Sans surprise, son père le convoqua avant la fin des festivités dans la salle du trône et attaqua aussi sec :
— As-tu choisi ta future épouse ?
— Non.
Et il n’en avait aucune envie. Ni maintenant ni plus tard, ce qui était gênant. En tant que prince, il était supposé se marier avec quelqu’un à même de lui donner des enfants dont un héritier qui règnerait à son tour sur Orcania.
— Tu avais promis.
— Juste de les rencontrer.
— Gulrik !
Le roi frappa l’accoudoir de son siège d’un violent coup de poing.
— Je suis encore jeune.
— Pour ce que tu en profites ! Soit disant que tu serais devenu impuissant !
— Ce n’est qu’une rumeur.
— Si c’est le cas, pourquoi ne baises-tu plus comme avant ?
Parce qu’il voulait Cyan et seulement lui, ce qui était absurde. Mais tous les autres partenaires potentiels avaient perdu leurs attraits. Et l’expliquer à son père n’entraînerait rien de bon.
— Depuis quand t’intéresses-tu à ma vie sexuelle ?
Ce n’était pas un sujet tabou entre orcs, mais entre parents et enfants, il n’était pas si fréquent d’en parler.
— Depuis qu’elle risque de compromettre ton mariage et notre lignée.
— Tu n’es pas encore trop vieux pour te remarier.
La mère de Gulrik était en effet morte bien des années plus tôt quand il était encore un bambin.
— Ne sois pas ridicule. C’est ton tour.
Et pourtant une épouse aurait pu contrebalancer le tempérament autoritaire et colérique de son père. Ce dernier n’avait pas toujours été aussi figé dans ses idées.
Alors que Gulrik cherchait une quelconque répartie ou pirouette pour se tirer d’affaire, son père se leva soudain et vint se planter devant Gulrik, l’examinant comme s’il était un insecte curieux.
Il pointa l’un des pectoraux de Gulrik :
— Tu ferais mieux de soigner cela.
Gulrik baissa les yeux sur son torse. Il y avait en effet un hématome. Il ne voyait pas comme il avait pu se le faire. Il n’avait pas eu l’opportunité de s’exercer avec quiconque, même si quelques demoiselles s’étaient montrées fort entreprenantes. Il avait en revanche tendance à frotter cet endroit ces derniers temps, comme si cela avait pu soulager sa peine de cœur.
Il savait pourtant qu’il devait oublier Cyan.
— Ce n’est rien.
— C’est laid. Cache-le avec un pansement ou un bandage.
Maintenant, qui était ridicule ?
Gulrik acquiesça malgré tout. Il pouvait au moins satisfaire son père sur ce point. Cela ne lui coûtait pas cher.
— As-tu choisi ta future épouse ?
— Non.
Et il n’en avait aucune envie. Ni maintenant ni plus tard, ce qui était gênant. En tant que prince, il était supposé se marier avec quelqu’un à même de lui donner des enfants dont un héritier qui règnerait à son tour sur Orcania.
— Tu avais promis.
— Juste de les rencontrer.
— Gulrik !
Le roi frappa l’accoudoir de son siège d’un violent coup de poing.
— Je suis encore jeune.
— Pour ce que tu en profites ! Soit disant que tu serais devenu impuissant !
— Ce n’est qu’une rumeur.
— Si c’est le cas, pourquoi ne baises-tu plus comme avant ?
Parce qu’il voulait Cyan et seulement lui, ce qui était absurde. Mais tous les autres partenaires potentiels avaient perdu leurs attraits. Et l’expliquer à son père n’entraînerait rien de bon.
— Depuis quand t’intéresses-tu à ma vie sexuelle ?
Ce n’était pas un sujet tabou entre orcs, mais entre parents et enfants, il n’était pas si fréquent d’en parler.
— Depuis qu’elle risque de compromettre ton mariage et notre lignée.
— Tu n’es pas encore trop vieux pour te remarier.
La mère de Gulrik était en effet morte bien des années plus tôt quand il était encore un bambin.
— Ne sois pas ridicule. C’est ton tour.
Et pourtant une épouse aurait pu contrebalancer le tempérament autoritaire et colérique de son père. Ce dernier n’avait pas toujours été aussi figé dans ses idées.
Alors que Gulrik cherchait une quelconque répartie ou pirouette pour se tirer d’affaire, son père se leva soudain et vint se planter devant Gulrik, l’examinant comme s’il était un insecte curieux.
Il pointa l’un des pectoraux de Gulrik :
— Tu ferais mieux de soigner cela.
Gulrik baissa les yeux sur son torse. Il y avait en effet un hématome. Il ne voyait pas comme il avait pu se le faire. Il n’avait pas eu l’opportunité de s’exercer avec quiconque, même si quelques demoiselles s’étaient montrées fort entreprenantes. Il avait en revanche tendance à frotter cet endroit ces derniers temps, comme si cela avait pu soulager sa peine de cœur.
Il savait pourtant qu’il devait oublier Cyan.
— Ce n’est rien.
— C’est laid. Cache-le avec un pansement ou un bandage.
Maintenant, qui était ridicule ?
Gulrik acquiesça malgré tout. Il pouvait au moins satisfaire son père sur ce point. Cela ne lui coûtait pas cher.
3 commentaires:
Merci beaucoup pour l'épisode ^___^
Décidément le roi mène la vie dure à son fils ^^" J'espère qu'un jour il entendra raison... Vivement e prochain épisode, j'ai trop hâte de voir ce que tu réserves à nos héros ^o^
Ah ben en voilà une bonne idée ! Que le roi se remarie.
Merci pour cette épisode.
Dans la série des personnages les plus pénibles de l'histoire, nous avons Vaknor et le roi qui ne semble hélas pas très motivé pour se remarier !
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