un trou béant dans sa poitrine.
Il avait bien tenté de s’échapper, d’abord en plaisant sa cause auprès de ceux qui le gardaient, puis en forçant le passage, mais sans succès, car les ordres du roi étaient suivis à la lettre et sa porte et sa fenêtre étroitement surveillées.
L’unique issue semblait de se résigner à son sort et remplir son devoir de prince, ce qui revenait à laisser gagner son père et étouffer les protestations de son cœur.
Cela le rendait fou, tous ses jours à tourner en rond, enfermé. Et dire que son père n’avait toujours pas levé la punition.
La vue de la fenêtre de sa chambre avait perdu son charme dès la fin de la première semaine. La majestueuse nature était inaccessible à l’horizon. L’animation dans la cour de la forteresse avec tous ses gens autorisés à travailler et s’amuser était plus irritante qu’autre chose.
Gulrik n’avait rien à faire. Pas la plus petite distraction. Dans un accès de rage, las d’être entre quatre murs, quand bien même c’était son domaine, Gulrik avait détruit les meubles de sa chambre, n’épargnant que le lit. Il avait également brisé le miroir au-dessus de la commode. L’une des orcs chargée de lui apporter des plateaux repas avait été effarée. Tout avait été nettoyé, mais rien n’avait été remplacé et la pièce ressemblait désormais plus à une cellule qu’autre chose, ce qu’elle était devenue.
Son père ne décolérait pas. Tant que Gulrik n’aurait pas promis de se marier dans les plus brefs délais, il resterait prisonnier.
Gulrik ne comprenait pas l’urgence. Son père aurait mieux fait de s’inquiéter de l’archer humain qui courait toujours avec un poison mortel en sa possession. Gulrik n’avait aucune envie de céder au chantage de son père. C’eût été comme reconnaître qu’il avait raison sur d’autres plans tel le fait que Cyan était le complice de l’archer ou encore que Gulrik n’aurait jamais dû se battre avec un employé des cuisines. Or, Gulrik ne croyait pas au premier et ne regrettait nullement d’avoir puni le second. Malgré tout la situation n’était pas tenable.
La solitude ne lui pesait pas dans la mesure où la compagnie d’une seule personne l’intéressait – Cyan, mais Gulrik n’en pouvait plus d’être consigné dans sa chambre et contraint à l’oisiveté.
Il se maintenait en forme et remplissait ses journées en effectuant différents exercices de musculation qui ne nécessitaient ni partenaire ni matériel, mais cela ne suffisait pas. Pas alors que l’humain lui manquait férocement, son absence semblable à un trou béant dans sa poitrine.
Il avait bien tenté de s’échapper, d’abord en plaisant sa cause auprès de ceux qui le gardaient, puis en forçant le passage, mais sans succès, car les ordres du roi étaient suivis à la lettre et sa porte et sa fenêtre étroitement surveillées.
L’unique issue semblait de se résigner à son sort et remplir son devoir de prince, ce qui revenait à laisser gagner son père et étouffer les protestations de son cœur.
3 commentaires:
C'est bien Gulrik continu à te rebeller, si tu savais que Cyan sera bientôt de retour tu te battrais avec encore plus de hargne pour tenir tête à ton père ^___^
Merci pour l'épisode, on voit bien que le roi n'est pas prêt de lâcher l'affaire, vivement que Cyan débarque avec Rurk pour essayer de lui faire entendre raison ^o^
Vivement demain pour lire la suite :D
Courage Gulrik, tient bon Cyan arrive !
Merci pour cet épisode. ^^
Promis, les retrouvailles sont pour bientôt ! :)
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