Cyan se sentait plus confiant envers l’avenir. Il jeta un coup d’œil reconnaissant vers l’immense orc.
— Montons, grogna Roknok après s’être entendu avec l’aubergiste pour payer une chambre.
Cyan lui emboîta le pas.
Il reconnut la pièce. C’était la même que celle qu’il avait partagé avec Gulrik. Il se souvint de l’orc penché sur lui, sa large main posée sur son torse. La respiration de Cyan s’accéléra. Son pénis durcit sous l’afflux des souvenirs – le torse puissant et musclé de l’orc, Gulrik l’emplissant.
Cyan coula un regard gêné et inquiet à Roknok. Si jamais ce dernier s’en rendait compte et s’imaginait que c’était lui qui lui inspirait du désir...
Roknok était impassible. Il se moquait sûrement qu’un humain le trouve ou non à son goût. Il était d’ailleurs vraiment impressionnant, encore plus large et massif que le prince orc, sa peau d’un vert plus foncé, et il était gentil aussi, même si beaucoup plus brute et brusque que Gulrik.
— Demain, je repartirai.
— Bien, murmura Cyan. Vous voulez bien transmettre un message au prince pour moi ? Lui dire merci.
En vérité, il aurait voulu lui déclarer son amour et sans intermédiaire, mais il avait perdu toute chance de le faire.
Roknok accepta d’un hochement de tête. Il ouvrit ensuite sa besace, fouilla dedans et en tira un bracelet d’argent torsadé.
— De la part du prince.
Cyan écarquilla les yeux. C’était celui que Gulrik avait acheté dans la bijouterie de Manchor.
Après le poignard, le bracelet… et c’était sans compter, les vêtements et les chaussures, les repas... C’était si inattendu que Cyan faillit pleurer en l’enfilant à son poignet. C’était un objet bien trop beau pour lui.
Le poignard lui avait été confisqué, mais Cyan se promit de prendre soin du bracelet. Plutôt mourir de faim et de froid que de le revendre parce que c’était un cadeau de Gulrik. Avait-il déjà eu l’intention de lui offrir quand il l’avait choisi dans la boutique ? Cyan ne le saurait jamais.
— Couchons-nous, déclara Roknok.
Il faisait encore plein jour dehors. Cyan ne discuta toutefois pas. Ils n’avaient guère dormi depuis leur départ nocturne de la forteresse.
Roknok s’allongea dans le lit, obligé de se mettre en biais, car il était trop grand.
Cyan s’installa sur la paillasse et admira les torsades du bracelet tout en pensant à Gulrik. Et, quand le sommeil l’emporta, ses doigts étaient enroulés autour du bijou.
— Montons, grogna Roknok après s’être entendu avec l’aubergiste pour payer une chambre.
Cyan lui emboîta le pas.
Il reconnut la pièce. C’était la même que celle qu’il avait partagé avec Gulrik. Il se souvint de l’orc penché sur lui, sa large main posée sur son torse. La respiration de Cyan s’accéléra. Son pénis durcit sous l’afflux des souvenirs – le torse puissant et musclé de l’orc, Gulrik l’emplissant.
Cyan coula un regard gêné et inquiet à Roknok. Si jamais ce dernier s’en rendait compte et s’imaginait que c’était lui qui lui inspirait du désir...
Roknok était impassible. Il se moquait sûrement qu’un humain le trouve ou non à son goût. Il était d’ailleurs vraiment impressionnant, encore plus large et massif que le prince orc, sa peau d’un vert plus foncé, et il était gentil aussi, même si beaucoup plus brute et brusque que Gulrik.
— Demain, je repartirai.
— Bien, murmura Cyan. Vous voulez bien transmettre un message au prince pour moi ? Lui dire merci.
En vérité, il aurait voulu lui déclarer son amour et sans intermédiaire, mais il avait perdu toute chance de le faire.
Roknok accepta d’un hochement de tête. Il ouvrit ensuite sa besace, fouilla dedans et en tira un bracelet d’argent torsadé.
— De la part du prince.
Cyan écarquilla les yeux. C’était celui que Gulrik avait acheté dans la bijouterie de Manchor.
Après le poignard, le bracelet… et c’était sans compter, les vêtements et les chaussures, les repas... C’était si inattendu que Cyan faillit pleurer en l’enfilant à son poignet. C’était un objet bien trop beau pour lui.
Le poignard lui avait été confisqué, mais Cyan se promit de prendre soin du bracelet. Plutôt mourir de faim et de froid que de le revendre parce que c’était un cadeau de Gulrik. Avait-il déjà eu l’intention de lui offrir quand il l’avait choisi dans la boutique ? Cyan ne le saurait jamais.
— Couchons-nous, déclara Roknok.
Il faisait encore plein jour dehors. Cyan ne discuta toutefois pas. Ils n’avaient guère dormi depuis leur départ nocturne de la forteresse.
Roknok s’allongea dans le lit, obligé de se mettre en biais, car il était trop grand.
Cyan s’installa sur la paillasse et admira les torsades du bracelet tout en pensant à Gulrik. Et, quand le sommeil l’emporta, ses doigts étaient enroulés autour du bijou.
4 commentaires:
Quelle tristesse teintée d'espoir dans cet épisode, on ressens bien la peine de Cyan d'être séparé de Gulrik mais on sent aussi que leurs retrouvailles sont possible ^o^
Merci pour ce nouvel épisode, vivement demain pour lire la suite et j'adore Roknok il est tellement impassible qu'il en est craquant ^__^
Encore désolée pour mon erreur de la veille...
Roknok fait partie de ces personnages secondaires qui prennent de l'importance sans que cela soit vraiment prévu, au point que j'ai envie de lui consacrer une petite histoire bonus rien que pour lui.
Rien n'est encore sûr, mais j'ai en tout cas quelques idées sur notre grand orc impassible.
L'erreur est humaine c'est pas grave. ^^
Merci pour cette suite.:)
Merci pour votre indulgence. :)
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